Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

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Un dimanche d’anniversaire

S’il y a bien une chose à éviter le dimanche à Osaka (surtout quand il pleut), c’est de visiter l’aquarium, bien qu’il soit au demeurant très grand et pas inintéressant.

Dès l’entrée on comprend qu’on aurait mieux fait de louer un DVD de Thalassa. Difficile d’accéder aux aquariums, difficile même d’avancer dans le parcours, difficile aussi de ne pas s’agacer du 57ème oyaji qui lâche un « Oishiiii (délicieuuux) » en bavant sur les vitres :).

Le petit s’en lassera le premier, même si il est, du fait de sa taille, le seul à pouvoir accéder, non sans efforts, à la vue des poissons, dauphins, phoques et tortues qui jalonnent le parcours.

Et quand il rate une marche qu’on n’a pas vu dans la pénombre, là on cherche la sortie… Au moins on aura vu ce qu’est une forêt Japonaise, la Japan Forest est un endroit fait d’arbres en plastiques, où on vous rappelle à l’aide de mégaphones de faire attention. C’est So Japan !

L’aquarium, c’était en fait à l’occasion de l’anniversaire du petit qui a soufflé ce soir sa troisième petite bougie. Et il avait bien compris que c’était le jour où il pouvait demander ce qu’il voulait, sur le chemin du retour il nous disait « Bon on va acheter un DVD », refus argumenté de notre part « mais on vient de manger une glace », du tac au tac « Oui, mais j’avais dit que j’en voulais pas ». C’était vrai.

Pour l’occasion aussi, une première je crois : Jiji-Baba se sont déplacés le soir jusque chez nous pour manger en notre compagnie du gâteau du petit, regarder quelques unes des 2005 photos du petit qu’on avait trié dans l’après midi et assister à la remise des cadeaux… Je ne vous dis pas ce qu’il a eu, par contre, je vous donne sa réaction à écouter 🙂

Et puis, comme ça, sans rapport, alors que le petit joue dans son lit avec sa carte musicale, les employés de la poste font nuit blanche pour préparer l’ouverture demain d’une poste toute neuve, neuve et privatisée. C’est sans doute le premier moment de fermeture au public de ces bureaux d’en bas de chez moi qui sont habituellement ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

D’après la coalition belle-famille, c’est un moment historique que je me dois de vous donner aussi vite que possible ! Vous en pensez quoi, vous, de la privatisation de la poste japonaise ?

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Rock n’ Roll !

J’ai reçu une réponse samedi dernier à mon annonce. Ca disait en gros :

Enchanté, je réponds à l’annonce, je m’appelle Watanabe, je suis choriste et manager d’un groupe, j’ai une petite poitrine, et dites m’en un peu plus sur vous.

Quelques imprécisions, erreurs de traductions, voire même quelques affabulations auraient bien pu se glisser dans cette transcription, merci de corriger par vous même !

C’est donc très excité de pouvoir me remettre un peu à la musique que je réponds dans la foulée. Et Pan ! La réponse me revient en erreur : PERM_FAILURE: SMTP Error (state 12): 550 Unknown user !

Pas glop !

Pas grave, j’imprime le mail et sa réponse et me décide à voir si la Watanabe san est connue des services de K’s Studio34.604923135.472202… Et comme hier soir j’avais cours avec mon prof, c’est à lui que j’en ai parlé en premier :

– Eetoooh… Vous connaissez Watanabe san ?
– …

Et visiblement, à son air très gêné il connaissait bien Watanabe san… Je lui explique alors le mail que j’ai reçu, l’adresse erronée, et que j’aimerais faire suivre cet email par voie terrestre… De plus en plus gêné, il marmonne des :

– Eetooo.. Ghismo san ha… Watanabe san… eetooo… wakaru no ka na ?…

Ca avait pas l’air très bon. J’essaye d’en savoir un peu plus sur ce que fait Watanabe san, et il me dit que c’est une fille de 43 ans (il insiste sur son âge, me le montre sur ses doigts pour bien que je me l’imprime), qui chante en professionnelle, mais qui n’est pas très douée (rires de mon prof)… Bon, c’est pas grave moi non plus je suis pas très doué, je suis assez ouvert, je veux bien voir quand même…

Le cours passe, et on file à l’accueil. Là il y a un gars très cool, qui l’été dernier m’avait lancé un « Nice T-shirt ! ». Et quand il apprend que Watanabe m’a contacté, prend moins de pincettes que mon prof et part direct dans un éclat de rire franc et joyeux ! Et il m’explique :

– La dame qui a pris votre email, elle est ici, studio 2, elle a sorti un album, je vais vous le faire écouter…

