Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Mise au vert

Ce week-end on voyage ! On part à Tsuwano34.479392131.759033, dans le Shimane-ken. Oui oui, en pleine cambrousse, là où y’a même pas d’internet haut débit. Incroyable.

Et on va rendre visite aux ookii baba et jiji ainsi que quelques ojisan et obasan du petit (de la famille quoi).

Ca représente quelques heures de trajet et on devrait y arriver à la nuit tombante. Pour y parvenir, moitié train, moitié voiture de location, et sans bagages, car au japon, comme on le faisait remarquer sur itadakimasu, on sait voyager sans ses 60kg de change pour trois jours, ceux çi sont partis par transporteurs en milieu de semaine.

Et j’ai aussi pour vous quelques photos de Tsuwano34.479392131.759033 de mes précédents voyages, ainsi qu’un petit article écrit pour l’association Atlantique-Japon. A mardi !

Tsuwano depuis le chemin qui mêne au temple dans la montagneOhanami à Tsuwano

Tokyo, sous tous les angles

Après Tokyo35.673718139.697556 Nobody, je me suis arrêté sur Tokyo35.673718139.697556 Blackout puis Tokyo35.673718139.697556 Windows toujours du même auteur, Masataka Nakano, ainsi que sur Tokyo35.673718139.697556 Style de Kyoichi Tsuzuki.

Tokyo Blackout, est un livre qui vous présente la ville plongée dans le noir suite à une panne de courant. Incroyable me direz vous et vous aurez raison, il s’agit en fait des photos issues du film du même nom, réalisé avec trucages, donc. Malgré tout, ce livre reste intéressant, le passage en mode nuit de Tokyo35.673718139.697556 est très réussi et le livre présente aussi une belle série de portraits de nuit des acteurs, angoissés. J’ai regardé le film depuis, et… le livre est bien plus intéressant.

Tokyo Windows est par contre un deuxième gros gros coup de cœur et présente des photos de Tokyo35.673718139.697556, prises depuis l’intérieur des maisons. Et on retrouve dans ce livre le goût de la composition et tout le talent de l’artiste pour fixer Tokyo35.673718139.697556 sur pellicule. Environ 80 clichés chargés de surprise, tous aussi bons les uns que les autres, pour une visite originale de la mégapole. Un livre que je vous recommande chaudement.

J’ai également découvert grâce à un lecteur (merci Olivier), ce livre : Tokyo Style. Livre de photo au format poche, qui a existé en grand format (mais qui est désormais introuvable et collector). Et en le regardant, je n’ai pu m’empêcher de faire des liens avec Tokyo35.673718139.697556 Windows. Tout est très différent entre ces deux ouvrages : l’un sélectionne soigneusement ses clichés, l’autre donne dans la profusion, l’un se concentre sur le dehors, l’autre sur le dedans, … Et je trouve que les deux forment un bel ensemble.

Et tout est pour vous dans ma petite boutique, si le cœur vous en dit.

A propos de la boutique, il y a désormais sur les descriptifs des articles des petits boutons « Sharyos » (merci Julien pour l’info). Si vous avez été satisfait des services de GhismoForSale, et que vous avez envie de recommander ce qu’on y trouve, laissez vous aller, ça prend le temps d’une inscription gratuite au service, et ça me permet de m’offrir de nouveaux livres à vous proposer ensuite :)…

Ah mes amis, quelle déception !

Je sais pas vous, mais une telle enseigne, ça fait pas trop envie quand même… Au moins, on est prévenu, on sait à quoi s’attendre !

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Une nouvelle crèche pour le petit

Depuis hier, le petit a commencé à aller à sa nouvelle crèche. Les sensei (profs) sont prudents et préfèrent y aller progressivement, pour le moment, il n’y va qu’une grosse heure par jour. Je l’y conduis vers 9h et le récupère vers 10h30… là je l’emmène retrouver ses anciens copains. Ca lui fait des matinées un peu bousculées quand même.

