Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Le bruit du frigo

… se fait entendre dans ma cuisine. Il nous a ete livre hier avec la machine a laver.

Edit du 21/07 : Belle machine à laver verte qui en plus de laver, crée des ions d’argents pour, euh, pour…

Du coup on a pu ce midi acheter des glaces aux filles a la Chateraisé, et ca c’est bien cool.

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A sa mémère

Il faut bien rappeller que la taille du caca n’est pas en rapport avec la taille de la bestiole. Des très petits chiens savent aussi faire des très gros cacas. Si il n’y a pas de caca dans les rues, c’est que les propriétaires se promènent avec des sacs et qu’ils ramassent la production quotidienne de leur toutou. Si on peut le faire ici, ça doit pouvoir se faire ailleurs !

Ici point de caca dans les rues, pourtant, des toutous microscopiques, tremblottant, toilettés à outrance, habillés (à la mode), teint en rose, avec froufrous et noeud-noeuds dans les cheveux, c’est l’accessoire de mode qui vient en complément idéal de la besace estampillée LV. Et cet accessoire de mode peut aussi se promener en poussette et porter des lunettes de soleil… après tout, le ridicule ne tue pas.

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Et pour le moment, des yeux de poulet

La première fois que j’ai dégagé ce mot « toriaezu » d’une discussion entre japonaises, je me suis dit que ça voulait peut-être dire « yeux de poulet » (tori c’est oiseau, et aezu, je pensais que c’était le eyes anglais japonisé). Alors j’ai demandé si j’avais bon, et ça a tellement fait marrer mes japonaises et pendant tellement longtemps que j’ai compris que ce n’était pas le cas. Il y a des fois, on ferait mieux de la boucler…

Toriaezu, ça signifie « Pour le moment », « d’abord », et c’est un mot très usuel qui ressort dans toutes les conversations. Aujourd’hui, je le sais bien ce que ça signifie. Mais l’erreur que j’ai fait il y a déjà longtemps m’est resté imprimée. Si bien qu’à chaque fois que j’entends ce mot je pense d’abord à des yeux de poulets. Et je vous assure que l’image d’yeux de poulets qui vous fixent pendant que vous vous concentrez pour comprendre ce qu’on vous dit, ça a de quoi perturber les plus imperturbables. Le temps que mon esprit remette le sens véritable, la discussion a avancé de 3 phrases, rendant vain tout espoir de raccrocher les wagons pour un gaijin pas très doué en langues comme moi.

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Andon à Tokyo, designer’s ryokan

J’avais rédigé cette petite note sur l’hôtel où on s’est arrêté pendant les quelques jours passés à Tokyo35.673718139.697556 de ces jolies vacances, sans pouvoir y laisser de photos ; je la reprend pour vous, illustrée, ça pourrait intéresser les candidats au voyage Tokyo35.673718139.697556ite.

Ce ryokan (hôtel de type traditionnel) m’avait été recommandé par Thomas. Pas trop cher, dans les 8000 yens la chambre, et sur le concept de ryokan de designer. L’ambiance fait un peu penser à une auberge de jeunesse, on est accueilli par Tomomi qui parle français, anglais, et bien sûr japonais.

Les chambres sont (très) petites, à peine plus grandes que la taille des futons, il y a la télé et c’est à peu près tout je crois. C’est un hôtel de voyageur, si vous venez à Tokyo35.673718139.697556 pour passer vos journées dans la chambre, allez chercher plus haut dans les tours 🙂 Les commodités sont sur le palier, le tout est très propre. Il y aurait un jacuzzi, mais je n’ai pas eu le loisir de l’essayer, on rentrait assez tard le soir de nos promenade dans Tokyo35.673718139.697556.

Il n’y a pas de lit, on dort sur les futons posés sur les tatamis. A la japonaise. Ce n’est pour autant pas du tout inconfortable, mais les personnes âgées, auront peut-être du mal à se relever.

