Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Hatsumode : la première visite au temple

Les premiers jours de l’année, les japonais se rendent massivement aux temples pour une première visite aux kamisama.

Il y a même à Osaka une ligne de bus « Hatsumode » qui rallie temporairement les divers temples de l’agglomération les premiers jours de l’année. Pour notre part nous nous sommes rendus à Sumiyoshitaisha34.612407135.493226.

C’est l’occasion de rapporter les divers objets cultuels achetés pendant l’année, et d’en racheter de nouveaux. On tire un Omikuji qui a valeur pour l’année entière… Nous avons pris les nôtres auprès d’une divine agent divin qui m’a tendu avec un sourire déconcertant un Omikuji N°4 intitulé Kyo (mauvais). Je m’apprête donc à passer une mauvaise année, ce qui pour l’optimiste Baba est un bon présage : « On ne peut que remonter »…

Des yatai en tous genres ont pris le temple à l’assaut et ont réussi avec brio un encerclement total, impossible d’en rechapper, par où qu’on sorte, où qu’on rentre, on ne peut que les traverser, et tels des sirènes on ne peut se détacher de leurs chants : « irrashyaïyye irrashyaïyye ! », quelques castela, yakitori, yakisoba après et plus léger de 4000 yens (oui, c’est pas donné non plus), on peut rentrer chez soi, repu.

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Histoires d’oeuf et de poule qui font des oeufs

Jeudi dernier on avait rendez-vous au kuyakusho (mairie d’arrondissement) pour retirer ma carte de sejour.

Normalement ca prend un mois entre la constitution du dossier et le retrait de la carte magique. Dans mon cas, ca a pris une semaine.

Il a suffit qu’on explique (que mon epouse le fasse 🙂 qu’on avait un appartement a prendre et que pour pouvoir faire le contrat on nous demandait la dite carte. La preposee a alors repondu qu’elle pensait que c’etait possible en une semaine. Ca tombait bien, on etait plutot dans les temps pour l’appartement.

En fait pour obtenir l’appartement il nous fallait un compte bancaire (pour payer le loyer, c’est un prelevement automatique) et la carte de sejour. Pour obtenir un compte bancaire il nous fallait un justificatif d’adresse ou la carte de sejour (qui mentionne une adresse).

La question etait donc de savoir comment avoir une adresse pour ouvrir un compte quand on a besoin d’un compte pour avoir une adresse.

Dans mon metier, on appelle ca un dead-lock, et la seule facon qu’on a de le resoudre a peu pres c’est de tout annuler.

Heureusement pour nous, on avait dans nos innombrables papiers celui qui nous servirait de sesame et nous permettrai d’ouvrir le compte bancaire.

A notre premiere venue au kuyakusho, on a egalement demande d’enregistrer le tampon qui nous servirait a signer le contrat de location. Pour enregistrer un tampon, il faut egalement fournir une adresse. On a mis notre adresse du moment qui etait celle de la belle famille. Bien entendu la mairie n’y a pas vu d’objection et nous a fourni un justificatif pour l’enregistrement du tampon.

C’est ce justificatif tres officiel car venant de l’administration locale qui nous a permis de justifier d’une adresse.

Pour obtenir l’appartement ensuite, le seul justificatif de demande de carte de sejour nous a ete demande. Et lorsque vendredi nous sommes repasses pour apporter quelques nouveaux documents pour le contrat, que nous avons presentes avec fierte la veritable carte de sejour, on nous a dit que c’etait pas utile… comme quoi !

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Vie quotidienne d’un demi-dieu, j’ai des infos !

Il y a eu récemment un tournoi de Sumo à Osaka, et en sortant en ville, il n’était pas rare d’en croiser quelques-uns dans les gares et les métros. On a également eu l’occasion d’en croiser beaucoup dans le quartier pendant un mois, visiblement ils logeraient quelque part à Hirabayashi34.610747135.458630 (une station voisine de la notre).

Et je peux vous dire que ces demi-dieux tout comme les demi-portions de mon espèce font leur courses à bicyclette au Don-Kihote du coin et à l’Izumiya d’en bas !

Passionnant !

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Changements de temps

Les caprices de la météo sont ce matin sur toutes les lèvres. En déposant le petit à la crèche, la première chose qu’on m’ait dit : « Samui desu ne ~ » (Ca caille, hein !), et les petites obasan du quartier ne parlaient que de la température de ce matin et du vent d’hier.

