Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

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Changements de temps

Les caprices de la météo sont ce matin sur toutes les lèvres. En déposant le petit à la crèche, la première chose qu’on m’ait dit : « Samui desu ne ~ » (Ca caille, hein !), et les petites obasan du quartier ne parlaient que de la température de ce matin et du vent d’hier.

Je voulais hier matin d’ailleurs faire un post sur la tempête qui sévissait. Même les typhons de l’été dernier n’étaient pas aussi violent. Chaque bourrasque me donnait l’impression qu’un shinkansen passait à pleine vitesse sur le balcon. Les portes coulissantes de la chambre tremblaient même alors qu’aucune vitre n’était ouverte, sans doute sous l’effet de la pression. Dans la rue, les vélos étaient tous couchés, voir même renversés. Enfin, je n’étais pas très rassuré quand même.

Le soir aux infos, on apprenait que le vent avait fait 9 morts. Ah ouais, quand même. Visiblement une équipe d’ouvriers du bâtiment, dont je n’ai pas compris si ils étaient assurés ou non, mais il était visiblement aussi question d’assurance.

Et avec le vent, on a perdu 10° d’un coup, de 25° dimanche on est passé à 15°, et à la maison, on a sorti les vêtements d’hiver des valises, et on regarde les chauffages dans les magasins avec de plus en plus d’intérêt… Pour ceux qui ont vécu l’hiver nippon, c’est quoi le mieux en chauffage électrique ? Bain d’huile ? Céramique ? Halogène ? Clim ?

Et puis, quelques photos prises ce matin dans le quartier de la crèche du petit. Le toit en vrac, l’était déjà avant la tempête, je voulais m’assurer qu’il était toujours là…

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Enfoncer les portes

Des amis nantais nous rendaient dernièrement une petite visite. Hier, ils se promenaient à Nara34.683793135.835669, mais dimanche dernier on les a accompagné à Kyoto34.986796135.758678. L’occasion pour moi de visiter un temple très célèbre et pourtant encore inconnu à mes yeux (mais il y a tant de chose que je n’ai pas vu, ici, là bas ou ailleurs…).

Le Fushimi Inari34.967205135.772846 Jinjya a pour particularité d’offrir un parcours de près de deux heures sous une enfilade infinie de toorii (portes). On n’avait pas ce temps là devant nous, alors on n’a fait qu’un petit tour, aucun doute que j’y retournerai prochainement, plus longuement.

On y arrive en prenant une petite ligne JR, à deux stations de la gare centrale de Kyoto34.986796135.758678. C’est assez rapide et la gare de Inari est assez mignonne et donne l’impression un peu d’être arrivé dans un petit village de campagne, impression qui tranche avec la modernité et l’agitation de celle de Kyoto34.986796135.758678. Le temple fait face au combini qui jouxte la gare. Les marchands donnent ici presque dans la cour du temple, dans une ruelle qui borde la cour ; en plus des traditionnels porte clés, crayons, appareils photos stéréoscopiques, on peut y acheter des toorii plus ou moins miniature pour décorer son salon ou en faire don aux dieux (et à ses employés, qui eux, ont quelques dépenses).

Et puis, après avoir gravi quelques marches, on s’enfonce sous les portes qui parcourent la forêt. L’ambiance est relaxante, et l’oeil est flatté de ces jeux d’ombre et de lumière vacillant sur le rouge des portes. Un embranchement arrive, impliquant un choix, monterons nous par la gauche ou par la droite ?

Cela ne fait finalement pas de différence, les deux chemins se retrouvent au même endroit un peu plus haut, dans une cour avec un nouveau petit temple, une fontaine pour se purifier, quelques plaquettes votives sur lesquelles sont dessinées des visages, les portes vendues un peu plus bas, et une pierre, qui accomplit les souhaits, si elle parait plus légère qu’on ne la pensait lorsqu’on la soulève.

Elle est très lourde.

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Epanadiplose

Non, t’es encore sur tes vacances de mai Ghismo ??

