Densha de party

Alors, on dirait qu’on est le 20 avril, et on dirait aussi qu’on est encore à Osaka.

Hier, c’était la ultimate sayonara-party. Et comme c’était un peu la dernière fois qu’on conviait nos amis, on a loué un chinchin-densha pour ça.

709 à quaiSur la vitre, on peut lire

L’histoire remonte à presque trois ans plus tôt, alors qu’on rentrait de Tennoji34.646625135.513095 dans le train préféré du petit, celui qui fait chinchin quand ça chauffe aux carrefours. Et tout juste un arrêt après le départ, cette affiche nous a sauté aux yeux: « Faites la fête en chinchin densha« . Sympa, on essaiera.

PicorerHourra !

On aura attendu notre départ pour enfin se décider à passer à l’acte : 55000 yens et un tramway dont on peut même choisir le modèle (le 709 pour nous) est à vous pour deux grosses heures, avec deux chauffeurs, des guirlandes, des tables et un kit Karaoke en option. Le trajet aussi est au choix (mais il faut rester sur les rails de la ligne quand même), et nous, on a choisi de partir de Tennoji34.646625135.513095, descendre jusqu’à Hamaderakôen34.541364135.443047 pour remonter sur Ebisucho34.654001135.505049. La pause pipi nous permet même de visiter le hangar de la compagnie, où les tramways se font repeindre et réparer.

Alors tant qu'on vous tient, et puisqu'on a un frigo qu'on n'a pas réussi à bazarder...Ambiance indus'

Deux heures rarement au dessus de 50 km/h mais qui passent à 100 à l’heure, c’est un peu ça la magie du densha-de-party. Quelques jeux organisés au pas de course pendant qu’on tenait nos convives prisonniers, pour faire gagner les derniers trucs dont on n’a pas encore réussi à se débarrasser, du vin et du champagne débouché sur le quai parce qu’on a oublié avant, et chacun a pu repartir avec son doggy bag parce qu’on avait prévu trop large, et que malgré les consigne, personne n’est venu les mains vides.

Attention ! le tramway !

Boris, faudra penser à venir réclamer le frigo que tu as gagné au bingo !

Bingo !

Photos courtesy of Boris Meyer and Matias Stella 😉

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Sayonara-party II

La première, très japonaise, s’était très bien passée, et on y retourne déjà, samedi prochain pour ceux qui en ont envie. En début d’après midi à la maison pour le rendez-vous. Si le temps est clément, on ira ensuite prendre l’air tous ensemble…

Encore une fois, c’est grand ouvert, n’hésitez pas à nous passer un petit mail avant pour en savoir plus !

Samedi 14 Mars,
Ghismo-House, Sud d’Osaka,
grande sayonara party
, avec des trucs à boire, à grignoter,
et des tas de gens sympas

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Le grand retour des Sayonara-Sale !

Le chemin du retour se profile devant nous, on commence à cerner l’organisation à mettre en place (bon, mais ça reste un déménagement, avec un peu de distance quand même), et la plus grosse inquiétude est de vider à nouveau l’appartement. Qu’est-ce qu’on peut accumuler en trois ans, on a beau être vacciné de la consommation avec cette petite parenthèse, mais on accumule, accumule et accumule encore !

Si vous êtes dans le Kansai, en particulier si vous êtes en cours d’installation, alors venez sonner chez nous le dimanche 15 février prochain (un petit mail avant nous fera plaisir, mais n’hésitez pas, c’est grand ouvert) ! Et si vous êtes pour vous installer dans le coin d’ici mai prochain, on peut aussi vous envoyer une liste de ce dont on se sépare…

Et puis c’est surtout un moment pour bien rigoler !

Dimanche 15 Février,
Ghismo-House, Sud d’Osaka,
grande sayonara sale
, avec des trucs à boire, à grignotter,
et des tas de gens sympas

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Et à la fin de l’été

On respire enfin !