D’autant que le petit s’est tout de suite fait à sa nouvelle crèche. Bien sûr il a un peu pleuré hier alors qu’on le laissait dans ce lieu alors presque inconnu, mais ça n’a visiblement pas duré, et une heure après, il jouait dans un coin de la crèche visiblement très content. Ce matin, c’était parti, plus de pleurs et au lieu de ça il a filé directement retrouver ses copains. En allant le rechercher, la sensei me disait qu’il a joué au densha et que visiblement il aimait bien ça. A bon ?? 🙂

Par contre quand il a fallu reprendre le vélo pour se rendre à la crèche d’avant, ça le branchait beaucoup mais beaucoup moins et il a fallu jouer de calins et de jus de fruits pour le convaincre…

Cette nouvelle crèche est conventionnée par la mairie contrairement à celle d’avant. Il s’agit malgré tout d’un établissement privé. Le prix de la crèche est basé sur les revenus, et actuellement ça nous coute rien (quand je vous dis que je suis ichiban bimbo), avec l’ancienne crèche on payait au mois 35000 yens (dont 20% de réduction sur le prix normal, parce qu’on avait reçu un coupon dans la boite aux lettres). Les listes d’attentes aussi sont gérées par la mairie, ce qui fait qu’on y entre pas comme ça en milieu d’année (et l’année scolaire au Japon commence en avril).

Je ne sais pas dans le détail ce que ça change d’être dans une crèche conventionnée, mais, on peut déjà constater que c’est un peu plus organisé. Le lieu est plus grand, il y a moins d’enfants, plus de sensei, et un trousseau complet à acheter avant de rentrer (composé d’une besace aux couleurs de la crèche, d’un petit cahier sur lequel les sensei mettent des tampons les jours où le petit est là, un autre sac pour les vétements, des bouquins…). Le petit fait partit du groupe des poussins (hiyoko). C’est mignon, mais je sais pas ce que ça apporte… peut-être une histoire de sensei référent…

A l’inverse l’ancienne crèche ne demande que peu de paperasseries pour y entrer. Ils font d’ailleurs aussi halte garderie, et on peut y laisser son enfant pour quelques heures ou la journée sans trop prévenir ni être tenu d’y aller régulièrement. Du coup, le nombre d’enfants présents est très variable d’un jour sur l’autre, et la base est déjà plus importante que celle de la nouvelle crèche pour un nombre de sensei et une surface plus petit. Mais cette souplesse nous a bien été utile pendant tout ce temps où on était sur liste d’attente à la mairie. Je suppose d’ailleurs que le nombre d’enfant de cette crèche doit varier à l’année, se remplir jusqu’à ce que l’année scolaire commence et à ce que les enfant trouvent une place dans le système conventionné. Au début il y avait beaucoup moins d’enfant que maintenant. Peut-être qu’après avril elle sera à nouveau désertée…

Ce que j’aimais beaucoup avec l’ancienne crèche c’est que tous les jours, les sensei écrivaient quelques mots sur la journée du petit. On savait ce qu’il avait mangé, l’heure des siestes, et un petit blabla auquel mon épouse répondait quotidiennement. Et à chaque jour, un petit tampon qui indiquait le temps général de la journée. Une goutte d’eau les jours de pluie, un petit nuage pour les ciels voilés, et un gros soleil la plupart du temps. Et ça c’est un indicateur irréfutable qu’à Osaka, il fait, vraiment, mais alors vraiment beaucoup plus beau qu’à Nantes !! 😛

Bon, mais on retournera surement de temps en temps à l’ancienne crèche, ouverte tous les jours y compris le week-end, visiblement il y a plus de jours de fermetures dans la nouvelle.

