Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Kuromon Ichiba

Pour préparer notre réveillon, nous nous sommes rendus dans un marché couvert d’Osaka connu pour la qualité de ses boutiques : Kuromon Ichiba34.666331135.507017. Petite promenade en photo dans un marché japonais à la veille du shôgatsu.

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Rokko san

Il m’en reste des vacances super-extra, vous en reprendrez bien un peu ?

A Sannomiya, prendre le train local pour Rokko (dans les 200 yens), prendre un fou-rire qui ne nous quittera pas du séjour à cause d’un lycéen pris d’une crise d’éternuement, à chaque nouvelle explosion, il nous est de plus en plus difficile de cacher qu’on se rit de lui, prendre un fard collectif, lui comme nous, et descendre à la même station. Par hasard. Penser qu’il pourrait avoir envie d’en découdre, ce n’est pas le cas, juste de disparaître.

Puis un bus nous conduit au pieds du cable-car (200 yens puis montée-descente pour 1300 yens). Un train étonnant, en pente qui plairait assurément au petit. La montée nous fait découvrir Kobe34.691380135.195693 de toujours un peu plus haut dans les ballottements et les grincements de l’appareil. Le point d’orgue survient lorsqu’on croise le wagon qui descend, l’espace d’un instant on se demande un peu comment on va pouvoir se croiser sur ce rail unique. Il se dédouble.

En haut, une gare dans un style moderne d’il y a longtemps, son unique magasin à omiyage, ses distributeurs à boisson qui n’ont pas – justement – celle qu’on voulait (un jus à l’aloe), un petit temple à renards à côté, et la terrasse panoramique avec son café fermé. On décide de chercher à se perdre un peu dans les environs, découvrant ainsi derrière les piles d’un téléphérique un petit hameau accroché à flanc de montagne. On descend les escaliers où on croise un petit pépé visiblement inquiet qui nous dit que ça ne va nulle part. Je le rassure en lui disant que la vue est belle et qu’on compte prendre des photos au bout avant de remonter. Salutations distinguées.

Une fois de retour en bas, alors qu’un des bus arrive, deux japonaises plutôt très mignonnes nous indiquent que le bus arrive et qu’on doit prendre celui là (200 yens). Je pensais plutôt prendre l’autre ligne, après une brève discussion, elles ont raison, on monte ensemble. Avant notre arrêt elles se retournent dans le bus pour nous faire signe qu’on doit descendre. Merci bien, vous faites quoi ce soir ? (ah si je n’étais pas si timide…)

Arrivé à Umeda34.7025135.49793, je m’étais trompé sur le prix du billet du retour. La Miss est passé en trombe déjouant la machine qui s’est refermée après son passage, pour ma part, j’ai du faire l’appoint avant de pouvoir passer (dans les 300 yens pour le retour).

Et puis, comme toujours, 270 yens pour rentrer à la maison, bilan du jour : 4150 yens ; Ouch !

Bah, et les cartes, faut les réclamer quand j’y pense pas ! Le matin, l’après midi, la journée

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Pipelettes

A la nouvelle crèche du petit, il y a deux petites jumelles très mignonnes mais qui surtout ont la langue bien pendue…

Tous les soirs alors que je vais chercher le petit, elles viennent m’accueillir, une à ma gauche, une à ma droite et me posent des milliers de questions, en stéréo. Leur curiosité se porte en particulier sur le fait que ce ne soit pas la maman qui vienne chercher le petit : et elle est où la maman ? elle travaille ? elle travaille où ? un bureau par là bas ? elle est pas à la maison ? Vient ensuite des questions sur le goûter qu’aura le petit à la maison, des explications sur ce qu’elles ont fait pendant la journée, et plein d’autres choses qui me passent à côté, c’est assez… dense.

En fait, ça me fait l’effet d’une sorte de machine (infernale machine) de révision accélérée en japonais, quand je ne répond pas à l’une parce que je répond à l’autre, la question de l’une m’est reformulée à l’infini. Et pas question de répondre d’une ellipse, non, il faut une réponse satisfaisant la curiosité des demoiselles.

Aurais-je mis un pied en enfer ?

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Résolution

– Alors, tu sais, aujourd’hui c’est un jour spécial, on a changé d’année…
– Han…
– Et qu’est-ce que tu veux faire cette année alors ?
– …
– Tu veux faire quoi cette année ?
– Furansugo.

