Epanadiplose

Non, t’es encore sur tes vacances de mai Ghismo ??

Il fait moche, et c’est le dernier vrai-jour de vacances. On n’a plus trop d’autre chose à faire que de penser acheter des cadeaux pour le retour.

Le midi quand même, on mange des hamburgers à l’avocat, parce que même si ça fait pas trop japonais, c’est bon. Et puis dans l’ordre : Denden-town, Namba Parks34.661875135.502141, Soz-store, Namba34.663463135.501959, Shinsaibashi34.675142135.501320, et quelques unes des choses qui étaient au programme comme par exemple, manger des anmitsu dans un café très apprécié de baba. On y est accueilli très fraîchement par l’obasan qui fait le service, ça change de quand Baba est là. On ne m’y verra plus.

Le soir, alors qu’on se dirigeait vers un dernier restaurant de sushi, le ciel s’est paré de beaux ocres brillants, comme pour rendre hommage et tirer son chapeau à la miss chaussée d’or, venue goûter un peu de Japon.

Demain c’est le retour, des dizaines d’heures de voyage, des p’tits bouts à bisouiller à l’arrivée. Et puis, ton départ, la fin des vacances, le retour à la vie pour de vrai, c’est trop déprimant, autant le laisser au conditionnel, comme si c’était demain et que ça n’est encore jamais arrivé.

On pourrait aller prendre un taxi pour Sumiyoshi34.613312135.486767, faire un dernier petit tour au temple, tirer des omikuji plutôt pas mauvais, assister à un nouveau mariage, tout comme au premier jour des vacances. Et prendre le rapi:to tous ensemble, le petit va adorer un beau train bleu comme ça avec des hublots géants et ronds, il pourrait même en demander un pour son anniversaire, chez Donkichote ils en ont un stock.

A l’aéroport, on pourrait manger d’un curry japonais dans une gargote moyenne, et surtout prendre des purikuras, plein, pour qu’on rigole bien jusqu’au bout avec ces nœuds papillons débiles, ces chats sur les épaules et ces étoiles ridicules. Te voir partir derrière les vitres et puis rentrer dans un bus avec des voyageurs qui arrivent les yeux grands ouverts, d’autres qui rentrent les yeux humides, et d’autres enfin qui scrutent les avions dans le ciel pour essayer de te voir au hublot.

Mais qu’est-ce qu’on aura pu rigoler quand même ! Tu reviens quand ?

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Atô kchhhhh, crrrrr âtôgomasushhhhh

Dans la série des vacances rayonnantes, on en était à jouer à cache cache avec les bus, mais, et ensuite ?

Ensuite, re-bus, direction Ginkakuji35.026605135.798064 cette fois çi (le temple d’argent). On ne se fait pas d’illusion, il sera fermé, mais j’ai cru comprendre que le chemin de la philosophie y arrivait… et si il y a bien quelque chose à voir à Kyoto34.986796135.758678, c’est bien « Le chemin de la philosophie ». Moi, je ne pensais pas connaître le chemin de la philosophie (la honte), et je ne voulais pas que cette ignorance rejaillisse sur la miss.

On s’y dirigeait sans histoires jusqu’à ce qu’en cours de route, le chauffeur nous invite à descendre, au milieu du trajet, comme ça, sans trop de raison, une course urgente peut-être… Les bus à Kyoto34.986796135.758678 ne nous auront pas laissé une image impérissable cette journée là. La prochaine fois, faudra essayer en vélo…

Le bus suivant arrive et son chauffeur devait être très grippé car il avait une façon très particulière de s’adresser à nous dans son micro, en lieu et place de « Arigatô gozaimasu », on avait à chaque passager descendant de sourds « ‘atô kchhhhh », « aa tttsssss », « ‘to kssss », « crrrrr âtôgomasushhhhh ». Forcement, fou rire de deux français au fond du bus à chaque arrêt, et aussi un peu entre les arrêt… Ne pas se regarder, surtout. Le problème, c’est qu’il arrive un moment où il faut descendre, et sans pouffer.