Il me montre un album à la pochette un peu kitch où on peut voir Watanabe san au milieu d’une trainée d’étoiles blanches dans un halo rose (le genre de trainées que fait une baguette magique). Et mon prof qui a perdu un peu de sa retenue d’intervenir :

– Euh… il y a eu beaucoup de retouches photoshop sur la photo… là elle est plutôt mignonne… bon… (rires)

Et la musique se fait entendre. Petit air gêné d’un peu tout le monde, moi y compris… Ca ressemble à un générique de Doraemon qui aurait fauté avec Hello Kitty, Ultraman et Mitokomon dans l’espace, avec la bande son d’un karaoke eighties, le son de la basse fait penser à un vieil élastique électronicisé… C’est assez tendu, et pour l’occidental que je suis c’est méga ultra trop kitch… Du kitch pour de vrai, pas du kitch qui se moque du kitch… Dur*.

Et effectivement, je ne me voyais pas trop participer à ça sans risquer de perdre définitivement la raison (déjà qu’il ne m’en reste pas beaucoup…).

Et là mon prof de me proposer une porte de sortie raisonnable :

– Je connais un peu Mme Watanabe, je pourrai lui expliquer que…
– Ah oui ! Ah oui ! on va faire comme ça !

A suivre !…

* Peut-être même plus dur que du Ghismo Sound System, on croit réver !

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S’inviter au mariage des renards

Petit retour à Nara34.683793135.835669.

Après avoir divinement déjeuné, mon beau-frère nous a guidé à Tenri. Tenri c’est une petite ville à Nara34.683793135.835669, qui est à l’origine de la religion la secte (enfin, on sait pas trop) du Tenrikyo.

Au milieu du village, une avenue gigantesque, sur 4 ou 6 voix, enfin vraiment très large pour le peu de voitures qui y circulent (aucune en fait, on était les seuls), avenue qui traverse un bâtiment monumental, siège du mouvement religieux, qui aurait pu servir de modèle dans Sen to Chihiro. Bâtisse à la chinoise avec des proportions soviétiques.

Sur les trottoirs des gens avec un T-shirt aux motifs de la religon locale (avec en gros caractères écrit « Tenri ») vaquent à leurs occupations. Ca n’a pas l’air très méchant mais ça surprend un peu quand même. Même Jiji-Baba y vont de leurs commentaires ébahis : « alors ça c’est quand même quelque chose, non ?! »

A la sortie du village, là où commence la montagne, un temple nommé Isonokami-Jingu élève des poules en plein air, il vient juste d’arrêter de pleuvoir, il fait grand soleil, on aurait pu assister au mariage des renards, mais c’est juste un peu trop tard. On a les restes de la fête, une lumière magnifique qui filtre au travers des grands arbres, un sol souple un peu brillant, des verts exacerbés. Ca devait être un beau mariage.

Une légende japonaise veut que lorsqu’il pleut sous le soleil, les renards se marient.

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Des tours et détours

J’essaye de changer de route un peu tous les jours en rentrant de la crèche. Déjà, ça me permet petit à petit d’en savoir un peu plus sur le quartier. Ca permet aussi de ne pas trop laisser s’installer la routine du quotidien.

Oh! Pas souvent de gros détour, parfois je change juste d’une parallèle, parfois aussi je pars à l’opposé pour quelques minutes, et parfois je pique à l’est. Il m’est arrivé aussi de planifier un chemin en le regardant du ciel sur google earth. Mais la plupart du temps c’est assez improvisé.

Aujourd’hui alors qu’à la tv on nous annonce un front nuageux qui vient de l’ouest, chargé de pluie et d’électricité, je me suis donné un peu de temps pour partir à l’est direction sumiyoshitaisha. Ce soir, je sais que je baisserai probablement les yeux en rentrant avec le petit. Alors j’ai pris un peu de plaisir par anticipation.

J’aime beaucoup ce quartier constitué de petites baraques vieillissantes, ce n’est pas la première fois que j’en parle (surement pas la dernière non plus, j’ai en stock des photos pour l’hiver). On est souvent surpris ici par tout un tas de petits détails, de la signalétique, de la verdure florissante, des décorations impromptues. J’y ai même croisé aujourd’hui un canard en cage, à l’entrée d’une petite bicoque.

Et puis, il y a le tramway aussi qui porte ici le nom de chinchindensha, ce qui fait bien rigoler les enfants, on s’en doûte (tchintchin, en France c’est pour trinquer, au Japon, ça se traduit par zizi).

