Pour compléter mon image de geek : j’ai déjà mon iPhone, et depuis longtemps !

J’entends dire qu’on pense que je suis mac-user, ce qui n’est pas tout à fait le cas… on va se battre si il faut ! 😀

Par contre, j’ai déjà dans la poche un iPhone (et pas un qu’on peut faire à la maison – même si j’ai moi aussi découpé mon iPhone en carton quand ça a fleuri sur le web), qui a un écran VGA tactile, un vrai clavier rétractable avec des vraies touches-en-plastique-que-je-continue-de-penser-que-c’est -toujours-mieux-qu’un-clavier-virtuel-n’en-déplaise-a-Steve-Jobs, une connexion wifi et phs, un slot mini SD pour étendre le stockage à foison.

Mon iPhone à moi, qui me permet de surfer sur le web avec opera (comme sur mon pc, c’est le même navigateur), relever mes mails sur gmail, avec l’interface normale (pas celle pour mobile), téléphoner avec skype, écouter mes mp3, regarder des vidéos, faire des diaporamas des photos du petit, discuter avec mes amis de n’importe où sur MSN, et leur envoyer des photos de où je suis, afficher le plan de où je me trouve, surfer sur google maps, explorer le monde avec virtual earth, composer des documents office, lire des pdf, des ebook, jouer à worms, et m’aider en japonais avec une reconnaissance d’écriture qui me permet de dessiner au stylet les kanjis dont je ne connais pas la lecture avant d’en chercher le sens dans le dico français-japonais aussi installé dessus, et depuis hier, me connecter à ma kurobox pour y installer apache sous la couette, parce que sur mon iPhone à moi, je peux y installer des applications, plein d’applications, je peux même les développer si je le souhaite – respiration.

Et même il parait qu’il peut servir à téléphoner… mais ça, vu que je suis pas un grand bavard, c’est pas ma fonction préférée 🙂

Mon iPhone a moi qui a deux différences avec l’iPhone d’Apple : il coute 2 fois moins cher et il est déjà dans ma poche depuis 6 mois… et qu’on ne me dise pas qu’il est moche, paske là je sors les couteaux ! 😀

PS : Et il pourrait aussi jouer au caméléon, mais je suis pas de ceux qui pensent que la solution est dans la copie…

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Boite noire

Vendredi dernier, pour clore une semaine de boulot bien speed, je me suis enfin décidé à mettre un peu d’ordre sur mon bureau (celui de mon pc). Mes deux écrans étaient remplis d’icones que je n’utilisais pratiquement plus, et ça faisait un moment que régulièrement mon disque dur affichait des alertes comme quoi il ne lui restait plus beaucoup d’espace libre. Vendredi, j’ai pris le temps de faire du tri, de ne conserver que ce qui m’était encore utile, et j’ai ainsi économisé quelques dizaines de giga-octets dans l’après midi.

J’en ai aussi profité pour faire une sauvegarde complète. Et c’est ça qui m’a décidé à enfin investir dans ce NAS (un disque dur réseau) qui me tentait tant depuis si longtemps. J’en parlais déjà en France ici d’abord puis ensuite, et depuis j’avais aussi trouvé une alternative à l’alternative : la kurobox !

La kurobox est un mini serveur linux très peu onéreux* offrant à l’origine de simples fonctions de NAS : partage de fichiers, petit serveur web, serveur ftp, le tout avec une interface web en japonais uniquement… En bidouillant un peu on peut à peu près tout en tirer, mais il faut être bidouilleur, avoir une certaine connaissance de linux et du hardware pour y parvenir. Il est écrit sur la boite « Expert’s Oriented » et ce n’est pas une vaine mise en garde… Une petite manip de travers, et votre kuro se transforme en brique (c’est le terme officiel), et là vous n’aurez plus qu’à trouver un copain électronicien pour vous débloquer l’engin.

Voilà comment on passe un week-end ensoleillé devant un écran gris, en se faisant quelques frayeurs, ma première installation de la kuro ne bootait pas, en fouinant sur le web j’ai compris que j’étais bon pour un redémontage complet (depuis elle n’est toujours pas refermée, mais j’ai quand même réussi à mettre linux gentoo dessus).