Voilà, la résolution pour 2008 du petit est de travailler son français. A 3 ans, il y a des résolutions qui laissent sans voix !…

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En attendant David

Suite de la petite série sur la blogger party avec David du site lejapon.fr

Petit flash back : avant d’arpenter les abords d’Osakajo, nous nous sommes rencontrés avec David à la gare de Umeda34.7025135.49793, en attendant que son train n’arrive, j’ai profité du temps qu’il faisait et du temps que j’avais pour prendre quelques autres photos du quartier.

Umeda est un des grands coeurs d’Osaka, d’ailleurs, la station JR (Japan Rail, l’équivalent de la SNCF) qui porte le nom de la ville se trouve ici.

L’ambiance ici est effervescente, la traversée de la gare est une véritable course d’obstacles, du monde déboule de partout en cortèges serrés et c’est celui qui montre la détermination la plus ferme qui passe en premier.

Le quartier est aussi en pleins travaux, dégageant grandement la vue sur les entrepôts JR, pour le plaisir de l’amateur de structures métalliques que je suis (à chacun ses petites faiblesses :).

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Lock’n’loll

Hier, j’avais rendez-vous avec le gratteux rencontré samedi dernier dans un magasin de Shinsaibashi34.675142135.501320, pour jouer un peu ensemble. J’ai joué comme une patate ça revient pas aussi facilement que le vélo…

On s’est donné rendez-vous à la Gare de Tennoji34.646625135.513095 pour se rendre au Studio que j’avais déjà pris en photo il y a quelques temps, sans savoir que je finirai un jour par entrer par cette petite porte discrète (là où c’est écrit E7) qui ouvre sur un escalier à pic. Bon, mais je prends tellement de photo aussi, qu’on ne peut pas vraiment parler de coïncidence…

Sur le chemin entre la gare et le studio, on a un peu discuté et quand je lui disait que j’étais Français, il me lance un « bonne joue » dont je sais par expérience qu’il faut entendre « bonjour ». Là me vient l’idée de lui apprendre son second mot de français, plus approprié à l’heure avancée :

– (…) là, on dit « Bonsoir »
– Bbwwaaaaaahhhh ?

Ok, j’ai du mal articuler, je retente :

– « Bonsoir »
– Beuuwaaah ?
– Euh… Bon-so-a-lou
– Beuusowaaahhh…

Et si je donnais des cours de français moi 🙂

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Osaka, cheap

Alors que les cigales s’énervent un peu en bas de chez moi, dimanche dernier, timidement et crescendo depuis, je vous emmène aujourd’hui à Osaka pour une nouvelle journée de ces vacances bien sympa.

Au sixième jour, j’avais projeté le lac Biwa, et puis, sentant les cordons de la bourse se tendre, on a finalement opté pour une journée cheap à Osaka. Une journée cheap à Osaka, ça commence par l’achat d’une carte de métro à la journée, 850 yens. Avec ce sésame en poche, on peut aller à peu près partout en ville et trouver de quoi s’amuser.

Premier bref arrêt à Umeda34.7025135.49793, pour retourner comparer rapidement les prix des lecteurs multimédias, et puis marcher jusqu’à Yodoyabashi34.693003135.500950 en prenant un autre chemin. Là prendre le métro pour se dire qu’on aura bien rentabilisé la carte de la journée et gagner quelques minutes sur la descente vers Honmachi34.684816135.509834. Marcher un peu vers Shinsaibashi34.675142135.501320. Côtoyer la foule dans le passage couvert qui va à Ebisubashi34.668987135.501154. Faire un détour dans un pachinko pour en palper l’ambiance. Se dire qu’il faut être sacrément marteau pour y passer ses journées.

Arriver à Namba Parks34.661875135.502141 et manger d’un hamburger Hawaiien, 1000 yens environ. Faire un tour des boutiques à la recherche de cadeaux à remporter, en trouver, bien sûr, reporter les achats au lendemain et remonter vers Horie, un quartier branché d’Osaka, anciennement quartier industriel, pas très côté autrefois, petit à petit les anciens entrepôts sont réinvestis par les designers et les boutiques à la mode. On marche pendant un moment à côté de deux filles japonaises, très expansives, qui tiennent un discours surréaliste, fait de phrases courtes, sans lien évident entre elles :

« – Fait beau.
– Mal aux pieds.
– Ca, c’est vraiment Osaka.
– Vraiment, c’est ça Osaka.
– Un chat. »…

Poursuivre jusqu’au petit temple de Nishinagahori34.675804135.487250e et son bestiaire de pierre, renards innombrables, lapins obèses, drôles de lions qu’on croirait tirés d’une animation-collage des Monty Python avec sa bouche exagérément ouverte.

