Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Cap sur Kobe

Nouvel épisode des vacances super-extra

Le troisième jour, qui tombait un lundi, on avait décidé d’aller à Kyoto34.986796135.758678. Et puis ayant eu vent que le mardi se tenait là bas une de plus importante fête de l’année, on a finalement décidé d’intervertir le programme de lundi avec celui de mardi.

Cap sur Kobe34.691380135.195693.

Arrivé à Umeda34.7025135.49793 (270 yens), on a passé un moment dans les 7 étages du Yodobashi camera, regardé des choses pour moi, d’autres pour l’exploratrice, faire quelques conversions rapides Yen-Euro et décider d’y reflechir à tête reposée. Manger d’un sandwich au café Excelsior, accompagné d’un café (850 yens) et prendre la direction de la gare Hankyu. Croiser ici des bénévoles de la croix rouge, ralentir le pas pour attraper au vol les kits pour faire des bulles de savon donnés aux passants, et répondre qu’on vient de France à la dame curieuse venue à notre rencontre. 310 yens de train plus tard (ce qui est incroyablement bon marché ; l’avant veille, un trajet dans Osaka avait coûté le même prix), on est à Kobe34.691380135.195693.

Là bas, on a suivi une petite partie de l’itinéraire que m’avait concocté Piccator lorsqu’on s’était rencontré l’hiver dernier (d’où le peu de nouvelles photos cette fois çi). Errances autour de l’incroyable gare de Sannomiya, un quartier encastré dans les piles des rails suspendus, abritant tour à tour boutiques innomables autant qu’innombrables, huileuses, crasseuses et juste à côté, allées clinquantes pour victimes de la mode, un quartier toutes veines dehors*, contrasté, hyperactif.

Et puis, emprunter les shôtengai qui partent de la gare, ressortir non loin du quartier chinois, commencer à sentir la faim qui nous tiraille, mais poursuivre vers le port, son quai laissé tel que le séisme de 95 l’a laissé, ses protoypes de bateaux devenus HLM pour pigeons gras, sa tour de Kobe34.691380135.195693, ses hôtels posés là, et ses autoroutes suspendus pour horizon. Je voulais ensuite aller au mont Rokko, que j’avais raté la dernière fois, on presse le pas, et on attrape un bus pour touristes qui nous reconduit à Sannomiya (250 yens le trajet avec les commentaires gantés de blanc).

* (je parles ici des innombrables canalisations qui courent sur les murs)

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Mi-to Bô-ru

En rentrant de la crèche, au goûter :

– Papa ! Mi-to bo-ru okawari ! Papa ! du rab’ de Meat-Balls !
– Ah je ne sais pas si il en reste…
– (ouvrant le frigo et sortant les meat-balls) Aru yo ! Si si y’en a !
– C’est des meat-balls ça, t’es sûr ?
– (pointant du doigt une inscription sur le sachet) Mi. To. Bo. Ru. tte kaïteru ! C’est écrit : Mi. To. Bo. Ru.

Si le petit maintenant peut lire le japonais…

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Flash back

Pour rebondir sur des thèmes plus reluisants, mais un peu – si peu – anciens, je me disais que je ne vous avais pas parlé du passage à 2008. Il faut dire qu’on avait été un peu bousculé en ce début d’année ! Pourtant le nouvel an est bien passé, et ça s’était plutôt pas mal passé !

Le réveillon, sur fond d’alerte à la toute petite nous a vu au lit très tôt, on n’a même pas regardé la deuxième partie de Kohaku, l’émission de variété incontournable de la Saint Sylvestre nippone. Encore moins vu les 108 coups de minuit, ni le feu d’artifice d’Universal Studio, mais ce n’est pas si grave il suffit de se replonger dans les archives, tous les ans c’est un peu la même chanson… 🙂

Par contre, on avait quelques accessoires sacrés à amener au recyclage, et le passage du premier au matin à Sumiyoshitaisha34.612407135.493226 n’a pas été mis de côté : tirage de deux omikuji daikichi pour la nouvelle année, et échange-standard de la flèche-porte-bonheur qui orne l’entrée du salon. Quelques haltes aussi dans des Yataïs ludiques pour ramener des jouets made in china aux petits.