Raffarin et sa canicule serait pris pour un vrai rigolo ici ! (comment ça pas qu’ici ? 🙂

On a perdu subitement les quelques degrés qui font la différence entre le trop et le très chaud. Et si je préfère toujours ça à un temps nantais, je ne suis pas mécontent de sortir de cette moiteur. Par une telle chaleur, la réaction est instantanée, on est intégralement trempé sitôt le nez dehors, malgré la douche prise quelques instants plus tôt. Ce qui me vaut le sobriquet dans l’immeuble de asekusa (qui pue la sueur), entendu de la bouche de quelques gamines qui sortaient de l’ascenseur en me croisant.

Le japon, c’est mieux sans le son.

Deux semaines de vacances passées dans cette ambiance et je ne recommande déjà plus l’été comme saison propice aux découvertes au pays du soleil brûlant levant. On peut y parvenir, mais on en bave un peu quand même. Mais on y reviendra…

La Toute Petite a mis à profit ses deux premières semaines de crèche pour apprendre le quatre pattes, et déjà elle commence à chercher à se relever, fini pour nous la tranquillité, et les premiers rayons des étagères. Le Petit quant à lui a appris le pédalage et se promène fièrement sur son tricycle, refusant jusqu’à l’énervement toute aide à la poussée. Il pédale vite, bien, mais pas trop droit et n’a pas encore en tête tous les codes routiers, ce qui ne manque pas de me faire revivre mes premiers instants ici, seul face à cette armée de vélos hostiles…

Au début du mois, Ikea a ouvert à quelques encablures de la maison. Ce qui nous a permis de regoûter aux joies des samedis matins nuageux et de la décision d’aller y faire un tour. Ikea ici comme partout ailleurs, c’est l’assurance de s’y trouver comme chez soi, tout comme les milliers d’autres visiteurs qui peuplent la surface de vente. Produits internationaux, unicité des codes, finalité consumériste, hot dog à 100 yens, et on tient toute la famille en respect.

Le week-end de l’ouverture, on voyait rouler au pas sur le pont en face de chez nous et qui mène au magasin. A vue de nez, ça devait bien avoisiner les deux heures d’embouteillages, ajouter à cela deux autres heures d’attentes annoncées à la tv à l’entrée du magasin, ceux qui sont repartis ce jour là avec leur ingläärd pivotant ou un blört en kit méritaient bien de s’en vanter le lundi au bureau.

Autre gros succès de l’été, (Gake no ue no) Ponyo, le dernier film de Miyazaki. Je ne sais pas trop ce que ça donne au box office, mais il n’est pas un jour où on n’entende la chanson fredonnée par quelques enfants ou diffusée par un magasin. En terme de produits dérivés aussi, c’est impressionnant. A la maison déjà : un keitai-strap, une petite serviette pour s’éponger la sueur, et Ponyo, en personne, la vraie, l’originale en la personne de La Toute Petite. La coalition belle famille ayant décidé que Ponyo en était la représentation exacte…

Je doute toujours…

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Deux ans

C’était ce week-end le second anniversaire de notre arrivé au Japon. Et… pfff ce que ça passe vite ! Quand on pense que désormais dans moins d’un an on sera de retour en France… ça donne plus que jamais l’envie de mettre des élastiques aux aiguilles du temps. Et j’en profite pour refaire un petit survol de ces douze derniers mois. Images non contractuelles, ne cherchez pas de lien entre les images et le texte, ni entre les images, il n’y en a pas.

Il y a un an, presque exactement, on vous annonçait une grande nouvelle qui allait bien chambouler la suite, on s’invitait au mariage des renards, on se promenait dans mon quartier la nuit, on fêtait le 14 juillet entre Osaka et Kyoto34.986796135.758678, on reprenait le rythme des matsuri estivaux, et j’adorais ce pays !