C’est à la nuit tombante qu’on entreprend notre chemin de la philosophie, de bout en bout, parce que pendant ces vacances on ne fait rien à moitié.

En cours de route, un petit creux nous prenant, on attend devant un café qui exhibe en devanture des gâteaux sympas. Mais il est 18h01 et les gâteaux seront remballés, on ne nous les vendra pas ; bras croisés en signe de refus. On philosophera le ventre vide.

Le retour se fait par la rivière aux canards, Demachiyanagi, 400 yens, repas trop copieux qu’on ne pourra pas finir, dans les 1000 yens puis 270 jusqu’à la maison.

Grosse journée. 5080 yens. On n’a jamais été aussi près de la fin.

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Prendre ses jambes à son cou

Ca continue encore un tout petit peu les vacances rayonnantes de mai, si ça vous dit.

La forêt de bambous, c’est par là, pensait-on… ce temple là, a l’air sur la route… Il fait chaud, le temple est payant, l’entrée est à l’autre bout… tant pis pour les bambous, cette fois encore.

On décidera d’utiliser notre carte à la journée et de prendre un bus pour Kinkakuji35.039536135.728423. Les bus à Kyoto34.986796135.758678, c’est un peu comme à Nantes, il en passe pas si souvent, surtout à Arashiyama35.013021135.680122, il vaut mieux regarder les horaires avant de planifier son trajet, habitude qui m’était totalement passée depuis que je suis ici. Ici, les trains, les métros sont toujours là au moment où on arrive. On patiente longtemps, longtemps, une première fois, changement de bus, patienter à nouveau une seconde fois, et descendre un arrêt avant Kinkakuji35.039536135.728423 pour visiter d’abord Ryoanji. Je me souvenais que ça se faisait très bien à pied.

Seulement, ce n’était pas Ryoanji, pas du tout, j’ai mal lu ma carte en japonais. Et ce temple nous rappelle que les temples ferment tôt à Kyoto34.986796135.758678, il est à peine 16h et déjà le guichet est ici fermé. Un peu de stress.

Vite, prendre ses jambes à son cou, on part à pieds vers le temple d’or, puisque ça se fait à pieds, que ça ne doit pas être si loin et que les bus, on l’a constaté, sont rares. Pas de chance, le bus nous dépasse juste un peu plus loin, l’air narquois, il fait chaud, pas de Kinkakuji35.039536135.728423 en vue, la loose.

Je me suis bien planté avec ma carte. On décide de s’arrêter à une station pas mal plus loin, je demande à une lycéenne où attendre le bus… en face me dit-elle. Traversée dans les clous au feu vert rare et court. En face je redemande à un chauffeur, pour me voir répondre « c’est de l’autre côté »… Retraversée dans les clous au feu vert court et rare. Bien sur, le bus part, sans nous. Et en plus il fait chaud. Bien chaud. Je l’ai déjà dit peut-être.

En arrivant au palais d’or, on a un quart d’heure pour en faire le tour (400 yens sûrement)…. On croise deux français « Woh mais ça j’te dis, c’est d’la merde, d’la merde », désignant le pavillon d’or… marrant ces français, quand même… non, pas de la merde, de la feuille d’or 🙂

Pendant la visite, on suivra une japonaise, l’oreille collée à son téléphone portable. Visiblement, à l’autre bout, quelqu’un qu’on imagine très proche d’elle, la discussion est douce. Et on lui fait faire la visite, l’interlocuteur lui explique les lieux sans y être.

« On ferme » nous annonce-t-on pour rompre la quiétude du lieu.

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La montagne aux orages

Des vacances rayonnantes, il en reste encore un peu ?