Et puis, même retraité, Jiji a un rayonnement toujours aussi vif : regardez plutôt la pile de ses cartes de voeux reçues dès le premier !

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Une crèche pour le petit

Ma compagne vient de trouver du travail, et elle commence dès lundi.

Du coup on s’active un peu plus pour trouver une crèche. On a demandé à monter notre priorité sur les listes d’attentes des crèches municipales, mais en même temps, on entendait à la TV récemment qu’il y avait 900 enfants à Osaka en attente d’une place à la crèche… On n’espère que peu de ce côté là, surtout en milieu d’année. En septembre, ou en Avril (la rentrée scolaire est en avril au Japon), ça devrait un peu plus se dégager.

Aussi nous nous rabattons sur les crèches privées, non agréées par la mairie. Ce matin nous nous sommes rendus à une crèche située à 15 minutes de vélo de la maison. C’est une toute petite crèche. A vue de nez, le local doit faire ses 15m², dans le même temps, il y avait aujourd’hui (samedi) assez peu d’enfants. Et il y a des activités un peu tous les jours se déroulant à l’extérieur (piscine, jeux au parc, …). En plus, il y a un piano, et avec ça je sais que le petit sera content.

Coincidence amusante, il y avait là bas une petite fille qui a tout de suite flashé sur Téo qu’elle disait « kawaii » un peu tout le temps… et cette petite fille se trouve être de père français et de mère japonaise…

Juré, ce n’est pas moi le père !

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Vendredi shopping sous la pluie

Pour rappeler un peu le temps de ce début de week-end, typhon annoncé qui s’est finalement désisté (sur Osaka du moins), voici une petite journée pluvieuse de mes dernières vacances bien comme tout. Ce septième jour tombant un vendredi, c’était journée « No my car day« , grande promo hebdomadaire sur les tickets de métro à la journée : 600 yens.

Aujourd’hui on est bien décidé à acheter le petit et très cool lecteur iriver (en vente sur ma petite boutique depuis), et on fait les boutiques, ce qui tombe bien, le ciel n’est pas des plus cléments : Yodobashi Camera de Umeda34.7025135.49793, Bic Camera de Namba34.663463135.501959, petites boutiques de l’Akihabara d’Osaka (le quartier électronique) : Denden-town. Et puis, à Denden-town (qui se traduit par Elecelec-ville) on tombe aussi des boutiques de figurines manga et de vidéos « fouyaya » à la japonaise. Au moins pour les figurines manga, ça fait de chouettes cadeaux à rapporter aux petits. A proximité on trouve aussi un quartier de cabarets, bars à hôtesses, love-hotels, pachinko à la déco surchargée, bien sûr, à cette heure là tout est fermé, pratiquement, on croise le regard d’un couple qui sort du paradise-hotel, main dans la main, l’air de rien ou presque.

Le midi, c’est râmen au comptoir (nouilles chinoises). Benitora (?), excellent restaurant, le meilleur à ma connaissance dans sa catégorie, environ 800 yens.

Le soir, c’était izakaya-sushi à Umeda34.7025135.49793, pas mal, probablement dans les 2000 yens.

3400 yens la journée pluvieuse et quelques billets de dix mille en cadeaux. A partir du lendemain, ça devient beaucoup plus wizzZZzzZZZzzzzz !

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Midosuji Art Grandprix

Ce dimanche, plutôt que de risquer de se faire saucer à Kyoto34.986796135.758678, on a décidé de rester plus « local ». Après coup, on aurait probablement pu aller à Kyoto34.986796135.758678, il a fait plutôt très beau hier, un peu froid, mais très beau.