Il y a un an, on jouait avec le feu, je découvrais des fonctions cachées de mon nouvel appareil photo, et Jiji m’avait confié son gros zoom. Il y a un an je parcourais Nara34.683793135.835669 et Kyoto34.986796135.758678 et c’était vraiment l’été, je me rafraîchissais à l’ombre des portes de Fushimi Inari34.967205135.772846, je rêvais de m’étendre sur la mousse avant de philospher en chemin, et le petit en apprenait tous les jours et moi avec lui ; il avait bientôt 3 ans.

Il y a un an, c’était les championats d’athlétisme tout près d’ici.

Il y a un an, on découvrait la plage sous ce pont, il y avait des dimanche matin, où on pensait à partir en quête de la forêt de bambou qui s’était défilée tant de fois avant, et le soir, au Soz bar, on perdait un peu la raison. Il y a un an, je perdais souvent la raison. J’ai même réussi une fois, une fois seulement, à arrêter le temps. Il y a un an, je cherchais un groupe que je cherche toujours.

Il y a un an aussi, je vous racontais mes vacances de mai.

Il y a un an, on mangeait un curry chez la famille Adams, avant de s’interroger sur le système routier local. On coupait la pierre, on regardait faire les cents pas, on revenait de l’est. Et puis on nous gâchait un peu la fête aussi, ça ne s’est pas arrangé, pas du tout.

J’ai pu aussi voir La Toute Petite quand elle était encore plus petite que toute petite.

Il y a un an, l’automne est resté chaud jusqu’en novembre, on a parcouru Kyoto34.986796135.758678 de jour comme de nuit. On a fait monter la température encore un peu plus, pour revenir à plus de sagesse et même trouver un peu de quiétude. Noël est vite venu, le petit ne s’en doûtait pas encore trop, mais nous qui savions, on en a bien profité jusqu’au derniers instants, et encore un peu plus, profitant des prolongations. Et La Toute Petite s’est jointe à nous.

Il y a un an aussi je vous promettais un voyage en Tchin Tchin Densha, mais qui s’en souvient encore ?

Et puis, il y a eu les résolutions de début d’année, et le grand bouleversement. Le petit se lançait dans l’industrie automobile, moi je prenais un mois de retard, avant de retourner aux salons auto, sans trop expliquer pourquoi, du moins au début.

Le petit faisait des économies, jouait au gentleman, et avait de très jolies copines, pendant que l’horizon changeait. La toute petite pendant ce temps se faisait connaître des dieux et jouait à cache cache avec les démons, à l’abri de son grand arbre.

Et on est rentré quelques semaines en France.

Au retour, on a changé de téléphone, et recherché un tigre, longtemps. On a trouvé bien d’autres choses, mais pour le tigre il aura fallu attendre un peu. Le petit en a profité pour faire ses classes, et même visiter la maison de Totoro, voir des tigres autrement plus sérieux que ceux du centre ville, pendant que les grands se convertissaient en chasseurs d’épices. Et j’ai une PlayStation ainsi qu’une GameCube dans mon salon, ça s’arrose !

Un an, ça donne le tournis quand on se repenche dessus…

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A mi-parcours

Depuis quelques jours déjà, on a franchi le seuil de l’année et demie passée sous ces latitudes, ne reste donc plus qu’une autre année et demie ici ; si je ne remets toujours pas en cause le retour, on ne peut pas dire non plus que je sois pressé-pressé !…

Pffff, qu’est-ce que tout ça passe vite ! Ya pas je la rechercherai toujours la recette pour arrêter le temps… si quelqu’un a des infos…

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Marseillaise, petits fours et grillades

14 juillet oblige, c’est un week-end coincé entre drapeaux, petits fours et grillades que nous avons passé. Le samedi midi, le consul et son épouse nous accueillaient dans un grand hôtel d’Osaka, accueil solennel devant des panneaux dorés, discours, puis ruée sur le fromage.