Oui, treizième et avant dernier vrai jour de vacances, et aujourd’hui, c’est Kyoto34.986796135.758678. Depuis la maison, 270 yens vers Umeda34.7025135.49793 puis 390 yens avec Hankyu jusqu’à Kawaramachi. Cette fois ci, on a bien retenu la leçon de notre dernière virée à Kyoto34.986796135.758678 et on prend notre carte de bus à la journée, 550 yens, dans une petite boutique à la sortie du métro. La vendeuse nous tend les tickets, ainsi qu’un plan de Kyoto34.986796135.758678, en japonais. Je commence à déchiffrer autant que je peux le plan, quand, quelques secondes à peine après l’avoir déplié, un petit pépé nous aborde pour nous demander, en anglais, où on allait. Bonne question, on a des endroit où aller mais pas vraiment d’itinéraire précis. Je lui répond Kinkakuji35.039536135.728423 au hasard, c’est par là, suivez moi. En marchant, vite, on discute un peu, s’enquiert de où on vient et depuis combien de temps on est là, pour combien de temps encore, il nous déposera devant les abris bus, rebroussant alors chemin pour reprendre le cours normal de sa vie. Merci, beaucoup.

Changement de programme, de nombreux bus passent, jamais le nôtre, on finit par prendre le premier qui passe et qui finit sa course à Arashiyama35.013021135.680122. Ce trajet est vachement long et je me dis qu’on aurait mieux fait de prendre le train. Le bus est plein, et, pour la première fois que je suis au Japon, les gens sont courtois, les jeunes cèdent leur place aux vieux, qui s’assoient sans se confondre en excuses incessantes, ça a l’air normal ici. Kyoto34.986796135.758678 c’est vraiment autre chose qu’Osaka ! Les plus jeunes descendent par grappes, sans doute aux abords de leurs écoles, la moyenne d’age doit approcher les 84 ans au moment de descendre. De jeune, il ne restait plus que nous.

Aujourd’hui encore, je n’ai qu’un objectif à Arashiyama35.013021135.680122 : la forêt de bambous, pas trouvée la dernière fois.

On arrive enfin à proximité de la rivière et de ses montagnes bossues. On prend tout notre temps, le lieux est reposant, et on décide de partir à pieds par les petits chemins qui bordent la montagne avant de s’y enfoncer. Je lorgne sur les petites barques qui nous permettraient de rejoindre l’autre rive, mais ne sachant pas trop comment expliquer que je veux la louer sur la rive droite pour la laisser sur la rive gauche, je m’abstiens.

On suit le chemin quand un panneau nous indique au bout une vue breathtaking, en anglais, dans le texte. On sent le coup venir, mais on ne le verra peut-être qu’un fois, alors, beh, allons y ! 400 yens la vue breathtaking pour prendre en charge les réparations du minuscule temple en presque ruines qui est posé en haut de la colline. Les malins, ont trouvés un truc très con pour faire raquer tout le monde : le coup de cloche « gratuit », c’est écrit dessus là encore en anglais, et ce, jusqu’à trois coup par personne (faudrait pas non plus abuser). On va se priver, tiens, gon, gon, gon ! 🙂 Ainsi alertés, les moines ne vous laisseront aucune chance de repartir sans laisser votre monnaie !

Sur le retour, les barques sont toutes louées pour des groupes de collégiens qui cherchent à se couler, et arroser le plus possible le corset des copines. Bon, on a tous fait ça aussi, non…

On commence à avoir les crocs, pour nous ce midi, c’est zarusoba setto, très bon, et très léger, un peu plus de 1000 yens. En sortant du restaurant, je consulte les plans… Ah ! La forêt de bambous, c’est par là…

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Goûter Osaka la nuit

Ne croyez pas qu’après un si bon repas on soit rentré se coucher, c’est pas comme ça que ça se passe pendant mes vacances planantes de mai.

On s’est donc séparé du groupe après le repas, pour la première soirée en ville de mon hôte, la descente vers le sud passe par Shinsaibashi34.675142135.501320 et ses enseignes de luxes, on emprunte ensuite ce long shôtengaï qui descend jusqu’à Namba34.663463135.501959, en passant par Ebisubashi34.668987135.501154 et ses illuminations permanentes. En ce moment, le quartier est tout en travaux, mais en se faufilant habillement, on peut en profiter un peu.