Le petit déjeuner est en supplément mais est plutôt copieux. On mange dans la salle à manger commune du rez de chaussée. Tout le monde ici est voyageur, d’un peu partout de par le monde et ça donne une vraiment très bonne ambiance, le staff aidant largement en ce sens.

L’hôtel n’est vraiment pas très loin de la station de Minowa35.729513139.791412, mais l’hôtel est un peu excentré au Nord de Tokyo35.673718139.697556 ; Asakusa35.711195139.796398 est accessible à pieds cependant, mais pour se rendre à Shibuya35.659597139.702392, par exemple, il faut traverser toute la ville. Les environs de l’hôtel sont assez sympa, c’est un quartier résidentiel, il y a un bar avec de la Guinness pression et des affogatos, quelques restos, des combini, mais j’ai apprécié m’y balader le soir venu.

Bon, mais on passe un vraiment excellent moment dans ce lieu, le personnel est vraiment extra, la déco est soignée, le bâtiment en lui même est intéressant pour son architecture, et à ce prix là, on ne regrette rien… on prévoit même d’y retourner la fois d’après !

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Réseaux suspendus

En remontant un peu plus au Nord, depuis le musée, on retombe très vite sur Nishi-Umeda34.699072135.492324, et le tissus urbain se densifie très rapidement. Des cup-ramen géants sont posés sur les toits, fumants comme s’il créaient les nuages, les buildings s’enchaînent, d’autres se reflètent à la manière d’une peinture impressionniste dans l’ondulation des vitres d’en face.

Bientôt le ciel se zèbre de voix rapides, certaines passent même au milieux des immeubles.

On se dit parfois qu’on aura tout vu.

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Etre à côté de ses pompes

Le lundi soir je vais prendre mon cours de basse au K’s Studio34.604923135.472202.

Et au Studio K’s comme à peu près partout au Japon, on se déchausse pour rentrer. Chez K’s ils sont prévenant (à 3000 yens de l’heure, ils peuvent) et ils mettent à notre disposition des casiers dans lesquels on trouve des petits chaussons rouges qui doivent bien chausser du 52, qu’on substitue généralement par nos propres chaussures. La consigne est de 100 yens et on la récupère à la fin.

Comme beaucoup de gaijin, n’ayant pas pris l’habitude depuis tout petit de mettre et d’enlever mes chaussures 30 fois par jour, j’y passe un certain temps là où les japonais font ça en une fraction de seconde sans même y réfléchir ni se baisser.

Ce dernier lundi, après le cours, je récupère donc mes chaussures que je pose par terre du côté autorisé. Deux rockeurs dans la quarantaine me précèdent et je les entends discuter d’une voix qui colle à leur look : puissante et rauque. Et puis je comprend qu’ils parlent de mes chaussures « Kakkoi » dit l’un en les pointant du doigt (kakkoi, ça veut dire cool). Et puis, alors que je me baissait pour me chausser, l’autre garçon se baisse en même temps et prend ma chaussure droite en main, la retourne pour en voir la semelle, et là s’exclame « Yappari ! » (ce qui veut dire en gros, « Je le savais ! »). Puis, il repose ma pompe par terre sans rien dire d’autre. Entre temps je me suis relevé parce que je ne me voyais pas courir après ma chaussure à cloche pied.

Un peu surpris quand même, légèrement outré, mais surtout très amusé par la scène, je voulais ajouter quelque chose, que je les avais achetée à Namba34.663463135.501959, que, que… mais les deux gusses étaient déjà à la machine à café et avaient changé de sujet de discussion. Me laissant avec mes interrogations.

Mais pourquoi « Yappari ! » ? Qu’est-ce qui pouvait les intriguer à ce point avec mes pompes ?

C’est quand même bizarre ici parfois !