C’est aussi l’occasion de retrouver des amis par surprise. D’après un habitué de ces réceptions cette année était un bon cru, il faut dire qu’avec le cours actuel du Yen, l’enveloppe de son altesse consulaire devait être épaisse. Le Typhon qui nous fonçait dessus était de toutes les conversations.

Le lendemain, c’était à Kyoto34.986796135.758678 que ça se passait, à l’institut franco-japonais du Kansai, alléchés par la mise en jeux d’un billet d’avion pour la France. Et contrairement aux pronostiques de la veille, le typhon étant allé se perdre en mer aux abords d’Osaka, on a eu droit à un dimanche entre ciel noir et plein soleil, les deux ensemble souvent, mais sans pluie, permettant à la fête de se tenir dehors avec barbecues et déjeuners sur l’herbe.

Ce fut aussi pour moi l’occasion de découvrir Kyodai (l’université de Kyoto34.986796135.758678, deuxième du Japon en terme de réputation), guidé par Thomas qui me proposais de fuir la sélection musicale du lieu en faisant un tour dans le quartier. Le campus est par endroits assez surprenant et on ne s’attend absolument pas à ce genre d’ambiances venant d’un campus universitaire aussi prestigieux. Portes défoncées, baraquements crasseux, ateliers de mécanique pour tuning automobile, cabanes dans les arbres. En fait, c’est autant le bordel qu’aux Olivettes à Nantes du temps où ça y était le bordel !

Kyoto34.986796135.758678 » href= »http://flickr.com/photos/97154410@N00/828097981″>

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Première bougie !

Il y a un an, exactement, avec ma petite famille, on est arrivé à Osaka. Un an déjà… Il y a un an, le petit ne parlait pas, j’avais des bases de japonais, on vivait chez mes beaux-parents, je connaissais des noms de gare à Osaka mais ne faisais aucun lien entre-elles, je ne connaissais pratiquement personne ici, et j’était tout ennervé de cette nouvelle étape qui commençait. Un an après, je suis toujours assez surpris de me retrouver où je suis, je connais bientôt plus de monde ici qu’à Nantes, hormis les souterrains d’Umeda (en surface, c’est acquis), il me devient difficile de me perdre dans le centre d’Osaka, la maison s’est de nouveau remplie de tout un tas de bidules pas toujours utiles qu’il faudra bazarder dans 2 ans, le petit est devenu très bavard, j’ai toujours des bases en japonais, mon blog a 365 posts, et j’ai sorti mon premier bouquin ;)…

Et comme c’est de coûtume, voici le petit jeu des « J’aime/J’aime pas » à un an…

J’aime J’aime pas
  • Mon D80 (et mon Fz5 aussi).
  • Avoir toujours une ou deux (centaine de) photos dans mes deux appareils.
  • L’euro à plus de 165 yen, chef faut m’envoyer des sous maintenant, plein !
  • L’aide spontanée reçue pendant les vacances, juste parce qu’on regardait un plan ou qu’on attendait à un arrêt de bus qui pouvait pas mener où un touriste va (bon, parfois, c’était lourd aussi :).
  • Les restos qui coûtent rien, ceux qui coûtent un peu plus cher, c’est bien aussi.
  • Avoir attrapé quelques reflexes linguistiques, je suis loin du compte, mais c’est un peu mieux.
  • Mes bureaux en ville (Nanko, Namba Parks).
  • Avoir fait le lien entre les quartiers du centre d’Osaka, comprendre l’ensemble et les distances, savoir maintenant désigner les quartiers depuis mon balcon…
  • Le climat sans pluie ou presque 10 mois de l’année.
  • Ne pas avoir de voiture.
  • Les cafés Haagen-Dasz.
  • Le regard en biais des oyaji
  • Les ojisan qui bourrent dans le métro sans demander pardon, en général le comportement des japonais dans le métro, ça à l’apparence de quelque chose d’organisé, en fait tout le monde se speed sans trop oser le montrer pour occuper les places assises, et faire semblant de dormir pour pas avoir à céder sa place à la petite mémé qui vient de monter et qui tient pas debout.
  • Payer pour quelquechose et voir la monnaie rendue à mon épouse (japonaise)
  • Quand on oublie que mon fils porte aussi mon nom.
  • L’enfant roi
  • Etre trop timide et ne pas avoir trop rencontré de japonais depuis que je suis ici.
  • Les udon, je peux plus, bwak.
  • Me dire qu’un jour faudra rentrer et que le temps file si vite !
  • Le manque de terrasses et le soleil qui tombe si vite.
  • La moutarde japonaise qui est à la moutarde ce que le Ketchup est à la sauce tomate (même remarque pour la mayo)