Je voulais hier matin d’ailleurs faire un post sur la tempête qui sévissait. Même les typhons de l’été dernier n’étaient pas aussi violent. Chaque bourrasque me donnait l’impression qu’un shinkansen passait à pleine vitesse sur le balcon. Les portes coulissantes de la chambre tremblaient même alors qu’aucune vitre n’était ouverte, sans doute sous l’effet de la pression. Dans la rue, les vélos étaient tous couchés, voir même renversés. Enfin, je n’étais pas très rassuré quand même.

Le soir aux infos, on apprenait que le vent avait fait 9 morts. Ah ouais, quand même. Visiblement une équipe d’ouvriers du bâtiment, dont je n’ai pas compris si ils étaient assurés ou non, mais il était visiblement aussi question d’assurance.

Et avec le vent, on a perdu 10° d’un coup, de 25° dimanche on est passé à 15°, et à la maison, on a sorti les vêtements d’hiver des valises, et on regarde les chauffages dans les magasins avec de plus en plus d’intérêt… Pour ceux qui ont vécu l’hiver nippon, c’est quoi le mieux en chauffage électrique ? Bain d’huile ? Céramique ? Halogène ? Clim ?

Et puis, quelques photos prises ce matin dans le quartier de la crèche du petit. Le toit en vrac, l’était déjà avant la tempête, je voulais m’assurer qu’il était toujours là…

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Mon p’tit kaki

La saison des kakis est en passe de s’achever. Les kakis, à Nantes je n’en avais pratiquement jamais vu. Une fois seulement, une amie japonaise en avait trouvé sur le marché, et nous en avait apporté un qu’on s’était partagé à trois. Et c’est très bon, une sorte de pomme, mais pas tout à fait, avec une chair croquante quand il n’est pas assez mûr, tirant sur le brugnon quand ils l’est trop, avec un cœur tendre, juteux qui fait penser un peu à un litchi… au goût, c’est du kaki. C’est assez indescriptible, mais c’est bon.

Parfois une camionette tout droit venue de la campagne stationne en bas de l’immeuble, on peut y acheter des bassines de kaki pour quelques centaines de yens, et ceux là sont autrement meilleurs que ceux de l’Izumiya d’en bas.

J’étais tombé alors qu’on se baladait en famille il y a un certain temps (parce que récemment, on n’est pas beaucoup sorti) sur un arbre à kaki qu’on appellera kakiier, dans la cours d’une petite maison traditionnelle, à côté d’un yuzuiier probablement. En fait, il suffit de faire un peu attention, c’est loin d’être rare même en ville, les kakiiers !

Et je viens de retrouver un billet que j’avais oublier de publier début septembre (!!)…

Bwoufffa matsuri

Le petit appelle ça woufffa, bwoufffffa, bwoufff, et il s’applique. On a beau lui dire « bus » d’un côté, « basu » de l’autre, lui persiste en de longues expirations « wufffffffffa ».

Et c’est qu’il aime ça les bus, il suffit qu’il en croise un (et il n’en rate aucun) pour qu’on l’entende s’agiter : « woufff » en faisant de grands signes de la main au si beau véhicule.

Les wouffa pour le petit c’est la numéro trois de ses préoccupations (après Baba, et Jiji).

Alors quand se présente le festival des bus (basu matsuri), au pied du World Trade Center34.638292135.415291 d’Osaka, bien entendu qu’on y fait un tour. D’autant plus que les transports en commun, c’est une histoire de famille du côté de mon épouse, et que Jiji (Pépé) tient le stand onigiri et qu’ils en ont prévus 800.

Dommage, on n’a pas trouvé Jiji de l’après-midi. Trop de monde pour ça.

Et le basu matsuri, c’est tous les bus de la régions venus se faire admirer dans un même endroit. Tous les basu-otaku (sisi ça existe) sont là dès l’ouverture des portes, à se précipiter pour être les premier à admirer leurs idoles, allant glaner les docs à chaque stand, acheter des modèles réduits de leurs engins préférés, on peut même acheter au basu matsuri des poignées servant à s’accrocher quand on est debout, des vieilles plaques, des compteurs, des bouts de métal non identifiés…

Il y a aussi les petits trains pour les enfants, mais la file d’attente nous a tellement rebuté qu’on s’est abstenu.

Et il y a « la star », nonon, pas Madonna en concert à l’Osaka Dome à 50,000 yen la place du 8ème rang*, nonon, le bus milieu du siècle (d’avant), devant lequel on vient se faire prendre en photo, dans lequel on vient poser son posterieur et goûter au confort d’antan, au volant duquel, on peut même passer la casquette du chauffeur. (Mais tout de même quelle honte cette antenne Clarion sur un si vieux bus)… Cette année « la star » était accompagnée d’un choriste, qui, une fois la fête terminée est resté seul au milieu de ce grand espace déserté, en attendant qu’une dépanneuse le raccompagne au dépot.