On reste quelques temps dans le quartier qui a cette heure pulse un peu quand même. Des garçons, cheveux teints, mèches épaisses, look de héros manga recrutent, abordent les jolies filles, pour leur proposer… leur proposer quoi d’ailleurs ? On entend dire parfois que c’est pour leur proposer l’adresse de bars à hôtes, parfois pour leur offrir une soirée tout frais payé dans d’autres bars fréquentés par des garçons friqués. On entend dire, on n’a jamais trop su en fait ce qui se dit, ce qui se propose à ces instants. Ce qu’on sait, c’est que leur compagnie est bien pénible.

Il y a aussi ici le meilleur restaurant à Râmen d’Osaka, sorte de bouge qui peut faire peur, mais connu pour ses bols de nouilles, je n’y suis encore jamais allé, jamais osé.

Un peu plus à l’ouest, on tombe dans Dotombori34.668743135.498799, et c’est encore plus chaud qu’un peu plus à l’est. La rue aligne les hôtels, love-hotel pour la plupart, des restaurants à fugu aussi. Tout ça clignote, n’est pas toujours du meilleur goût. Un petit temple tente de sauver la mise, et il a du pain sur la planche !

On suivra tout le long une petite poupée, habillé et coiffée comme une princesse, très mignonne, très seule, trop sûrement, ça ne devrait pas durer.

Et puis revenir sur nos pas, repasser devant les Râmen, et filer au sud vers Namba34.663463135.501959. Namba34.663463135.501959, sa gare, grande comme l’hyper-centre de Nantes, sans doutes, mais sur plusieurs étages, et en sous sol aussi.

Depuis Namba34.663463135.501959, on remonte nord-ouest, vers Namba Hatch34.668370135.495800, où on prendra un Umeshu (alcool de prune) dans un bar très design, très vide, 400 yens.

Retour à la maison avec le dernier train, 270 yens.

4170 yens, et pourtant on fait attention.

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Les adresses de Jiji

On en était resté à Tempozan de tes vacances planantes de mai, mais, et après ?

Le soir approche rapidement, et le rendez vous d’avec Jiji aussi. On arrive à Honmachi34.684816135.509834 avec une belle avance, qu’on meuble avec un café, 300 yens, puis avec un tour dans le quartier, petit shôtengai animé, le temps de laisser attendre un peu Jiji quand même au pied de l’immeuble.

Ce soir, la spécialité du restaurant est le tofu ; tofu sous toutes ses formes, chaud, froid, solide ou presque liquide, accompagné de mille manières. Le restaurant est incroyable et situé à quelques dizaines d’étages au dessus du sol. On mange dans de petites pièces privatives, la porte pour y entrer doit faire 1m30, pour forcer les invités à se courber en signe d’humilité en pénétrant dans la pièce. Pièce privative, mais avec ici une vue sur la ville superbe, on est en plein centre.

Pendant le repas, Jiji prendra une photo de moi qu’il m’offrira très satisfait de lui, le surlendemain. Je suis sûr qu’il l’a photoshopée, en me grossissant le pif et en me faisant une mine rougeaude du plus bel effet.

Et, non, vous la verrez pas. Je l’ai brûlée :).

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Planer sur la ville

Toujours pas fini tes vacances planantes de mai Ghismo ?

Ca commence pourtant à sentir la fin, plus personne n’a trop d’argent, il y a les cadeaux à rapporter pourtant, alors on envisage la fin des vacances avec encore un peu plus d’attention portée au budget. Ce mercredi soir, Jiji nous invite dans un restaurant du centre, on décide donc de ne pas trop s’éloigner. Aujourd’hui, ce sera Osaka : Shinsaibashi34.675142135.501320, Tempôzan34.655168135.429496, Honmachi34.684816135.509834 et Namba34.663463135.501959 illuminé (oui, l’itinéraire, c’est du n’importe quoi, les vacances ont leurs raisons que la raison ne connait pas). 850 yens de carte de métro.