Il fait moche, et c’est le dernier vrai-jour de vacances. On n’a plus trop d’autre chose à faire que de penser acheter des cadeaux pour le retour.

Le midi quand même, on mange des hamburgers à l’avocat, parce que même si ça fait pas trop japonais, c’est bon. Et puis dans l’ordre : Denden-town, Namba Parks34.661875135.502141, Soz-store, Namba34.663463135.501959, Shinsaibashi34.675142135.501320, et quelques unes des choses qui étaient au programme comme par exemple, manger des anmitsu dans un café très apprécié de baba. On y est accueilli très fraîchement par l’obasan qui fait le service, ça change de quand Baba est là. On ne m’y verra plus.

Le soir, alors qu’on se dirigeait vers un dernier restaurant de sushi, le ciel s’est paré de beaux ocres brillants, comme pour rendre hommage et tirer son chapeau à la miss chaussée d’or, venue goûter un peu de Japon.

Demain c’est le retour, des dizaines d’heures de voyage, des p’tits bouts à bisouiller à l’arrivée. Et puis, ton départ, la fin des vacances, le retour à la vie pour de vrai, c’est trop déprimant, autant le laisser au conditionnel, comme si c’était demain et que ça n’est encore jamais arrivé.

On pourrait aller prendre un taxi pour Sumiyoshi34.613312135.486767, faire un dernier petit tour au temple, tirer des omikuji plutôt pas mauvais, assister à un nouveau mariage, tout comme au premier jour des vacances. Et prendre le rapi:to tous ensemble, le petit va adorer un beau train bleu comme ça avec des hublots géants et ronds, il pourrait même en demander un pour son anniversaire, chez Donkichote ils en ont un stock.

A l’aéroport, on pourrait manger d’un curry japonais dans une gargote moyenne, et surtout prendre des purikuras, plein, pour qu’on rigole bien jusqu’au bout avec ces nœuds papillons débiles, ces chats sur les épaules et ces étoiles ridicules. Te voir partir derrière les vitres et puis rentrer dans un bus avec des voyageurs qui arrivent les yeux grands ouverts, d’autres qui rentrent les yeux humides, et d’autres enfin qui scrutent les avions dans le ciel pour essayer de te voir au hublot.

Mais qu’est-ce qu’on aura pu rigoler quand même ! Tu reviens quand ?

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On va tous à Kyoto !

Mon lundi de Pâques n’est pas encore achevé d’imprimer que commence la golden-week au Japon, semaine où les jours fériés se suivent et offrent aux Japonais la chance de pouvoir partir en vacances tous en même temps tous aux mêmes endroits à prix d’or. Bon, en ce qui me concerne, je suis sur le calendrier français, je travaille donc (hors 1er mai bien sûr), mais mon épouse a quelques envies de voyages… ce dimanche, c’était direction Kyoto34.986796135.758678, Arashiyama35.013021135.680122 ; avec des trains rutilants Hankyu pour le petit.

Nous sommes descendus une station avant celle d’Arashiyama. Mon épouse voulait visiter le temple de suzumushi, et moi je voulais prendre des photos de la forêt de bambou d’Arashiyama. Sur la carte, la distance entre les deux semblait raisonnable, on a décidé de rejoindre les deux à pieds. Sorti de la gare, on a filé au combini du coin pour acheter des onigiri, sandwich et boissons en tout genre qu’on a mangé au bord de la rivière Katsura, dans une odeur pas désagréable de barbecues, c’est qu’il y avait du monde à avoir eu la même idée que nous !

Après avoir laissé derrière nous deux compères disgracieux – un ushimushi volant et une monstruosité sans nom, sans tête non plus, offerte en cadeau avec mon café – on a pris la direction du sud, croisant sur la route la maison d’un garde barrière longée d’un petit ruisseau offrant une perspective sympa. Sympa si on ne s’y arrête pas.

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C’est nouveau !

Avec pour seul indice cette photo, saurez vous dire ce qui a changé ?

Edit : c’est donc bien d’un nouvel appareil qu’il s’agit, un Nikon D80 avec un objectif 18-70. Testé fébrilement le soir de l’achat dès la batterie chargée…

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Mais à quoi don’ ?