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Deux ans

C’était ce week-end le second anniversaire de notre arrivé au Japon. Et… pfff ce que ça passe vite ! Quand on pense que désormais dans moins d’un an on sera de retour en France… ça donne plus que jamais l’envie de mettre des élastiques aux aiguilles du temps. Et j’en profite pour refaire un petit survol de ces douze derniers mois. Images non contractuelles, ne cherchez pas de lien entre les images et le texte, ni entre les images, il n’y en a pas.

Il y a un an, presque exactement, on vous annonçait une grande nouvelle qui allait bien chambouler la suite, on s’invitait au mariage des renards, on se promenait dans mon quartier la nuit, on fêtait le 14 juillet entre Osaka et Kyoto34.986796135.758678, on reprenait le rythme des matsuri estivaux, et j’adorais ce pays !

Il y a un an, on jouait avec le feu, je découvrais des fonctions cachées de mon nouvel appareil photo, et Jiji m’avait confié son gros zoom. Il y a un an je parcourais Nara34.683793135.835669 et Kyoto34.986796135.758678 et c’était vraiment l’été, je me rafraîchissais à l’ombre des portes de Fushimi Inari34.967205135.772846, je rêvais de m’étendre sur la mousse avant de philospher en chemin, et le petit en apprenait tous les jours et moi avec lui ; il avait bientôt 3 ans.

Il y a un an, c’était les championats d’athlétisme tout près d’ici.

Il y a un an, on découvrait la plage sous ce pont, il y avait des dimanche matin, où on pensait à partir en quête de la forêt de bambou qui s’était défilée tant de fois avant, et le soir, au Soz bar, on perdait un peu la raison. Il y a un an, je perdais souvent la raison. J’ai même réussi une fois, une fois seulement, à arrêter le temps. Il y a un an, je cherchais un groupe que je cherche toujours.

Il y a un an aussi, je vous racontais mes vacances de mai.

Il y a un an, on mangeait un curry chez la famille Adams, avant de s’interroger sur le système routier local. On coupait la pierre, on regardait faire les cents pas, on revenait de l’est. Et puis on nous gâchait un peu la fête aussi, ça ne s’est pas arrangé, pas du tout.

J’ai pu aussi voir La Toute Petite quand elle était encore plus petite que toute petite.

Il y a un an, l’automne est resté chaud jusqu’en novembre, on a parcouru Kyoto34.986796135.758678 de jour comme de nuit. On a fait monter la température encore un peu plus, pour revenir à plus de sagesse et même trouver un peu de quiétude. Noël est vite venu, le petit ne s’en doûtait pas encore trop, mais nous qui savions, on en a bien profité jusqu’au derniers instants, et encore un peu plus, profitant des prolongations. Et La Toute Petite s’est jointe à nous.

Il y a un an aussi je vous promettais un voyage en Tchin Tchin Densha, mais qui s’en souvient encore ?

Et puis, il y a eu les résolutions de début d’année, et le grand bouleversement. Le petit se lançait dans l’industrie automobile, moi je prenais un mois de retard, avant de retourner aux salons auto, sans trop expliquer pourquoi, du moins au début.

Le petit faisait des économies, jouait au gentleman, et avait de très jolies copines, pendant que l’horizon changeait. La toute petite pendant ce temps se faisait connaître des dieux et jouait à cache cache avec les démons, à l’abri de son grand arbre.

Et on est rentré quelques semaines en France.

Au retour, on a changé de téléphone, et recherché un tigre, longtemps. On a trouvé bien d’autres choses, mais pour le tigre il aura fallu attendre un peu. Le petit en a profité pour faire ses classes, et même visiter la maison de Totoro, voir des tigres autrement plus sérieux que ceux du centre ville, pendant que les grands se convertissaient en chasseurs d’épices. Et j’ai une PlayStation ainsi qu’une GameCube dans mon salon, ça s’arrose !

