Question anodine (en apparence)
Pourquoi est-ce que les jolies filles descendent toutes une station avant la mienne et qu’il ne reste plus alors dans le train que des vieilles avec leur sac à main sur les genoux ?
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Mon blog en français pour je ne sais pas trop quoi faire, mais on va trouver…
Pourquoi est-ce que les jolies filles descendent toutes une station avant la mienne et qu’il ne reste plus alors dans le train que des vieilles avec leur sac à main sur les genoux ?
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Le lundi soir je vais prendre mon cours de basse au K’s Studio34.604923135.472202.
Et au Studio K’s comme à peu près partout au Japon, on se déchausse pour rentrer. Chez K’s ils sont prévenant (à 3000 yens de l’heure, ils peuvent) et ils mettent à notre disposition des casiers dans lesquels on trouve des petits chaussons rouges qui doivent bien chausser du 52, qu’on substitue généralement par nos propres chaussures. La consigne est de 100 yens et on la récupère à la fin.
Comme beaucoup de gaijin, n’ayant pas pris l’habitude depuis tout petit de mettre et d’enlever mes chaussures 30 fois par jour, j’y passe un certain temps là où les japonais font ça en une fraction de seconde sans même y réfléchir ni se baisser.
Ce dernier lundi, après le cours, je récupère donc mes chaussures que je pose par terre du côté autorisé. Deux rockeurs dans la quarantaine me précèdent et je les entends discuter d’une voix qui colle à leur look : puissante et rauque. Et puis je comprend qu’ils parlent de mes chaussures « Kakkoi » dit l’un en les pointant du doigt (kakkoi, ça veut dire cool). Et puis, alors que je me baissait pour me chausser, l’autre garçon se baisse en même temps et prend ma chaussure droite en main, la retourne pour en voir la semelle, et là s’exclame « Yappari ! » (ce qui veut dire en gros, « Je le savais ! »). Puis, il repose ma pompe par terre sans rien dire d’autre. Entre temps je me suis relevé parce que je ne me voyais pas courir après ma chaussure à cloche pied.
Un peu surpris quand même, légèrement outré, mais surtout très amusé par la scène, je voulais ajouter quelque chose, que je les avais achetée à Namba34.663463135.501959, que, que… mais les deux gusses étaient déjà à la machine à café et avaient changé de sujet de discussion. Me laissant avec mes interrogations.
Mais pourquoi « Yappari ! » ? Qu’est-ce qui pouvait les intriguer à ce point avec mes pompes ?
C’est quand même bizarre ici parfois !
Il parait que le gouvernement japonais vient de changer avec son premier ministre. Il parait aussi que c’était prévu.
Moi par contre je l’ai appris par le biais d’un message laissé sur mon blog par une journaliste d’europe 1 qui voulait entendre les avis des français du japon sur le sujet. Moi, un avis sur la question je n’en avais pas trop.
Voilà, donc pour faire votre malin en soirée, vous pourrez dire pour le plaisir de tous : « Le premier ministre du japon c’est plus Koizumi, c’est Abe (pronounced AH-bay selon l’associated press), Shinzo Abe, et à 52 ans c’est le plus jeune premier ministre depuis 65 ans ». Bon c’est vrai, c’est pas très facile à caser dans la conversation. Au moins vous vous ferez remarquer. Vous pouvez essayer une introduction du genre « et toi tu penses quoi de la politique nippone ? »…
Et puis, une petite photo prise à Osaka cet été qui montre que les colleurs d’affiches de Koizumi ont, sinon de l’humour, du culot.
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En général, quand les choses deviennent un peu compliquées, j’ai tendance à sournoisement lâcher l’affaire.
Par exemple, en France, quand on se dit un jour « tiens, faudrait que je change mes lunettes, les montures commencent à se craqueler, le vernis est parti, et – accessoirement – j’y verrai peut-être plus clair », et bien ce n’est pas ce jour là qu’on a sur le nez une prothèse oculaire flambant neuf. Non.
Ce jour là on se dit qu’il faut retrouver le nom de son ophtalmo qu’on a pas vu depuis 10 ans, on retrouve pas le nom, on se dit qu’on pourrait chercher dans le bottin mais ça aussi ça parait bien pénible, et puis si même on retrouvais le nom de l’ophtalmo, on sait qu’on prendra un rendez-vous pour dans pas avant 6 mois. Rendez-vous qui dure 15 minutes (et deux heures en salle d’attente). Et puis après il faudra courir les magasins et trouver la monture qui fera de vous un homme neuf. Et puis attendre de nouveau une semaine pour voir l’ensemble servi dans un étui moche en plastique qui fait du bruit quand on le referme (clap) et avec un petit tissus vert dedans pour l’entretien. Et ce n’est pas fini, après faut envoyer des papiers à la sécu, à sa mutuelle (éventuellement avant il aura fallu obtenir leur accord pour le remboursement), pour se voir rembourser 2€53 sur une paire de lunettes à 300€. Mazette.
Au Japon, c’est un peu plus simple.
D’abord on regarde les montures dans les magasins, quand on trouve la bonne, on appelle le vendeur, il n’est jamais très loin, et il aura signalé sa présence en orientant le miroir pour que vous vous voyez mieux, on paye, on passe l’examen des yeux, et deux jours après on passe prendre les lunettes, et si l’étui moche vous plait pas, vous pouvez même choisir parmi d’autres étuis tout aussi moches mais que vous aurez choisi. Bien entendu on n’attend pas à être remboursé, mais à partir de 4000 yens les deux paires (et pas forcément pour la même personne), verres compris (tant qu’on reste dans un degré de correction moyen), on n’hésite pas longtemps à refaire les lunettes de toute la famille.