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Sortir de l’ombre

Cet après midi, je suis allé à Umeda34.7025135.49793 pendant la sieste du petit et de sa maman. Umeda34.7025135.49793, c’est le centre de Osaka : une station JR, trois stations de métro plus une gare privée, des milliers de boutiques, des tapis roulant dans tous les sens, des niveaux au dessus comme au dessous du sol, des passerelles, des tunnels, et des routes, des milliers de taxi à l’arrêt, des bus, et des trains dans les airs. Bref, c’est un peu dense, et on y croise toujours aussi un peu de monde.

D’ailleurs, bien que je m’y rende relativement souvent, je m’y paume toujours autant dès lors que je perds le contact visuel avec l’extérieur. Et en m’y promenant aujourd’hui, ça me faisait un peu penser à ces jeux vidéos où on doit conquérir des territoires et où les zones non encore découvertes sont plongées dans un épais brouillard noir*. Umeda34.7025135.49793, c’est encore bien sombre pour moi…

Sauf que j’ai désormais sur ma carte intérieure de nouvelles zones découvertes : les 2 sous sols de la station Hankyu n’ont plus de secret pour moi, et je pourrai retourner les yeux fermés au magasin Kiddy Land. Pour y aller, depuis Nishi-Umeda34.699072135.492324, rejoindre la gare JR par le souterrain, traverser d’ouest en est toute la gare JR, attendre longtemps au passage piéton le plus fréquenté de la ville, traverser, entrer dans la station Hankyu, piquer à gauche le plus tôt possible, éviter le tapis roulant qui est bondé, trouver en face un escalier qui descend au B1, trouver un plan, comprendre qu’il faut descendre au B2 pour aller dans l’aile Nord de Hankyu San Bangai (environ 120 boutiques par étages, 5 étages), une fois dans l’aile nord, remonter au B1, on y trouve Kiddy Land, tout au bout. Sauf que Kiddy Land est sur deux étage, non reliés directement, et que ce que je cherchais se trouvait au 1F, ressortir de Kiddy Land, piquer à gauche dans les chapeaux, trouver un escalator pour l’étage supérieur, repiquer à gauche 2 fois vous y êtes, les tampons Sakura sont au fond.

Eh bien, croyez moi ou non, j’aime beaucoup me perdre de la sorte.

Au retour, je change de route pour mettre un peu plus de piquant, et je me retrouve sur une passerelle où joue un groupe très bon, très énergique : kaede.

Quelques photos, bien sûr, à contre jour pour la plupart, l’occasion de me tester maladroitement au fill-in, mon ciel est tout cramé, mais pourquoi ?

Changement de lieu et de temps, alors qu’un peu plus tard je flânais dans les magasins de musique de Namba34.663463135.501959, un gars avec sa copine m’a abordé sur le thème « tu joues de la basse ? » réponse affirmative, puis on cherche un bassiste, viens jouer avec nous, t’es pas très bon, c’est pas grave… j’ai eu en cadeau un MD avec 30 minutes d’un concert enregistré « il y a longtemps ». Ca marche pas mal, musicalement c’est pas trop mal construit, c’est dans un style assez puissant (j’irai en répét’ avec mes boules quiès), mais le chanteur fume beaucoup trop… En rentrant à la maison j’avais déjà un mail de sa part, qui me précisait qu’il portait un chapeau dans le magasin, et qui se concluait sur « Jouons ensemble ! »…

Et on peut voter en commentaire pour la photo 1 ou la photo 2 aussi, il est tard, je ne sais plus quoi en penser…

* Les spécialistes pourront me donner le nom du jeux, j’irai chercher une illustration pour les autres.

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10 minutes, 1000 yens

Intrigué depuis toujours par la formule, je me suis décidé le week-end dernier à en faire l’essai.

Sur les conseils de Jiji qui jure ne jamais y avoir mis les pieds, mais qui connaissait le lieu et ses pratiques, on s’est rendu dans un QB House du côté de Namba34.663463135.501959.