Et puis, ça me rappelle le temps où j’étais étudiant, à ce moment là, je bricolais beaucoup sur linux, j’allais même chez les copains pour boutiquer leurs systèmes, j’avais des piles de bouquins immenses, j’avais toujours une machine à poil dans mon bureau, et taper des lignes de commandes me donnait une belle sensation de puissance sur ma machine. Depuis je n’ai plus travaillé que sous windows, et je n’ai plus fait d’informatique, jusqu’à ce que cette boite noire soit sortie de son carton… Un week-end passé à saisir des commandes au clavier, attendre qu’elles s’exécutent (et certaines prennent des heures), pour en arriver à un machin qui pour le moment n’a que l’OS, le week-end prochain, après avoir trouvé un bouquin sur linux, j’essaierai d’installer AMP (oui, j’ai un peu perdu mes acquis passés, et ça revient pas comme le vélo)…

* 150$ plus le port (50$) depuis les USA, au Japon, c’est encore moins cher, je peux vous en envoyer si vous voulez, avec un euro à 150 yens, je peux vous trouver le modèle HG pour 180 euros environ, port inclus, mais on ne trouve pas ici le modèle avec l’alimentation 100-240V, demandez et je vous en met une neuve en vente sur ebay !.

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Moi-je-vais-à-Osaka-Blue-Note-euh !

Aujourd’hui il pleut mais je m’en moque pas mal, parce que j’ai mes billets pour assister à un concert à Osaka Blue Note le 28 février prochain.

Et pas n’importe quel concert, je vais voir non pas Aznavour (même si il en a été un peu question), mais Richard Bona !

Si il y a des intéressés, les places sont à 6000 yens, ce qui est incroyablement peu cher pour un tel artiste, le concert est le 28 février, on ira à la « second stage ».

J’en vois au fond qui froncent les sourcils… Richard Bona est un compositeur-bassiste-chanteur- et-autre-instrumentiste qui compte parmi les meilleurs bassistes et les meilleurs chanteurs jazz du moment (c’est mon avis, et je crois savoir qu’il est partagé), qui est presque en train de déclasser Bobby Mc Ferrin dans mon top personnel. Un musicien hors-pair, que je ne manquerai sous aucun prétexte… et même sans savoir qui l’accompagne si il est accompagné.

Sur cette vidéo, il joue sur un thème de Pat Metheny, avec Pat Metheny, mais en fouillant un peu YouTube, vous trouverez un petit paquet de vidéos bien sympa et qui donnent bien envie d’être à ma place !…

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Avoir l’air con (dans son salon)

Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez… et désolé pour ceux qui auraient déjà vu ce titre de post sur à peu près tous les autres blogs de français au Japon.

Pour avoir l’air con, c’est on ne peut plus simple, il suffit de se rendre dans un magasin d’électroménager, et d’en faire la demande au vendeur (qui soit dit au passage ressemble à Philippe Séguin en moins gros et du temps où il se rasait). Celui ci tout en se frottant les mains, vous posera alors quelques questions précises sur le nombre de tatami de votre salon, savoir si vous habitez en maison particulière ou en immeuble, et si vous pensez utiliser votre air con plutôt l’été ou plutôt été comme hiver… Une fois ces informations prise, il vous fera l’article sur les différents modèles exposés, en particulier sur cette fin de série qui lui reste sur les bras et dont il espère écouler son stock avant vendredi (fin de la promotion). Mais quand vous passez samedi, la promotion est encore plus attractive… C’est qu’en hiver l’air con ne fait pas beaucoup d’envieux…

Et pourtant, j’ai fait pendant longtemps de la résistance, je n’en voulais pas de cet air con là, même quand Baba a déboulé un jour dans mon bureau un mètre en main pour voir si son air con qui lui sert plus irait pas dans l’embrasure de la fenêtre. Mais voilà, la pression est telle – quand on invite une amie à venir à la maison, qu’elle a l’air bien contente, quand on rajoute qu’on n’a pas l’air con, qu’elle se rembrunit d’un coup ; quand on dit que peut-être que le petit serait malade moins souvent si on avait l’air con – que j’ai fini par craquer sur cet argument saisonnier qui me parlait plus que les ions négatifs dégagés par cet air con en promo : 850w pour réchauffer le salon.

L’air con, c’est en japonais la contraction de air conditioning system, en bon français une climatisation. L’air con qui vient comme il se doit avec sa rime au con (rimo con), et là du coup il s’agit de la contraction de remote control, d’une télécommande donc.