La journée commence entre Namba Hatch34.668370135.495800 et Shinsaibashi34.675142135.501320, un quartier un peu olé-olé où j’avais passé une partie de mon Noël dernier. Le midi, j’ai mené mon hôte dans un Jingiskan. Il s’agit d’une sorte de yakiniku (barbecue d’intérieur) mais à base de mouton, et ce serait une spécialité de Hokkaido. Un ami me disait que c’était pas très apprécié des japonais le mouton, que ça aurait un goût trop fort et que seuls les sauvages du nord pouvaient l’apprécier. Les japonais ont tord, c’est excellent, et je ne manque pas une occasion d’y retourner, moins de 1000 yens.

Et puis, on prend le métro vers Tempôzan34.655168135.429496, la ligne est en partie aérienne et j’apprécie toujours beaucoup le trajet qui file à l’ouest, laissant sur notre gauche le Kyocera Dome, puis le port avant de nous mener devant la grande roue de Tempôzan34.655168135.429496, à droite. L’excursion passe par des sommets, vertigineux, le port, ou un ojisan bizarre a décidé après quelques étirements bruyants de passer l’après midi à refaire la pelouse du parc à l’aide d’un club de golf, sans balle, motte par motte.

Tempôzan, c’est un endroit totalement artificiel, bâti sur une presqu’île, elle aussi artificielle, qui est tout orienté vers les loisirs : centre commercial (et le premier loisir des japonais, c’est bien de faire des achats), imitation de vieille ruelle japonaise pleine de petits restos pouilleux d’inspiration, pouilleux pour de vrai, à côté ou dans les étages, café Haagen-Dasz, magasin Hello Kitty, le magasin du takoyaki et ses bonbons sucrés-salés-poissonnés au takoyaki, grande roue, animalerie à l’entrée payante, musée ninja, salles de jeux, aquarium, petit cinéma où se tient le festival du film européen, embarcadère pour croisière en bâteau, imax, musée d’art Suntory (oui oui, le whisky)… Dur dur de ne pas dépenser dans une telle ambiance. 650 yens de glace, et beaucoup plus pour remplir la valise. On tient le coup.

On fait également un tour de grande roue (et j’apprends que c’est une des plus grande du monde, 110m), 700 yens, en semaine, l’après midi il n’y a pas grand monde, mais on arrive tout de même à monter dans la nacelle qui suit les trois autres clients de l’après midi. En s’approchant du sommet, la nacelle d’à côté et ses occupants se présente au même niveau que la notre, la fille, bleue, se tient le visage, a pas l’air bien du tout. Arrivé en bas, un employé a droit à son tour gratuit, lui, son balai et sa serpillière.

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Traîner des pieds

Ca tirerait pas un peu sur la fin tes vacances de mai Ghismo ? Un peu, si ?

Après trois denses journées passées à Tokyo35.673718139.697556, on a repris le chemin d’Osaka, de nouveau en Shinkansen, et cette fois ci, tous ensemble, le petit, mon épouse, notre invitée et moi même. Le matin nous n’avions pas encore les billets (13000 yens environ), que nous avons acheté, comme à Osaka, dans un comptoir de billets « d’occasion » à prix réduits de Ueno.

Le temps de faire tout ça, avec poussette, petit, et aussi pas trop l’envie d’aller trop vite sur le retour, ce n’est qu’en milieu d’après midi qu’on a remis les pieds à la maison.

Ce qui nous a laissé le temps de faire une petite promenade à pieds dans le quartier, longer la Yamatogawa, trouver le petit temple de la fête de l’été, avant que ce ne soit l’été, et continuer vers l’inconnu, à l’est, trouver un shôtengai, l’emprunter, ressortir à l’autre bout, y trouver les rails du chinchin densha, s’approcher d’un arbre qui a une odeur citronnée, demander à l’obasan, qui nous regarde faire en s’inquiétant si elle connait le nom de l’arbre, nous l’apprend, on l’oublie aussitôt, et on referme la boucle pour rentrer à la maison, au soleil couchant.