On a vu récemment fleurir ces affiches du premier ministre, très… très… kitch (disons le…). En les voyant, ça m’inspire quelque chose, mais quoi ?…

Je continue de chercher…

Edit : Ah ! ça y est je me souviens…

Ultraman (c) japanhero.comUltraman (c) japanhero.com

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La semaine de l’administration

Ce n’est pas une nouvelle fete locale, mais le programme charge de notre premiere semaine sur place.

Tout d’abord, nous sommes alles des mercredi au kuyakusho (mairie d’arrondissement, je ne suis pas certain de l’exactitude de la traduction) de notre quartier a Osaka. La, plusieurs choses au programme : faire le demande de ma carte de sejour, enregistrer mon tampon aupres des autorites, se declarer aupres de la securite sociale locale, faire de meme aupres des allocations familliales, presenter le petit au medecin de l’equivalent de la PMI, et occuper ce dernier pendant tout ce temps.

Pour se mettre dans l’ambiance, il faut imaginer une administration francaise du debut des annees 80 : bureaux en open space peints en gris et marron, la peinture n’a pas ete refaite depuis 20 ans, c’est pas tres sexy. Derriere les guichets, des hordes de fonctionnaires taciturnes apposent des tampons, brassent un peu d’air ou consultent les dossiers de papier qui jonchent les bureaux en creant un sacre desordre. Il y a des crayons attaches a des chaines sur les petits comptoirs reserves aux administres. Quelques elements post-modernes qualifient l’epoque : un ecran geant LCD (ou plasma) affiche les numeros des personnes appellees, et il n’y a plus de machines a ecrire, mais pas non plus de PC sur les bureaux.

Pour ma carte de sejour, c’etait tres facile, on s’est presente au guichet avec mon passeport, deux photos d’identites, et si mes souvenirs sont bons, je crois que c’etait tout. La petite page d’ecriture (en alphabeto pour la plus grande partie) ne faisait que reprendre les elements du passeport/visa. C’etait donc assez facile, jusqu’a present je sais encore ecrire mon nom. Le seul champs en langue autochtone etait celui de ma situation, la j’ai ecrit kaishain (employe) en iragana, ce qui m’a vallu un « o sugoi! » (wah genial!) admiratif de la preposee aux affaires etrangeres.

Dans la foulee on a enregistre mon tampon au meme guichet. Au japon, les gens signent avec des tampons ronds, dont certains plus importants que d’autres (pour acheter ou louer un logement par exemple) sont enregistres en mairie. La c’etait un peu plus complique. J’avais un tampon que mes beaux parents m’avaient offert a notre mariage avec mon prenom d’ecrit dessus en kanji. Seulement, le fait que ce tampon porte mon prenom posait un probleme, car mon prenom n’est pas mon nom usuel. Mon epouse avait sur elle un tampon au nom de sa famille, et celui la semblait mieux convenir, avec quelques amenagements de mon etat civil nippon. J’ai donc au Japon un nom d’usage qui est mon nom francais suivi du nom de ma belle famille qui me permet d’utiliser ce tampon (pour l’appartement qu’on doit prendre prochainement). Pour l’enregistrement du tampon, il faut fournir une adresse, et ca, ca nous sauvera dans un episode futur (je vous en dirai plus prochainement :).

Concernant la securite sociale, c’est mon epouse qui cotise pour toute la famille. Bien que detache (et donc egalement couverts par la secu francaise), on devra donc payer des deux cotes, ca c’etait plus ou moins prevu. Le montant annonce de la cotisation par contre nous a quand meme surpris. Autre surprise, positive cette fois, on doit pouvoir toucher les allocations familliales, mon epouse etant consideree ici comme mere seule avec enfant (ca fait toujours plaisir au conjoint ce genre de considerations administratives 🙂

Et puis, concernant le petit, on l’a presente au medecin de la PMI locale. Il doit passer une visite la semaine prochaine, la c’etait juste pour faire un point sur les vaccinations. Et comme il a fait tout ce qui etait obligatoire pour un enfant francais de pres de 2 ans, il a du coup fait plus que prevu au japon. On ne l’embetera alors plus trop avec les seringues et leurs aiguilles qui font pleurer.