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En revenant ce midi de la crèche avec le petit, nous sommes passé à côté d’un lieu très sympa où on jouait de la musique, et pas de la musique comme ça, non, du nectar qui m’a fait rebrousser chemin tellement ça sonnait bon à mes oreilles.
Le local est plein, on se délecte depuis l’extérieur, c’est vraiment très bon, je ne parviens pas à voir vraiment le groupe jouer mais j’entends du piano, de l’accordéon, une batterie, du chant, ça sonne.
Et puis une dame japonaise qui visiblement s’occupe du lieu m’invite à rentrer, j’essaye de lui dire qu’on ne va pas rester très longtemps non plus, et je lui demande si cet endroit est un café. Ce n’est visiblement pas le cas mais je ne comprend pas non plus ce qu’elle m’explique de la nature du lieu. Et me voyant en difficultés linguistiques, la dame japonaise (comme quoi, il existe aussi des obasan qui sont très sympathiques) me présente à Yannick.
Yannick qui est belge et parle français, m’explique que là ils jouent pour des handicapés, qu’ils sont deux groupes belges à tourner au Japon en ce moment, qu’ils rejouent le 29 au Kanadian à Tanimachi, qu’ils habitent actuellement à l’étage d’un troquet dans une vieille maison et que ça a l’air vachement bien leur squat. Et puis Daniel (c’est écrit sur son badge en katakana : danieru) nous a rejoins au moment où je m’apprétais à rentrer parce que je sentais le petit qui poussait dans mon dos pour réclamer son nyunyu (son lailait)…
En tout cas, le 29, j’essaierai d’aller les voir au Kanadian (à partir de 20h, 2300 yen). Vraiment c’est super bon ce qu’ils font, et si vous êtes dans le coin, faut aller les voir !
Et quelques petits liens sur le web en plus du flyer que m’a remis Yannick et que je viens de scanner :
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Vous l’aurez peut-être remarqué, google map offre désormais des cartes hybrides (satellite plus carte routière) pour Osaka et sa région. Et ce depuis aujourd’hui ou hier, ça ne marchait pas avant (on n’avait que les images satellite ou les cartes routières mais pas les deux ensemble). Et c’est pareil dans google earth, ce qui rend la recherches de lieux bien plus facile (et charge beaucoup les cartes dans le même temps).
Et voilà qui me permet sans rien faire d’incrémenter le numéro de version de ma « G(hism)éo Localisation »
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Nous sommes allés ce week-end faire une petite visite en famille au cimetière. Celui çi se trouve à Nara34.683793135.835669, en rase campagne. Et à cette période de l’année, tout le long de la route, les champs de riz rayonnent d’éclats verts. La récolte est proche.
Et c’est la première fois que je voyais du riz pour de vrai, avant qu’il ne soit scrogneugné, et mis en sachet cuisson 10 minutes. La première fois aussi que je voyais ce genre d’araignée.
Depuis que je conduis le petit à la crèche, je peux voir sur ce parking ces deux fauteuils usés qui se tapent la discute.
Rien de très énergique, pas d’effusions verbales, ces deux amis savent rester discret, Tellement discret que personne ne semble plus y préter attention. Depuis un bon mois, il n’ont pas bougé d’un pouce, même place, même position… En m’approchant un peu j’ai pu voler quelques morceaux de leurs chuchotements. Et bien entendu que peuvent se raconter deux fauteuils de bureau d’autre que des histoires de fesses ?…
« – (…) et le bureau du troisième ?
– le 317 ? m’en parle pas ! quelle chaleur ! à crever ! mais encore c’était rien en comparaison de Satô san du 424, lui mangeait des gyôza au petit déjeuner !
– Wow, dur. T’as pas eu une vie facile toi !
– Ah ça non ! Regarde comment ils m’ont passés au scotch ! Et dire que toi tu t’es tapé toutes les minettes du service…
– Oh que oui ! En parlant de scotch, je t’ai parlé de la fille du 114 ? Ah ça ! quels moments heureux j’ai passé (…) »
Et voilà, encore une fois je ne cherche plus à comprendre ce qui aura amené ces fauteuils ici, pas plus que ce qu’ils y font encore !
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Nous sommes allés hier soir au Maruzen de Namba34.663463135.501959. Et j’y ai trouvé quelques magazines qui m’étaient jusqu’alors inconnus et que je trouve vraiment interessant (les deux premiers tout du moins).
Le premier : Kansai Time Out offre l’agenda culturel en anglais de tout ce qui se tient dans le Kansai. C’est très complet, et ça donne plein d’infos sur les lieux où il se passe des trucs (voilà de quoi répondre au « j’aime pas dire tiens, on pourrait aller où ce soir, et rester à la maison parce qu’on n’en sait rien »).
(300 yens)
Le second : Hiragana Times est un petit canard présentant ses sujets à la fois en anglais et en japonais (avec la lecture des kanji). Et ça je pense que ça sera bon pour me faire un peu progresser.
(390 yens)
Le troisième : Kansai flea market est un journal de petites annonces classifiées allant des appartements à louer, aux cours de langues en passant par l’inévitable case courrier du coeur.
(gratos et online)
Le dernier, Kansai Scene Magazine est également un journal de petites annonces.
(gratos et online)
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Cette semaine, j’ai rencontré Thomas de la rivière aux canards et c’était bien sympa. Il m’a conduit dans un resto indien très cool où la serveuse lui faisait de l’oeil. Il est tellement sympa qu’au moment où je lui offrais quelques bonbons en cadeau, il m’a même proposé sa caméra. Bien entendu, je lui ai dit que c’était trop et il a fini par retrouver la raison.
Et à défaut d’une photo souvenir, j’ai pris quelques images pendant la promenade digestive qui me menait de Ogimachi34.703676135.509598 à Umeda34.7025135.49793.