Dans ces endroits, les gamins arrêtent leurs vélos, oublient leurs ballons qui prennent une trajectoire libre, les oyaji vous suivent du regard sur 180 degrés, un gaijin ici, c’est tellement inattendu que ça leur fait leur journée.

Journée à 13000 yens de train, et environ 3000 yens en dépenses courantes (café, ekiben, restaurant coréen le soir)

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Regarder tomber la nuit

Eh, et ces vacances qu’on en voudrait d’autres des comme ça ? Ca continue encore ? Oui !?

Lors de mon premier voyage au Japon, j’avais passé beaucoup de temps à Shinjuku35.690903139.700260, j’y passais systématiquement pour sortir ou rentrer de mon point de chute tokyoite, et j’avais fini par presque apprivoiser cette gare tentaculaire, j’arrivais à peu près à m’y retrouver depuis l’intérieur pour me retrouver à l’extérieur (facile) et à la sortie espérée (moins facile).

Et ce sont des choses qui ne reviennent pas vraiment tout de suite. On est sorti un peu au hasard, et il m’a fallu un bon moment pour remettre les éléments ensemble. Par chance, on n’était pas trop mal parti, et très vite, la mairie se profilait au bout d’une rue. A partir de là tout s’est petit à petit réarticulé.

Les alentours de la mairie d’abord, puis les petites ruelles à Yakitori, sur des petits barbecue à charbon, incroyablement appétissant, mais en même temps un peu impressionnant quand on n’est pas soi même japonais, on ne se sent pas vraiment invité (mais la prochaine fois, tant pis, je m’y risquerai), et puis, le Donkihote labyrinthique, et les néons encore éteints.

Décider alors d’attendre la tombée de la nuit pour les regarder s’allumer. Prendre deux cafés (dans les 400 yens) dans une boutique de fringues, et ressortir au moment où tout s’énerve encore un peu plus, naviguer au hasard dans les ruelles chaudes de Shinjuku35.690903139.700260, laisser là où elles sont les voitures à vitres fumées, passer à côté des rabatteurs qui ne rabattent que les locaux, regarder les filles et se laisser submerger par les flux lumineux.

Shibuya n’est qu’à quelques stations en JR, en métro par contre, c’est plus compliqué, on fait une entorse à notre carte de métro de la journée (moins de 200 yens), pour y manger au Mos Burger, environ 500 yens (on peut faire mieux sans doutes, des conseils ?), chercher ensuite les shibuyettes, qui d’après l’ami vu à Yokohama35.453792139.632330 squattent les lieux en ce moment sur des peaux de bêtes, dans une ambiance cromagnonesque, sans succès. Où sont-elles ?

Sur le chemin du retour, faire à nouveau une halte à Akihabara35.698501139.772958, espérant y trouver le soir plus d’activité qu’au petit matin. Pas de chance, on arrive cette fois ci trop tard, hormis les grandes enseignes, tout est fermé, encore.

Pour faire durer un peu le plaisir d’être à Tokyo35.673718139.697556, après être rentrés à l’hôtel, on est ressorti pour chercher à se perdre alentours, faisant une pause comme la veille dans un troquet du coin, y prendre un affogato et une Guinness pression (environ 500 yens), duo assez déconcertant, et alors ?…

Et alors, journée à 8000 yens d’hôtel, et 4800 yens en dépenses courantes.

Pour ceux que ça intéresse, la carte du matin, celle de l’après midi, et de la journée

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Parcourir Tokyo

Et ces vacances qu’on en voudrait d’autres des comme ça ?

Ce dixième jour de vacances est le dernier jour passé sur Tokyo35.673718139.697556. Aujourd’hui, on a décidé de quadriller (survoler) un peu la ville et ses quartiers, avec une carte de métro à 700 yens en poche, et bien sûr pas trop d’itinéraire préparé à l’avance, on descend où ça a l’air bien, et puis on marche tant que ça reste bien, c’est à peu près la stratégie de la journée !