Et bien entendu, il y a toujours une (sinon deux) mascotte grandeur réelle, ce qui permet aux enfants de se défouler en lui tapant dessus, en lui tirant sur la queue, en se riant du grand nez du gaijin qui prend des photos, etc etc 🙂 …

* Ca c’est pour mon référencement

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Retour sur…

Je viens de recevoir aujourd’hui à la poste un cadeau que j’attendais de pied ferme : le photobook tiré de mes vacances de mai dernier. Il est beau, il est gros, il sent bon le senbei chaud, et il s’offre à vous sur ma p’tite boutique !

Avec ce deuxième photobook, ce sont plus de 220 pages papier glacé pleines des photos (près de 400 au total) que je vous avais montré ici même depuis fin mai dernier, les photos illustrent les propos, là aussi tirés du blog.

Et je le trouve superbe – content Ghismo.

Pour une livraison avant Noël, c’est chaud chaud, mais blurb affirme que jusqu’au 9, ce n’est pas tout à fait impossible. Si vous voulez en faire un cadeau, n’attendez pas une seconde pour en passer commande, mais ne misez pas tout dessus, achetez une petite babiole pour pouvoir dire le jour « N » que le gros cadeau arrive un peu plus tard et de loin.

Et tant que j’en suis à mettre en ligne de nouvelles créations, j’ai également édité une version papier de mon blog, dans un plus petit format, avec plus de place au texte (mais les photos sont également présentes), et pour commencer, j’ai réuni dans un volume les trois mois qui suivent mon arrivée ici… C’est plus un projet perso, mais j’ai ouïe dire que certains parmi vous imprimaient mon blog, voici un moyen sympa d’en garder une trace papier (relié et glacé pour le coup)…

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Il y en avait quatre !

Suite de la petite série consacrée à notre week-end à la campagne.

Le soir suivant se tenait à Tsuwano34.479392131.759033 un festival qui s’étalait sur le week-end. Au programme : Illuminations, Kagura, et dégustations (gratuites !!) de sake et de choses qui se mangent. Après une fin d’après midi trèèèèès calme, je piaffait d’impatience de m’y rendre.

En fait d’illuminations, la ville avait sorti ses lampions pour baliser le chemin, et à quelques endroits, des commerçants avait fait l’effort de sortir la lampe du salon dehors avec quelques compositions florales pour rendre la chose plus inhabituelle. Et malgré le côté rudimentaire de ces décorations, ça marchait assez bien, et le petit a beaucoup joué tout le long du chemin à regarder les bougies par le dessus en poussant de grands cris émerveillés.

Ci et là des tables sont sorties dans la rue, et on nous propose à boire et à manger. Tout est gratuit, il faut dire qu’à cette période de l’année, on est entre soi à Tsuwano34.479392131.759033. Certains se promènent en geta dans le peignoir de l’onsen du coin. Pourtant, même en veste, il faisait froid à la campagne, on est loin de la chaleur persistante d’Osaka.

Et nous arrivons devant la scène du Kagura (il s’agit d’un art originaire de la région de Tsuwano34.479392131.759033, entre danse, théatre et rites religieux shintoistes). Ca fait déjà plusieurs centaines de mètres qu’on entend les musiciens : quelques percussions, une flute folle, une narration chantée, et en s’approchant, on peut voir deux acteurs vêtus de splendides costumes et portant des masques et perruques absolument incroyables. C’est le premier spectacle, j’entends quelques commentaires à côté de moi qui disent qu’un homme s’affronte avec un kamisama. Comme beaucoup d’arts traditionnels japonais, c’est très codifié, et on passe à côté de beaucoup de chose, on n’en perçoit que la forme.

Petite pause, on apprend que les acteurs (et les musiciens) sont des lycéens qui se préparent à concourir dans je ne sais quel festival de Kagura. On entend aussi dire au micro le nom de chacun des bienfaiteurs (ceux qui ont laissés une petite enveloppe ou un (gros) billet dans un bol devant la scène), et on nous annonce le clou de la soirée : la représentation de « Yamata no Orochi« , et la venue des serpents sur la scène. Dans la légende, le serpent a 8 têtes, mais il est rare que 8 viennent sur scène, un ou deux c’est déjà très bien (aussi, la première question de ceux qui ne s’étaient pas déplacés dans la famille c’était : Combien de serpent ?).

Et chose impensable pour une si petite ville : ce sont 4 serpents qui ont envahi la scène sous des applaudissements de plus en plus nourris. Et ils ont tout pour impressionner : leur taille démesurée, les yeux injectés de sang qui s’allument, des mouvements rapides en direction d’un public très réactif, et même ils crachent le feu (enfin, comme les gateaux d’anniversaire savent aussi le faire) !