Un an, ça donne le tournis quand on se repenche dessus…

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Mise au vert

Ce week-end on voyage ! On part à Tsuwano34.479392131.759033, dans le Shimane-ken. Oui oui, en pleine cambrousse, là où y’a même pas d’internet haut débit. Incroyable.

Et on va rendre visite aux ookii baba et jiji ainsi que quelques ojisan et obasan du petit (de la famille quoi).

Ca représente quelques heures de trajet et on devrait y arriver à la nuit tombante. Pour y parvenir, moitié train, moitié voiture de location, et sans bagages, car au japon, comme on le faisait remarquer sur itadakimasu, on sait voyager sans ses 60kg de change pour trois jours, ceux çi sont partis par transporteurs en milieu de semaine.

Et j’ai aussi pour vous quelques photos de Tsuwano34.479392131.759033 de mes précédents voyages, ainsi qu’un petit article écrit pour l’association Atlantique-Japon. A mardi !

Tsuwano depuis le chemin qui mêne au temple dans la montagneOhanami à Tsuwano

Histoires de cul

Depuis que je conduis le petit à la crèche, je peux voir sur ce parking ces deux fauteuils usés qui se tapent la discute.

Rien de très énergique, pas d’effusions verbales, ces deux amis savent rester discret, Tellement discret que personne ne semble plus y préter attention. Depuis un bon mois, il n’ont pas bougé d’un pouce, même place, même position… En m’approchant un peu j’ai pu voler quelques morceaux de leurs chuchotements. Et bien entendu que peuvent se raconter deux fauteuils de bureau d’autre que des histoires de fesses ?…

« – (…) et le bureau du troisième ?
– le 317 ? m’en parle pas ! quelle chaleur ! à crever ! mais encore c’était rien en comparaison de Satô san du 424, lui mangeait des gyôza au petit déjeuner !
– Wow, dur. T’as pas eu une vie facile toi !
– Ah ça non ! Regarde comment ils m’ont passés au scotch ! Et dire que toi tu t’es tapé toutes les minettes du service…
– Oh que oui ! En parlant de scotch, je t’ai parlé de la fille du 114 ? Ah ça ! quels moments heureux j’ai passé (…) »

Et voilà, encore une fois je ne cherche plus à comprendre ce qui aura amené ces fauteuils ici, pas plus que ce qu’ils y font encore !

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Visite faite à Piccator en ses terres

C’est à 10h que j’arrive en gare d’Umeda, accueilli par le « o-ha-yo-go-za-i-maaaaa-su » du staff d’une boutique de mode. Tout les matins il doit en être ainsi, le personnel de la boutique remercie le client potentiel d’une salutation coordonée à inclinaison de 82°. Le client potentiel, hier, c’était moi, surpris d’avoir été hélé de la sorte (et quelques centaines d’autres, habitués)…

Un peu après dans le train, un petit pépé entre avec un caniche abricot dans un sac, provoquant instantanément un vent d’admiration kawaïste dans tout le wagon. Ce qu’elles étaient contentes ses obasan voisines d’avoir été élues pour pouvoir caresser le doux animal. Celle de gauche surtout, qui pendant tout le voyage n’en pouvant plus, affichait un sourire jusqu’aux oreilles et, à chaque 10 secondes, hochait la tête d’un mouvement volontaire pour appuyer ses « Ne ! Kawaii ne ! » envoyés un coup à gauche, un coup à droite, un coup au milieu pour obtenir le consensus du reste du wagon. Le toutou, son maître et ses voisines sont descendus au même arrêt, et je pense qu’avec quelques années de moins, ce beau monde aurait probablement fini dans un love hotel voisin tant l’excitation était palpable ! 🙂

Deux petites anecdotes sur le chemin qui me conduisait hier à Kobe34.691380135.195693 où j’ai passé la journée avec Piccator. J’ai un certain nombre (un nombre certain) de photos et cette nouvelle blogger party pourrait bien générer quelques posts cette semaine…

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