Dès qu’on se présente à la porte d’entrée, les professionnels qui travaillent ici vous accueillent à grand coup de « bienvenue » sonores. Mais ici, il faut d’abord payer, et faire l’appoint en un seul billet de 1000 yens. Pas question de venir avec sa bigaille, pas plus qu’avec ses arrogants gros billets, non, quand on vient ici il faut avoir prémédité son geste.

On glisse donc son billet dans la fente de la machine qui nous le rend sous la forme d’un ticket numéroté. On peut alors prendre place avec les autres clients en attente, sur un banc qui longe le mur. L’attente est distraite par la vue des clients qui en sont à leur tour. L’accroche commerciale semble exacte, chaque 10 minutes les clients se rhabillent et tout le monde sur le banc se décale par la droite en un ballet rigoureux. La clientèle est composée exclusivement d’ojiisan, la plupart avec peu ou plus de cheveux.

Quand après 30 minutes d’attente vient son tour, on met ses affaires dans un placard dissimulé derrière le miroir qui vous fait face. Quelques questions précises, et alors que la minuterie est enclenchée, on s’affaire autour de vous. L’apothéose vient quand avec un aspirateur venu du plafond, on vous aspire la tête. On vous montre alors la vue de derrière avec un miroir, vous faîtes un signe de tête satisfait et vous pouvez rejoindre le monde plus léger.

Voici donc la version tayloriste à l’extrême du salon de coiffure.

Ici, on sent que chaque élément du décor, client y compris, ainsi que de l’organisation, a fait l’objet d’une étude d’efficacité, d’optimisation des gestes, de rationalisation des pratiques. D’ailleurs en se rendant sur le site de la chaîne, on se rend compte que tous les salons sont sur le même modèle, exactement ; ont le même mobilier et les employés la même formation au quart de seconde près. Dès qu’on pénètre dans cette usine à couper les cheveux en deux (parce qu’en quatre, ça nécessite 3 fois plus de geste), on laisse son humanité dans son billet de mille yens, et on devient un élément froid de cette mécanique impeccablement huilée.

On comprend que notre tour viendra après les 32 gestes (et 1’47,7 secondes) que composent le nettoyage et la stérilisation de l’espace de travail : jeter le peigne et le col en papier du client précédent, secouer la blouse, plier la blouse en quatre mouvements, ouvrir le placard à blouse, ranger la blouse, fermer le placard à blouse, donner un coup de nettoyant à vitre sur le miroir, laver le miroir d’un coup de chiffon précis, ouvrir le stérilisateur, y mettre ses ciseaux, prendre la tête de l’aspirateur, fermer le stérilisateur, aspirer les étagères, aspirer son uniforme, aspirer le siège, ouvrir le stérilisateur, mettre la tête de l’aspirateur dans le stérilisateur, fermer le stérilisateur, ouvrir la trappe sous le siège qui recueille les cheveux coupés, balayer le sol en 7 mouvements, pousser les cheveux dans la trappe, fermer la trappe, inviter le client suivant à venir s’assoir…

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Les emissions du petit : Algorithm Taiso

Depuis que je suis au Japon, je regarde un peu plus la télé que lorsque j’étais en France. Non que les programmes soient grandement meilleurs, mais j’ai deux très bonnes raisons de regarder la télé :

  1. J’ai ici une télé qui marche, et ça aide (le petit avait pété mon 82cm)
  2. Je n’ai pas besoin de l’allumer, le petit sait très bien le faire tout seul.

Et donc, tous les matins, entre un peu avant 8h jusqu’au départ pour la crèche, on voit se succéder à la télé

  • 7h40 : Eigo de asobo,
  • 7h55 : You gotta quintet (puchi),
  • 8h00 : Nihongo de asobo,
  • 8h10 : Pitagora suichi,
  • 8h15 : Inai inai bah !
  • 8h35 : Okaasan to isho

Et je commence avec ce billet une série pour vous présenter les programmes pour la jeunesse ici au Japon.

Le rythme est rapide, et les programmes courts, ce qui n’est pas étonnant pour des enfants qui se lassent très vite. Les émissions sont elles même composées de programmes plus courts.