Mais comme je vis dans un endroit où il se passe toujours quelque chose, nous sommes tombé par hasard sur un festival de jazz à Midosuji34.672005135.500328, un des grand boulevards d’Osaka.

Et c’était bien sympa : des extraterrestres très sexy parcourait les lieux en distribuant des ballons très brillants, des big band tous les 300m, quelques fanfares jazz-funk itinérantes, des groupes de danseuses.

Et puis c’est sans compter sur le lieu qui est quand même assez cool quand le soleil donne. Et quand en plus on a toute la route pour nous sans une voiture dessus…

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5 centimètres !

Samedi, il a neigé, à gros flocons qui ont tenu la journée, même en ville, évènement rarissime qui ne s’était pas produit depuis… deux ans.

On en a profité pour se rendre à… allez, je vous laisse deviner avec pour seul indice la photo qui suit, ça me laissera le temps de faire du tri dans mes innombrables clichés !

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Se préparer à…

Dehors, les patrouilles anti-feu ont repris ce soir sous une pluie battante, et on passe avec le petit une soirée entre hommes sur le canapé et dans la couette avec mac-do pour tout le monde, DVD Anpanman et tri de photo, portable sur les genoux pour moi ; petit aperçu bien sympa de la situation de dans bientôt, quand la maman sera à la maternité. La maman qui est sortie ce soir pour son bônenkai annuel, la fête de fin d’année de son bureau. C’était d’ailleurs aujourd’hui son dernier jour de travail…

Et je viens juste de terminer le tri de mes photos de la promenade de ce Noël ! Noël qui fut un peu plus gris (dommage pour la lumière) cette année que l’an passé, toujours à Osaka, mais dans des quartiers moins « rabu rabu ». Ca a commencé cette année dans un restaurant de curry indien très épicé (probablement un équivalent niveau 15 ou 16 chez cocoro soup curry). Au comptoir, les salarymen s’essuient le front avec les petites serviettes de papier. Et j’avoue ne pas avoir trop vu la différence dans mon assiette 4 curry entre celui au mouton, celui au porc, au canard ou aux marrons.

Pour se remettre de ces émotions, on a rejoint les alentours du parc d’Utsubokôen où j’ai pu réviser ma géométrie de base : arcs, courbes, pans coupés, accordéons, ou damiers, rien n’y manque. En s’éloignant un peu des grands axes, on est également tombé sur ces maisons délabrées très inspirantes pour la photographie, royaume de chats qui ont l’air de passer leur temps à s’amocher les uns les autres.

Et un scooter aussi, « préparé », comme le sont beaucoup de scooter ici, pour se rappeler un peu l’ambiance du manga Akira.

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Planer sur la ville

Toujours pas fini tes vacances planantes de mai Ghismo ?

Ca commence pourtant à sentir la fin, plus personne n’a trop d’argent, il y a les cadeaux à rapporter pourtant, alors on envisage la fin des vacances avec encore un peu plus d’attention portée au budget. Ce mercredi soir, Jiji nous invite dans un restaurant du centre, on décide donc de ne pas trop s’éloigner. Aujourd’hui, ce sera Osaka : Shinsaibashi34.675142135.501320, Tempôzan34.655168135.429496, Honmachi34.684816135.509834 et Namba34.663463135.501959 illuminé (oui, l’itinéraire, c’est du n’importe quoi, les vacances ont leurs raisons que la raison ne connait pas). 850 yens de carte de métro.

La journée commence entre Namba Hatch34.668370135.495800 et Shinsaibashi34.675142135.501320, un quartier un peu olé-olé où j’avais passé une partie de mon Noël dernier. Le midi, j’ai mené mon hôte dans un Jingiskan. Il s’agit d’une sorte de yakiniku (barbecue d’intérieur) mais à base de mouton, et ce serait une spécialité de Hokkaido. Un ami me disait que c’était pas très apprécié des japonais le mouton, que ça aurait un goût trop fort et que seuls les sauvages du nord pouvaient l’apprécier. Les japonais ont tord, c’est excellent, et je ne manque pas une occasion d’y retourner, moins de 1000 yens.