J’aimerais bien aussi…

  • Avoir encore des euros sur mon compte en banque.
  • Prendre le temps d’essayer de rejoindre le centre d’Osaka à pieds, aller rejoindre les montagnes de l’est en vélo.
  • Explorer d’autres quartiers moins centraux, retrouver des endroits où je peux me perdre.
  • Aller à la mer avec un bateau pneumatique.

A titre de comparaison : à 3 mois, à 6 mois, à 9 mois

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De l’étoffe des expatriés

Thomas de la Rivière au Canards m’invite à répondre à quelques questions

  • Êtes-vous déjà allé chez le dentiste dans votre pays d’expatriation ?
    Il parait que les dentistes nippons ont une fâcheuse tendance à arracher des dents, comme ça, peut-être même un peu par plaisir. Et puis, niveau dentaire au Japon, c’est pas terrible quand même, ça doit bien venir de quelque part ces dents en épi, ces dentiers que les Ojisan s’amusent à exhiber dans le métro, ces pépé avec deux chicots qui terrorisent le petit… alors bon…
  • Fantasmez-vous encore aux filles/hommes de votre pays d’origine ?
    Euh… de n’importe où sans difficulté oui :$ Pourquoi cette question ?
  • Êtes-vous inscrit sur la liste électorale du consulat le plus proche ?
    Ouais m’sieur, mais pour les législatives, j’avais pas compris que visiblement fallait demander en plus une procuration… c’est tellement compliqué l’administration !
  • Regardez-vous TV5 ?
    Je ne regarde pas trop la télé en fait… Et c’est pas trop nouveau d’ailleurs.
  • Avez-vous besoin d’un steak-frites par semaine ?
    J’aurais envie de dire que non, mais, je crois que j’ai jamais essayé une privation aussi longue 🙂
  • Avez-vous des difficultés chez le coiffeur de votre pays d’expatriation ?
    Saa… alors, comme ça, comme ça, clic clic, koko mijikai, koko mo… je maîtrise à fond le parler coiffeur, surtout chez les coiffeurs en 10 minutes, je sais même réclamer mon peigne quand on oublie de me le proposer !
  • Parlez-vous la langue de votre pays d’expatriation ?
    Parler c’est beaucoup dire, je gère le quotidien, mais je le gère avec des mots japonais, même quand on veut absolument que je sois anglophone.
  • Faites-vous la bise aux Français que vous rencontrez ?
    Tu voudrais ? Mais je pique souvent tu sais !..
  • Vous sentez-vous obligé d’aller à la fête du 14 juillet de l’ambassade ?
    J’aurais bien aimé mais je n’y ai encore jamais été convié, comme d’autres, principalement pour vérifier qu’il n’y a pas de Ferrero chez l’ambassadeur et que cette pub est honteusement mensongère, autant que les Rochedor sont de mauvais chocolats.
  • Ecoutez-vous France-Inter en critiquant tout ce qui se passe en France ?
    Ca fait deux questions ça… J’eus écouté France Info, deux jours, FIP un peu plus longtemps,et puis ça m’est un peu passé… Et question critique, pas moins qu’avant je pense mais avec moins de monde.
  • Savez-vous qu’Eddie Barclay et Guy Lux sont morts pendant vos années d’expatriation ? (j’arrive toujours pas à le croire…)
    Les deux sont morts pendant que j’étais encore en France… mais j’ai du chercher sur google pour m’en assurer.
  • Ramenez-vous forcément un fromage de France ?
    Je ne suis pas rentré déjà, mais sans doutes que je reviendrais avec quelques sacs et valises de chocolat (du vrai), saucisson, fromages, pâtés et foies gras, et pas que pour offrir !
  • Quand vous rentrez en France, vous sentez-vous Français ?
    C’est compliqué cette question… joker ?
  • Fuyez vous en voyant la police locale ?
    En fait je ne fait pas trop la distinction entre les agents de police et ceux de sécurité, je n’ai jamais trop vu de différences vestimentaires (peut-être que les seconds ont des écussons écrits en anglais « security corps » (le TV-series syndrom ?) et des bâtons lumineux à-la Dark Vador)… Mais ça fait du monde tout ça ! S’il fallait fuir tout le temps…
  • Regrettez-vous les apéritifs en terrasse ?
    Ah ! Voilà la vraie question ! Oui ! Les apéritifs en terrasse, les copains qui vont avec, le soleil de 11h en été en France, l’heure d’été, le bord de mer où on peut se baigner dedans même si elle est froide.
  • Avez-vous changé vos habitudes concernant le petit déjeuner ?
    Oui, maintenant, j’en prend un (bon, un petit).
  • Laissez-vous tomber les bonnes manières de votre pays d’origine pour vous adapter à celles de votre pays d’accueil ?
    Je tiens toujours la porte pour ceux qui suivent, je demande pardon quand je marche sur les pieds de quelqu’un, je laisse ma place dans les transports en commun, je respecte la réglementation en vélo, je dis merci à la caissière dans les magasins, des trucs comme ça que personne ne fait trop ici ?
  • Quelle attitude de votre pays d’expatriation espérez-vous garder ?
    Attitude, je vois pas, mais le taux de change, je le garderais bien… Pour notre nouveau président de la république : il faut adopter d’urgence l’usage du Yen dans les commerces en France avec un salaire en euro, voilà de quoi s’assurer une côte de popularité inédite ! (Et dire que l’autre il vient expliquer ici que ça serait bien si le yen était plus cher, c’est tout l’inverse, justement !… Rhôôô l’autre…)
  • Quelle attitude de votre pays d’expatriation espérez-vous ne jamais prendre ?
    Euh… Voler des petites culottes sur les balcons ?… Et je lutte pour ne pas sombrer !