Le petit n’a pas bougé d’un cil lorsqu’un des serpents lui a foncé dessus – même pas peur, et on a tous salué son courage. Mais dans la nuit, il s’est réveillé en criant et en tapant sur la porte de la chambre « Baba ! Baba ! Baba ! »…

Soirée en ville

Ce soir, on a laissé le petit chez Baba, nous permettant de filer en ville manger tranquille dans un des innombrables restos d’Umeda. On n’avait pas trop décidé de où on voulait manger, je savais juste que je voulais passer au Yodobashi Camera pour regarder de plus près les appareils photos et les boites à lumières (c’est bientôt mon anniversaire), mon épouse, elle, voulait aller à la librairie acheter des bouquins.

Ce n’est qu’ensuite qu’on s’est dirigé dans le shôtengai (passage commerçant) qui file au Nord jusqu’à Ogimachi34.703676135.509598. Mon épouse cherchait un Okonomiyaki, et s’est arrêté devant un restaurant en sous sol, c’était écrit « tout à 315 yens »… pas cher !

On descend les escaliers, et la déco est très rustique, volontairement rustique. Le sol est en graviers et en pierres plates, les murs sont recouverts d’un torchis grossier (laissant apparaitre le béton là où il s’effrite un peu trop) avec quelques croisées en bois vieillis. Il y a du monde dans le petit couloir (il serait plus juste de parler de boyau, on s’y croise difficilement), et on attend une bonne demie heure sur de petits tabourets. La disposition des lieux fait qu’on n’a encore rien vu du restaurant.

Pendant ce temps, on a eu l’occasion de faire la connaissance de deux cafards fuyant sur les murs, deux cafards de concours, qui seront l’un après l’autre mouchés d’un geste précis par le responsable du restaurant, arrivé sur les lieux alerté par les cris des demoiselles de devant.

Mon épouse me dit que ce n’est pas grave, que les cafards dans un restaurant, c’est souvent le signe d’un bon restaurant… C’est incroyable ce que les japonais peuvent être consensuels ! 🙂

Et puis, notre tour venu, on finit par passer à table. Et c’est assez sympa. Un comptoir fait le tour du grill, géré par le chef. Devant, comme au marché, des paniers de bambou présentent plein de choses super appétissantes : des coquilles Saint Jacques encore vivantes, des pavés de viande rouge, des légumes, des poissons, et il suffit de montrer du doigt ce qu’on veux pour que ça atterrisse sur le grill avant de nous être servit au bout d’une longue pelle de boulanger en bois.

L’ambiance est très relax, le pépé à ma gauche, avant de quitter les lieux me montre du doigt les coquilles Saint-Jacques, me les nomme en japonais et ajoute que c’est bon. Les filles qui attendaient devant nous dans le couloir, bien que corréennes et ne parlant pas japonais, ont aussi trouvé à discuter et à se faire expliquer la carte par d’autres clients…

Et quand on est servi, c’est incroyablement bon, on comprend que les cafards soient aussi dodus.

En sortant des lieux, je suis repassé pour la première fois de nuit devant ce qui m’a servi de couverture pour mon photobook, et, de nuit, c’est vraiment une toute autre ambiance. L’éclairage en contre plongée donne un air plutôt inquiétant à cette geisha de bois sculpté.

Je me suis aussi arreté prendre une photo de ce couloir isolé de la gare d’Umeda où quelques restaurants rapides accueillent des salary-man solitaires, solitaires ou pressés, ou les deux, sous l’éclairage froid et inhospitalier des néons.

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Ambiance électorale

Il parait que le gouvernement japonais vient de changer avec son premier ministre. Il parait aussi que c’était prévu.

Moi par contre je l’ai appris par le biais d’un message laissé sur mon blog par une journaliste d’europe 1 qui voulait entendre les avis des français du japon sur le sujet. Moi, un avis sur la question je n’en avais pas trop.

Voilà, donc pour faire votre malin en soirée, vous pourrez dire pour le plaisir de tous : « Le premier ministre du japon c’est plus Koizumi, c’est Abe (pronounced AH-bay selon l’associated press), Shinzo Abe, et à 52 ans c’est le plus jeune premier ministre depuis 65 ans ». Bon c’est vrai, c’est pas très facile à caser dans la conversation. Au moins vous vous ferez remarquer. Vous pouvez essayer une introduction du genre « et toi tu penses quoi de la politique nippone ? »…

Et puis, une petite photo prise à Osaka cet été qui montre que les colleurs d’affiches de Koizumi ont, sinon de l’humour, du culot.

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