Et puis, il y a un passage commerçant couvert (shôtengai). C’est quelque chose de très courant au Japon ce genre de passage. Sur plusieurs centaines de mètres (parfois plusieurs kilomètres), dans une rue commerçante, les deux côtés de la rue sont reliés par un toit. Une sorte d’éco-système (éco au sens économique) très particulier, où les boutiques proposent tout ce que le Japon produit d’original, de la nourriture, de l’artisanat, quelques cafés pour obasan, le tout dans une enfilade sans fin, où les sons ont une résonnance particulière et où la vue et l’odorat sont flattés par tant de nouveautés. Celui ci est très sympa, et il présente même quelques bifurcations qui lui donnent un petit côté labyrinthique.

Il y a le temple aussi, et visiblement il devait y avoir hier un matsuri ici, quelques yatai attendaient d’être démontés. Une obasan priait au pied de chacun des arbres portant les couleurs de l’automne. Clap, clap, deux claquements de mains, et on voyait très clairement à son expression, que les feuilles qui tombaient sur elle à ce même moment était porteuses d’un présage heureux.

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Le lundi (de Pâques) au soleil

Premier billet d’une petite série

Lundi dernier, j’ai pu profiter pleinement d’une journée plutôt ensoleillée et fériée pour errer libre dans les rues d’Osaka. J’ai bien failli rater ce jour férié, ici je n’ai pas vu un seul oeuf de chocolat pour me rappeler que Pâques arrivait. Et au bureau, on s’est bien gardé de me le rappeler 🙂

Promenade en images et en plusieurs billets qui nous mène de Higobashi34.692121135.496273 à Yodoyabashi34.693003135.500950, Umeda34.7025135.49793, Osaka Business Park34.692315135.532010, Osakajo34.687251135.525670, Tamatsukuri34.673417135.532965, pour terminer la journée à Tsuruhashi34.665299135.530176. Le tout à pieds pour pouvoir capter et fixer sur carte mémoire quelques grains de lumière.

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Pour bien commencer la semaine

Un salon automobile au Japon, c’est aussi, principalement – d’ailleurs, c’est pour ça qu’on y va – l’occasion de remplir ses cartes mémoires de photos de filles très mignonnes et très complaisantes ; et à l’entrée quand on prend son badge presse, on vous demande si vous venez pour les filles ou pour les voitures, quoi que vous répondiez, on ne vous jette pas dehors à grand coups de pieds, mais on vous donne votre accréditation photo… Quel pays !

Cette fois ci, j’étais venu en me disant que j’allais m’occuper plus des jolies mécaniques, faire des chouettes photos de chromes rutilants, et puis dès qu’on se retrouve face au premier mannequin, qu’elle vous regarde droit dans le zoom avec des sourires ou des signes de la main, qu’autour de vous on se bouscule pour capturer ces instants, on oublie vite ses premières intentions, et on prend sa place au premier rang l’œil bien fixé dans le viseur.

Et puis, il y a les shows, organisés parfois par les firmes automobiles, parfois par des entités qui ont beaucoup moins à voir avec ce monde là (la condition semble être d’avoir une voiture sur le stand), tel ce stand où les hôtesses vantaient leurs propres charmes pour vendre des DVD d’elles, en tirant un peu sur le soutien-gorge quand les pépés leurs demandaient des photos. Tout un métier.

Arrive aussi un moment, où, pris de folie, on commence à prendre en photo les hôtesses qui vous tendent les prospectus ou les autocollants à ramener au petit, de quoi se prendre des baffes n’importe où ailleurs. Là, non, la réponse est conditionnée, sourire, mise en avant de la brochure et des couleurs de la marque. On croit rêver.

Ah, et les photos sont ici [NotComplêtementSafeForWork], mais attention, ça peut choquer les plus sensibles d’entre vous 😉

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20° et c’est déjà très chaud

Nous sommes allés manger ce week-end dans un restaurant de kare (curry japonais) d’Osaka Business Park. C’est la seconde fois qu’on y mangeait. Et c’est un excellent restaurant que je conseillerais. Petite particularité, on peut ici choisir le degré d’épice souhaité. C’est assez courant, mais habituellement, c’est sur une échelle très courte (peu épicé, épicé, très épicé).

Là, non, il faut être précis : on peut choisir de se détruire le palais et tout ce qui s’en suit entre 0 et 100 !

La première fois je m’étais tenté au degré 15, ce qui était tout raisonnable, moi qui aime la chaleur, j’ai décidé de pousser cette fois ci au 20ème degré. Et c’était déjà plus excitant, je pense ainsi pouvoir tenter un 25 la prochaine fois (puis un 33 si je suis encore vivant).

J’aurais d’ailleurs bien aimé être en mesure de leur poser la question suivante en japonais (mais c’est au dessus de mes capacités) : « A partir de quel degré d’épice, les gens commencent à mourir ? ».