Euh… j’ai bon ? Et je fais tourner auprès de Ben de belgoïtes, Erwan de B-Dash, Piccator de Piccator au Japon, Aruera et son portfolio, Burati de burati.com… J’aurais bien aimé lire ofrancemi de un an et demi loin de France sur le thème mais je n’ai pas son email… ça compte pas dans ces conditions ?

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Regarde où j’ai installé mon bureau hier !

Dans la série qui ne fait que commencer de mes bureaux itinérants, je me suis rendu hier à Namba Parks34.661875135.502141. Un endroit que je connais déjà bien, et qui doit s’agrandir prochainement. En deuxième mondiale donc, mais avec des photos plus anciennes (et de jour, s’il vous plait), et grâce à ma petite boite de la périphérie Nantaise, voici donc quelques clichés de l’extension du lieu.

Quant à mon bureau, je l’ai installé dès l’ouverture au rez-de-chaussée chez Bagel ‘n’ bagel ; café americano à 231 yens, pas super (le café). Puis, pour un changement de batterie, je me suis rendu au 6F, sur les coursives du bâtiment. Accès wifi (comme en bas), mais trop de lumière et du coup très vite mal aux yeux…

Et puis, le midi, j’ai déjeuné vous savez-où avec Boris, autre télétravailleur habitant pas trop loin de chez moi… Ca, c’est l’effet blog !

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