Et puis, on prend le métro vers Tempôzan34.655168135.429496, la ligne est en partie aérienne et j’apprécie toujours beaucoup le trajet qui file à l’ouest, laissant sur notre gauche le Kyocera Dome, puis le port avant de nous mener devant la grande roue de Tempôzan34.655168135.429496, à droite. L’excursion passe par des sommets, vertigineux, le port, ou un ojisan bizarre a décidé après quelques étirements bruyants de passer l’après midi à refaire la pelouse du parc à l’aide d’un club de golf, sans balle, motte par motte.

Tempôzan, c’est un endroit totalement artificiel, bâti sur une presqu’île, elle aussi artificielle, qui est tout orienté vers les loisirs : centre commercial (et le premier loisir des japonais, c’est bien de faire des achats), imitation de vieille ruelle japonaise pleine de petits restos pouilleux d’inspiration, pouilleux pour de vrai, à côté ou dans les étages, café Haagen-Dasz, magasin Hello Kitty, le magasin du takoyaki et ses bonbons sucrés-salés-poissonnés au takoyaki, grande roue, animalerie à l’entrée payante, musée ninja, salles de jeux, aquarium, petit cinéma où se tient le festival du film européen, embarcadère pour croisière en bâteau, imax, musée d’art Suntory (oui oui, le whisky)… Dur dur de ne pas dépenser dans une telle ambiance. 650 yens de glace, et beaucoup plus pour remplir la valise. On tient le coup.

On fait également un tour de grande roue (et j’apprends que c’est une des plus grande du monde, 110m), 700 yens, en semaine, l’après midi il n’y a pas grand monde, mais on arrive tout de même à monter dans la nacelle qui suit les trois autres clients de l’après midi. En s’approchant du sommet, la nacelle d’à côté et ses occupants se présente au même niveau que la notre, la fille, bleue, se tient le visage, a pas l’air bien du tout. Arrivé en bas, un employé a droit à son tour gratuit, lui, son balai et sa serpillière.

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Des lignes, du béton et un grand Bouddha

Suite de la promenade dans Kobe34.691380135.195693 avec Piccator

Alors que Piccator est actuellement probablement quelque part entre le Japon et la France (bon retour au fait !), je poursuis ici notre petite promenade dans Kobe34.691380135.195693. Après un quartier Olé Olé, il m’a fait passer par des endroits plus sombres de la ville avec pour objectif de me présenter au grand Bouddha de, de, comment s’appelait cet endroit ?…

Kobe comme toutes les villes japonaises où je me suis rendu est parcouru de grandes artères suspendues, réseaux ferrés ou autoroutes qui forment comme autant de balafres dans le paysage urbain lorsqu’on est en hauteur, et rapproche considérablement l’horizon lorsqu’on est au sol. Kobe34.691380135.195693 étant tout en longueur, ces artères se ressèrent les unes des autres et ça appuie encore un peu plus la force de leur présence.

Le grand Bouddha se trouve entouré de quartiers semi-industriels semi-résidentiels où on a pu trouver ces bunkers en béton armés dont l’apparence fait penser qu’ils ont eu la force brute de résister au tremblement de terre de 95 et où on cultive les antennes hertziennes sur le toit. L’autre côté de ces immeuble abrite des boutiques délabrées dont cette boutique Fujiya qui n’a pas attendu le récent scandale de la firme pour laisser Peko chan à son sort entropique (ça se dit ça ? :).

Et ce n’est pas encore fini, il en reste pour encore au moins une fois (quand je vous disais que j’avais « un certain nombre (un nombre certain) de photos« …)

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