Une chose qui est somme toute remarquable ici, c’est que l’integralite des services sont concentres dans un seul lieu. Si on avais du faire les memes demarches en france, on aurait du prendre le bus une demie douzaine de fois entre mairie, prefecture, secu, caf, pmi, impots, …

D’ailleurs les impots on doit y passer prochainement, et c’est encore dans ce batiment.

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Traîner des pieds

Ca tirerait pas un peu sur la fin tes vacances de mai Ghismo ? Un peu, si ?

Après trois denses journées passées à Tokyo35.673718139.697556, on a repris le chemin d’Osaka, de nouveau en Shinkansen, et cette fois ci, tous ensemble, le petit, mon épouse, notre invitée et moi même. Le matin nous n’avions pas encore les billets (13000 yens environ), que nous avons acheté, comme à Osaka, dans un comptoir de billets « d’occasion » à prix réduits de Ueno.

Le temps de faire tout ça, avec poussette, petit, et aussi pas trop l’envie d’aller trop vite sur le retour, ce n’est qu’en milieu d’après midi qu’on a remis les pieds à la maison.

Ce qui nous a laissé le temps de faire une petite promenade à pieds dans le quartier, longer la Yamatogawa, trouver le petit temple de la fête de l’été, avant que ce ne soit l’été, et continuer vers l’inconnu, à l’est, trouver un shôtengai, l’emprunter, ressortir à l’autre bout, y trouver les rails du chinchin densha, s’approcher d’un arbre qui a une odeur citronnée, demander à l’obasan, qui nous regarde faire en s’inquiétant si elle connait le nom de l’arbre, nous l’apprend, on l’oublie aussitôt, et on referme la boucle pour rentrer à la maison, au soleil couchant.

Dans ces endroits, les gamins arrêtent leurs vélos, oublient leurs ballons qui prennent une trajectoire libre, les oyaji vous suivent du regard sur 180 degrés, un gaijin ici, c’est tellement inattendu que ça leur fait leur journée.

Journée à 13000 yens de train, et environ 3000 yens en dépenses courantes (café, ekiben, restaurant coréen le soir)

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2 ans

un garage pour petites voitures et un tricycle en plus dans la chambre, il applaudit à ses cadeaux et souffle ses deux petites bougies l’instant d’après

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Petit tour dans Kobe

Suite de la promenade dans Kobe34.691380135.195693 avec Piccator

J’avais le projet de vous présenter Kobe34.691380135.195693 par thématiques : Kobe34.691380135.195693 c’est rouge, Kobe34.691380135.195693 c’est bleu, c’est vert, c’est chaud… Et puis voilà, déjà vendredi, les cerisiers qui s’annoncent pour dans pas longtemps, et pas vraiment du temps à revendre, alors ce sera pour vous comme cela l’a été pour moi, une visite itinérante que je vous propose 🙂

Les pressés pourront se contenter de la photo précédente qui en un seul regard vous offre un panorama total de la ville : Tour de Kobe34.691380135.195693, Mont Rokko (si Freddy savait…), port, feu d’artifice, mer, montagne. Car en fait ce qui marque à Kobe34.691380135.195693, c’est l’étroitesse de la ville coincée tout contre la montagne et bloquée dans son expansion par la mer.

Après quelques tours dans les environs de la gare de Sannomiya, Piccator m’a conduit jusqu’au port, en passant par le très populaire quartier chinois, où on fait à chaque restaurant une queue qui s’éternise tellement qu’avant de passer à table, on s’enfile quelques encas acheté également dans le quartier.

Et puis, après avoir mangé dans la chaude ambiance d’un restaurant brésilien, la visite s’est poursuive par un temple en rénovation et quelques quartiers à l’architecture colorée.

Et il en reste encore, mais ça sera pour un peu plus tard !

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