Plus surprenant (qu’on me le dise si c’est la même chose en France) : les émissions sont reprogrammées la plupart du temps à l’identique tous les jours de la semaine, et au bout de 3-4 semaines, on revient au programme du mois passé, on revoit donc à loisir les même scènes traitant des même sujets, … Economique.

Pédagogique peut-être aussi un peu.

Et parmi ces émissions, la « number one » pour le petit est incontestablement « Pitagora suichi » et en particulier une de ses composantes « Algorithm Taiso / Algorithm Kôshin ».

La première fois qu’on voit ce programme ça ressemble à ça (pour bien comprendre, faut regarder les 2 premières vidéos, moins d’une minute chacunes) :

… et on comprend pas forcément trop le principe, surtout pour des enfants, on peut par contre apprécier les images comme une performance artistique abstraite. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’on comprend un peu mieux en voyant ça :

Et puis, cette émission semble aussi avoir ses fans, l’été dernier j’étais allé à une rencontre d’utilisateurs de mixi (une communauté japonaise en ligne), fans de l’émission, dans un parc d’Osaka. Et ça donne ça :

Il faut aussi préciser que le Taiso (la gymnastique) est quelque chose d’omniprésent ici. Le matin dans certaines entreprises, les employés avant de commencer le travail font quelques minutes de gymnastique collective (lors de mes détours matinaux, il m’est arrivé souvent d’entendre la musique caractéristique au piano ponctuée de « Ich’ Ni’ San’ Shi’ »). Dans les parcs l’été, les enfants se réunissent sous la surveillance d’un adulte porteur du magnétophone à cassette. Dans l’avion qui vous emmène au Japon, revient régulièrement un court programme d’étirements musculaire qui a beaucoup de succès auprès des Japonais.

Cette émission aussi est assez répétitive, depuis 6 mois, on a vu passer : qrio (le robot humanoïde Sony), les guides de Tokyo35.673718139.697556, les pompiers de je-ne-sais-plus-où, les ninja de Kyoto34.986796135.758678, les champions de catch, les sumotori, les scientifiques de l’antarctique, les présentateurs de la météo, les marins de je-ne-sais-plus-quel-voilier ; sous les variantes : marche algorithmique, gymnastique algorithmique, exercice seul ou à plusieurs, ce qui fait peu de combinaisons pour 6 mois de programme quotidien (4 fois par jour).

Probablement grâce à cette réunion mixi, le petit est un grand fan de cette émission, et saute de joie dès le générique et nous indique en pointant la télé du doigt que ça va commencer. Il fait maintenant aussi les mouvements, bon, pas tous, seulement ceux qui l’intéressent, et en connais parfaitement l’enchainement.

Quand le programme se termine, il applaudit et retourne jouer avec son densha.

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Week-end (dernier) sous les cerisiers

Le week-end dernier (j’ai une semaine dans la vue sur la publication de mes billets, oui, mais les fleurs sont déjà bien tombées et je ne voulais pas vous priver du spectacle), c’était ohanami-powah, samedi après midi, samedi soir (annulé, transformé en izakaya), dimanche après midi, dimanche soir (déplacé dans un resto turc)… Un week-end entier passé en petits gueuletons sous les arbres ou pas très loin.

Samedi, en fait il pleuvait, ce qui n’a pas retenu les plus motivés (dont nous étions) de tendre des bâches en guise de parapluie et de faire chauffer les barbecues. On avait rendez-vous avec la famille B., qui s’était chargé de tout. Partout autour les barbecues grillaient, et même quelques cocottes mijotaient. Un groupe pas trop loin descendait des bouteilles géantes de Sake en hurlant le bonheur qu’ils avaient d’être là sous les cerisiers… jusqu’à ce que l’un des leurs quitte la place pas trop frais en civière…