On s’est par contre enquis de savoir quelle avait été la commande la plus épicée, et il y aurait eu un jour un client à 150 (ah bon, c’est possible ?), qui est ressorti avec une érection terrible (là j’extrapole, bien sûr).

Aller au bout de la ville

Aujourd’hui, on profite d’un week-end prolongé pour se promener là où se porte mon regard lorsque j’ouvre ma porte chaque matin : au pied de la montagne, tout là bas, à l’est. Ishikiri34.682266135.646122, c’est la dernière station d’Osaka, juste avant de passer le tunnel qui débouche sur Nara34.683793135.835669. Et pour avoir fait la route plusieurs fois, j’avais fini par repérer ce lieux qui offre une vue imprenable sur Osaka.

On y est arrivé vers midi, par la ligne Chuo, ligne aérienne sur une bonne moitié du parcours ; jusqu’à la station de Nagata, c’est le métro, après ça change d’exploitant. A Nagata, le chauffeur de métro confie les clés au chauffeur Kintetsu. Le train continue sa route, mais la voix des annonces change, la tarification aussi. Le bout du quai d’Ishikiri semble se terminer sur la montagne, le train qui continue sa route, s’y enfonce d’ailleurs très vite, pour y disparaître.

Un peu plus loin, on tombe sur cette maison, qui fait assurément partie du palmarès des maisons les plus fines du Japon, bâties sur des terrains qu’on n’oserait pas vendre en France, alors de là à imaginer les bâtir… La dernière dont je me souviens c’était à Kobe34.691380135.195693, mais celle ci était à ranger dans la catégorie « palace » par rapport à celle du jour. Celle d’aujourd’hui me fait penser à ce poisson qui disparait quand il se met de face.

Et puis, tomber dans le coma cafe ; je vous le recommande si vous vous perdez un jour dans ce coin (et leur site web fait aussi partie de mes recommandations). Petit café sis au rez de chaussée d’une petite maison particulière, tenu par un couple jeune, très cool, ambiance feutrée, cuisine végétarienne et produits biologiques, accueil discret, tout y est fait avec soin, jusqu’à la carte.

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Tokyo Nobody

Ca faisait très longtemps que je voulais m’acheter ce livre de photo de l’artiste japonais Masataka Nakano.

Tokyo Nobody, c’est le résultat de 10 années de patience pendant lesquelles l’artiste a photographié Tokyo35.673718139.697556, à des moments où les rues ne laissaient apparaître aucune présence humaine. Et Tokyo35.673718139.697556 déserté, ça laisse une drôle d’impression, parfois dérangeante, l’oeil cherche les hommes, on ne se fait pas si facilement à l’idée qu’il ne puisse y avoir personne. On croit souvent pouvoir prendre en faute l’artiste, on a l’illusion d’une présence, qui se révèle finalement être toujours autre chose, un poteau, un sac, un arbuste… C’est vraiment un magnifique travail argentique, garanti sans trucage, sans pinceau à cloner, sans superpositions d’images ni collage, fait à force d’attentes. Incroyable, au sens premier du terme.

Et pour qui pour quoi, la semaine dernière m’est revenu à l’esprit l’existence de ce livre, et avec elle, l’envie irrépressible de me le procurer. Ca vous intéresse aussi ?

Edit du 26/08 : Et ceux que vous trouverez sur ma boutique sont dédicacés de l’auteur.

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Mon p’tit kaki

La saison des kakis est en passe de s’achever. Les kakis, à Nantes je n’en avais pratiquement jamais vu. Une fois seulement, une amie japonaise en avait trouvé sur le marché, et nous en avait apporté un qu’on s’était partagé à trois. Et c’est très bon, une sorte de pomme, mais pas tout à fait, avec une chair croquante quand il n’est pas assez mûr, tirant sur le brugnon quand ils l’est trop, avec un cœur tendre, juteux qui fait penser un peu à un litchi… au goût, c’est du kaki. C’est assez indescriptible, mais c’est bon.

Parfois une camionette tout droit venue de la campagne stationne en bas de l’immeuble, on peut y acheter des bassines de kaki pour quelques centaines de yens, et ceux là sont autrement meilleurs que ceux de l’Izumiya d’en bas.

J’étais tombé alors qu’on se baladait en famille il y a un certain temps (parce que récemment, on n’est pas beaucoup sorti) sur un arbre à kaki qu’on appellera kakiier, dans la cours d’une petite maison traditionnelle, à côté d’un yuzuiier probablement. En fait, il suffit de faire un peu attention, c’est loin d’être rare même en ville, les kakiiers !

Et je viens de retrouver un billet que j’avais oublier de publier début septembre (!!)…

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