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Mochi Tsuki

Le mochi, c’est une pâte faite à partir de riz pilé. Je vous en parlais déjà ailleurs il y a un an, puis lors de notre promenade à la campagne, où on distribuait des mochi lors du matsuri célébrant la fin des récoltes, et plus récemment, vous pouviez en voir au kuromon ichiba.

A l’occasion du shôgatsu (nouvel an), on décore les maisons de petits mochi empilés et décorés appelés kagamimochi. Une semaine après le nouvel an, on sert généralement ces mochi dans une soupe.

Le mochi, ça n’a pas vraiment de goût, ça a une consistance un peu farineuse, grumeleuse, c’est extrêmement compact, aussi solide que du chewing gum, presque impossible à couper avec les dents, et quand ça sort du bouillon, c’est aussi brûlant que de la raclette tout juste sortie du caquelon, aussi mou aussi, une vraie partie de patience pour sortir le plus dignement possible le morceau avec les baguettes. Je n’en suis pas un grand fan (sauf en truffe, entouré de chocolat), mais c’est une expérience intéressante…

Ce qui m’amène à vous parler d’une petite fête de quartier organisée un peu avant Noël pour la fabrication du mochi : mochi tsuki. Ca se passait en bas de chez Jiji-Baba, près de Higashikôen34.606720135.469708, et c’était très animé. Pour préparer le mochi, on martèle le riz avec une masse de bois (éventuellement à plusieurs, chacun son tour), pendant qu’une autre personne – forcement plus courageuse – vient mettre les mains pour replier la pâte. Les jeunes s’y essayent guidés par les anciens, et les hommes exhibent leur force à grand renfort de cris primaires.

C’est aussi l’occasion de boire du sake en mangeant de l’oden (sorte de pot au feu japonais, sans viande). Et comme lors de la fête de l’été, on n’était pas arrivé sur place depuis plus de 30 secondes, que trois gaillards m’ont abordé pour me mettre entre les mains (de force 🙂 un gobelet plastique rempli à ras bord de sake et dont on m’a expliqué en gestes qu’il fallait le descendre cul sec. Il était 10h du matin, et je bois peu habituellement… Sitôt le verre descendu, il fut aussitôt rempli à nouveau à ras-bord et on m’offrit en même temps un bon gros bol d’excellent oden.

Quelques minutes après, c’est un autre gars, qui me faisait beaucoup penser à Wooden Allen avec ses lunettes cul de bouteille, qui m’a abordé, pour savoir d’où je venais, ce que je faisais, et me dire qu’il était allé en Espagne. J’aime toujours autant ces rencontres impromptues avec des gens simplement curieux…

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Kuromon Ichiba

Pour préparer notre réveillon, nous nous sommes rendus dans un marché couvert d’Osaka connu pour la qualité de ses boutiques : Kuromon Ichiba34.666331135.507017. Petite promenade en photo dans un marché japonais à la veille du shôgatsu.

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Shûûû !…

Ou comment le petit a maintenant un toboggan dans sa chambre…

Sachant qu’on ne restera pas indéfiniment au Japon, on hésite toujours à faire des achats d’équipements coûteux ou volumineux… et ça vaut aussi pour le petit, qui n’est pas malheureux pour autant !

Mais quand il s’agit d’imaginer lui installer un énorme et coûteux toboggan dans sa petite chambre dont les jouets débordent jusque sur le balcon, et même dans les arbustes en bas de l’immeuble (un jour il a essayé de voir ce qui se passait quand on balance des petites voitures par dessus le balcon…), là on n’y songe même pas !…

Sauf que quand un toboggan little tike, comme neuf – neuf peut-être même – vous tend les bras depuis les encombrants de l’immeuble, qu’il suffit de le remonter par l’ascenseur, le débat entre mon épouse pas trop favorable (c’est trop gros), et moi avec des étoiles dans les yeux (regarde comme IL a l’air content), tourne à mon avantage.

La dernière fois qu’on avait remonté un truc des poubelles, on avait fait une petite erreur qu’on n’a bien sur pas reproduite cette fois ci… et on a remonté le toboggan en trois parties de nuit et cagoulé, en rentrant de chez Jijibaba le soir du réveillon. Certes l’heure (la coupure publicitaire de Kohaku) n’était pas non plus idéale, beaucoup de gens sortaient de chez eux à ce moment là, mais c’était toujours mieux que l’autre jour (j’entends encore les moqueries des gamins 🙂 !