Dimanche, la pluie s’en était allée, et c’est à Kyoto34.986796135.758678 en très bonne compagnie qu’on s’est posé sous quelques fleurs. Thomas en parlait dès lundi, et en milieu d’après midi, un groupe très étrange, enlaçait les arbres du parc, obtenant en retour leur immense amour… Pas banal, tiens…

Et puis, le dimanche soir, c’est à Jyûsô, un quartier un peu olé olé de Osaka qu’on retrouvait les amies de mon épouse pour un repas dans un restaurant Turc. Le cuisinier, turc, carrure de déménageur, barbe de 3 jours, tatoos Harley Davidson (là je brode un peu), tissus noir noué sur la tête à la manière des pirates, me tenait à l’oeil de son air sévère pendant tout le repas… assez stressant. Au moment où le second du chef est entré dans le restaurant, homme bâtit sur le même modèle, même tenue, même couvre chef, j’ai préféré demander l’addition et m’en remettre aux yakuza gestionnaires du quartier que de passer sous les couteaux à kebab… et dehors c’était vraiment mieux.

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Déjouer la malédiction

Il aura fallu trois allers à Arashiyama35.013021135.680122 pour enfin en apercevoir la forêt de bambou qui s’était à chaque fois défilée. La première fois, on avait marché tout l’après midi et l’arrivée à Arashiyama35.013021135.680122 s’était faite assez tard. La seconde fois, on avait marché toute la matinée, on n’a pas su trop trouver le chemin et qui plus est, on avait d’autres objectifs dans l’après midi. Il y a eu aussi cet été avec Kapoue et son acolyte, où on est arrivé après le dernier train pour les montagnes aux orages. Cette fois, on a pris un train qui fonce droit dessus, dès le matin, histoire de ne pas la rater.

Le train, nous dépose à l’entrée d’un musée de la locomotive à vapeur et du piano (il doit bien y avoir un rapport, je le cherche toujours). Au moins pour les locos, le petit est satisfait de sa journée et repartira avec sa photo souvenir. Depuis ce musée, un train touristique fait le voyage à flanc de montagnes, départ toutes les heures et ce n’est pas donné. Ce sera pour une autre fois, aujourd’hui, on ne se laisse pas distraire de notre objectif. Un peu de marche, croisée de train dans un sens, puis dans l’autre, quand les premiers bambous se profilent sur le côté du chemin, en même temps que ce portrait de Jean Reno, fait d’après photo.

La forêt commence sur un temple, avec un petit jardin de mousse, un petit pont de bois qui n’enjambe rien, une lanterne qui n’éclaire rien, et une feuille d’érable tombée là, par hasard, peut-être.

On s’enfonce ensuite dans le chemin bordé des bambous, il y fait frais, localement, et dès qu’on en ressort la chaleur retombe. Aujourd’hui pas de vent, pas de concert percussif, mais l’ambiance est, de l’aveu de quelques ojisan qui me précédaient, très étrange, c’est un drôle d’endroit, mystique. Ojisan qui se demandent à haute voix en me voyant prendre mes photos si elles seront bonnes… ka mo shirenai…

Il faut un an pour faire un bambou adulte, ils sont ensuite abattus pour être utilisés comme matériau de construction, pour faire des palissades, des échaffaudages, du papier, des ustensiles de papeterie, des textiles, un peu de tout. Sauf que pour graver son éternel amour, mieux vaut lui préférer un bon chêne.

Au bout du chemin, on retrouve une gare, avec quelques boutiques de souvenirs et de quoi manger sur le pouce. Au retour, le soleil fera une fugace apparition, illuminant par endroit ces élancées vertes, magnifique effet, et je regrette que ça ne dure pas.

Le retour se fait par un petit tramway, dont la gare offre sur le quai un petit onsen pour les pieds. La détente y est maximale, maximisée, si on s’y prélasse entre 3 et 11 minutes, c’est écrit à l’entrée.

La baignade coûte quelques centaines de yens en échange de quoi on se voit offrir une petite serviette, et on peut même repartir avec.

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