Et puis marcher jusqu’au Kyocera Dome, partiellement en travaux, passer au milieu des entrepôts de câbles, ceux de tuyaux, et rentrer en faisant la grande boucle par l’ouest : Tempôzan34.655168135.429496, Nanko34.636668135.413918, sans s’y arrêter, la ligne est aérienne et il se fait déjà tard.

Petite journée à petit budget : 1850 yens, c’est donc possible !

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Et j’aime assez mes six mois de Japon !

C’est maintenant l’hiver, et la bonne nouvelle, c’est que les jours commencent à rallonger. C’est aussi le signe que je suis au Japon depuis six mois (putain, déjà !!!) et qu’il est largement temps de publier ce nouveau post « J’aime / J’aime pas » à six mois, donc… C’est parti !

J’aime J’aime pas
  • Regarder les filles, même si c’est maintenant l’hiver (je me souviens qu’en France, en hiver, c’était pas trop ça)
  • L’euro à 155 yen
  • Mon autonomie et la liberté qu’elle apporte
  • Avoir toujours une photo dans l’appareil
  • Les restos qui coûtent rien
  • Me réveiller en me disant « tiens ! toujours là ! »
  • Pouvoir dire « wakarimasen » au gars de Yomiuri Shimbun qui sonne à la porte tous les 2 mois pour refourguer son journal en argumentant pendant 15 minutes « mais pour comprendre le japonais il faut le journal… »
  • Manger du fromage minuscule autant que coûteux sur des crackers, ça a un petit goût de luxe pas désagréable !
  • Les promenades du week-end
  • Commencer à comprendre ma ville, ses quartiers, son fonctionnement…
  • Le climat pas si pluvieux
  • Me dire toujours que, le japon c’est pas si cher que ce qu’on entend dire
  • Et de moins en moins les cyclistes ici (« Môô… Iyadawa !! »)
  • (Plus) les udon, au début j’aimais assez, je ne peux plus les avaler…
  • L’isolement du bureau et apprendre par hasard et après coup qu’un collègue nous a quitté pour un long arrêt maladie…
  • Le décalage horaire avec la France en hiver
  • Le regard en biais des obasan
  • Les biches des villes touristiques 😛
  • Les jackpots de Yamadadenki devenus radins (au début c’était 100 points par jour qu’on gagnait, maintenant tout juste 10 minables petits points qui donnent même pas envie de prendre le temps de s’y arrêter)
  • La nouvelle prof de crèche du petit (c’était mieux avant)
  • Me dire qu’un jour faudra rentrer

Et j’y ajoute les « J’aimerais bien » :

  • Avoir progressé en japonais
  • Avoir apporté dans mes valises de la laine de verre, du double vitrage Saint Gobain et des convecteurs electrolux
  • Pouvoir faire un saut en France pour faire un petit coucou aux copains quand j’en ai envie (j’ai entendu parler de dokodemo-doa, mais ça s’achète où ?)
  • Prendre des vacances bientôt…

Et pour ceux qui aiment comparer

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Fiction

Le 31 mars 2007, entre 12h10 et 12h15, Monsieur Ghismo, que faisiez-vous ?

Euh..

Va pourtant falloir nous trouver quelque chose.

Bah ça fait loin quoi…

Vos empreintes ont été retrouvées dans un endroit où vous ne pouviez pas vous trouver par hasard, vous devriez bien de vous souvenir de quelque chose.

Beh…

Répondez.

J’ai le droit à mon Picasa ?

5 minutes, pas une de plus.

Ah voilà, je prenais des photos dans les sous-sols des anciens bureaux de mon épouse pour pouvoir répondre à un billet de Kapoue huit mois plus tard. Vous avez raison, pour se trouver là, fallait avoir un sacré mobile. Mais heureusement pour moi, à l’époque, les empreintes vous ne me les aviez pas encore prise à la frontière, et vous ne m’avez pas retrouvé pour le méfait que je n’ai pas commis.

A partir d’aujourd’hui, les empreintes c’est pour tout ce qui ne porte pas un nom japonais, mieux vaut en rire.

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