Mais quand même, ça ne finira pas de m’étonner… le toboggan est nickel, sans aucune tache ni rayure, on le croirait sorti du carton… pourquoi a-t-il atterri aux poubelles ? On ne connait pas les petites annonces ici ? Et les enchères sur le web ?

Incroyable !

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Hatsumode : la première visite au temple

Les premiers jours de l’année, les japonais se rendent massivement aux temples pour une première visite aux kamisama.

Il y a même à Osaka une ligne de bus « Hatsumode » qui rallie temporairement les divers temples de l’agglomération les premiers jours de l’année. Pour notre part nous nous sommes rendus à Sumiyoshitaisha34.612407135.493226.

C’est l’occasion de rapporter les divers objets cultuels achetés pendant l’année, et d’en racheter de nouveaux. On tire un Omikuji qui a valeur pour l’année entière… Nous avons pris les nôtres auprès d’une divine agent divin qui m’a tendu avec un sourire déconcertant un Omikuji N°4 intitulé Kyo (mauvais). Je m’apprête donc à passer une mauvaise année, ce qui pour l’optimiste Baba est un bon présage : « On ne peut que remonter »…

Des yatai en tous genres ont pris le temple à l’assaut et ont réussi avec brio un encerclement total, impossible d’en rechapper, par où qu’on sorte, où qu’on rentre, on ne peut que les traverser, et tels des sirènes on ne peut se détacher de leurs chants : « irrashyaïyye irrashyaïyye ! », quelques castela, yakitori, yakisoba après et plus léger de 4000 yens (oui, c’est pas donné non plus), on peut rentrer chez soi, repu.

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Oshôgatsu : le nouvel an japonais

Autant le Noël Nippon marche sur les plates bandes de la Saint-Valentin, autant le réveillon de la Saint Sylvestre, lui, rappelle étrangement notre Noël à nous… Ici, le réveillon se passe en famille, devant la télé, en particulier devant une émission de variétés suivie manifestement par une écrasante majorité de foyers japonais : Kohaku.

On mange donc en famille, pour nous c’était nabe au crabe (le nabe est une cocotte en terre, placée au milieu de la table, sur un réchaud à gaz, dans laquelle mijote le repas). Et de temps en temps, toute la famille chante en coeur, mon beau père assurant les basses, son fils les médiums et ma belle soeur les notes hautes…

En fait, on pensait manger tranquillement à trois chez nous, on était parti s’acheter une pizza au pizzala, et on pensait juste aller chercher les légumes chez Jijibaba, et c’est à ce moment là qu’on a su qu’on n’en ressortirait pas avant la mi-temps publicitaire du Kohaku. Du coup on a partagé notre pizza de nouvel an, ce qui n’était pas trop un souci, j’avais insisté pour qu’elle soit de grande taille !…

En rentrant, on a récupéré un toboggan pour le petit (je vous en reparlerai plus tard), allumé la tv, regardé l’émission qui parcourt les temples du japon avant le passage au nouvel an, ici on ne parle pas des 12 mais des 108 coups de minuit (bien que cette expression que je vient d’inventer n’existe probablement pas en japonais)… les temples du Japon font résonner 108 fois leurs cloches avant le passage à la nouvelle année. Pour purifier le coeur des hommes des 108 désirs accumulés pendant l’année, je ne suis pas 100% certain de cette explication, mais c’est ce que j’en ai retenu…

Et à minuit, sorti sur le balcon, on pouvait voir un feu d’artifice à l’horizon, du côté de Osakako34.655133135.429496. C’est quand même moins excité, plus recueilli qu’en France, ici on n’entend pas de « Ouais !!! Bonéné !!! » en sortant dans la rue. C’est au contraire étrangement calme… plus calme que d’habitude.

Le lendemain commence la nouvelle année dans la même quiétude inhabituelle, on entendait même les oiseaux au reveil, et on mange pendant cette période de plusieurs jours des plats préparés à l’avance (offrant une courte période de repos pour la maîtresse de maison) : osechiryôri, sorte de boite repas de luxe pleine de petites portions de choses très bonnes et très belles.

Et je vous parlerai demain après-demain du passage au temple du matin du premier…

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