Première étape à Akihabara35.698501139.772958, il est encore un peu tôt, et hormis les grandes enseignes, tout est fermé. Quelques ouvriers travaillent sur des structures métalliques, derrière de petits filets, dans une lumière qu’on croirait travaillée pour une publicité Manpower. Un peu plus loin, une boutique sur de nombreux étages affiche en vitrine des costumes manga, ça a l’air marrant et surtout, c’est ouvert, on y pénètre pour découvrir en fait un sex-shop d’une taille encore jamais vue. Beaucoup de panoplies, parfois portées par des mannequins ligotés et suspendus dans les escaliers, des jouets en tous genre, des vidéos, enfin bon, je pourrais vous faire un dessin, mais je ne sais pas dessiner.

On poursuit la marche un peu au hasard et on passe par un endroit appelé Kanda quand me vint la révélation, ce temple qui est là, cette statue de Confucius, c’est… oui, on arrive à Ochanomizu34.703676135.509598 ! Ochanomizu34.703676135.509598, qui en plus de porter un nom rigolo est peut-être un des lieu de Tokyo35.673718139.697556 parmi les plus photographié, avec sa rivière, ses ponts en biais par dessus et une activité ferroviaire de tous les instants. Une rare percée dans la ville qui permet de voir alentours un peu plus loin que l’autre côté de la rue, forcement ça provoque des clic et des clac, clic-clac.

On reprend le métro pour Akasaka, le but étant de retrouver à pieds la direction de Roppongi35.659963139.729903 Hills. J’y était venu une fois il y avait quelques temps, et je ne me souvenais plus trop de ce à quoi ressemblait la tour. Et pour brouiller un peu plus les pistes, le quartier regorge un peu de tours toutes plus hautes, plus brillantes, plus tordues ou plus droites les unes que les autres… Ca a l’air d’être par là, on tente… C’est pas si près mais on fini par y arriver, je retrouve l’araignée géante d’en haut des escalators, mais le parcours de fleurs géantes de Takashi Murakami n’y est plus.

Après un resto indien (moins de 1000 yens je crois) en bas, le sommet de la tour (1500 yens) offre une vue vraiment magnifique sur tout Tokyo35.673718139.697556, un musée aussi, mais on a du rater une indication car, au moment où on pensait y pénétrer, on s’est retrouvé 50 étages plus bas, directement dans sa boutique au pied de la tour… une autre fois peut-être… D’en haut, on a essayé de repérer ce qu’on ira voir ensuite… ce sera la tour de Tokyo35.673718139.697556.

On n’est pas sorti très loin de la tour, mais elle se trouve tellement enserrée dans la masse urbaine qu’elle ne se voit pas de si loin. On était parti à l’opposé dans un premier temps, avant de trouver un poste de police, un jeune policier, son chef plus âgé, leurs indications à faire demi-tour et puis un petit bout de la tour en reflet sur un building.

Mais plus encore que cette tour Eiffel qui n’en est pas une, ces deux bâtiments comme gonflés, dont l’un donnait l’impression d’être une tour d’habitation, ont attiré notre attention.

De là, la tour est bien visible, on se dirige en sa direction, et un gardien posté là, sans même nous demander où on va, nous indique de « turn left », lui, savait où on allait, manifestement. La tour de Tokyo35.673718139.697556, quand on s’est tenu sous la tour Eiffel, c’est un peu décevant, sorte de tour de télévision au dessus d’un bâtiment rectangulaire.

On essaye de s’échapper de là, il y a des stations de métro dans toutes les directions, aucune vraiment proche, notre prochaine destination est Shinjuku35.690903139.700260… le mieux est sûrement de filer à gauche. On croise un autre poste de police, un plan, et vous allez où ? Shinjuku35.690903139.700260 ? Allez à droite. Sauf que à droite, c’était une station Toei. On marchera finalement jusqu’à Azabu Jyuban avant de reprendre le métro.

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