Ca s’est passé près de chez moi

Vous le savez maintenant, l’été, c’est la saison des matsuri au Japon. Il y en a un peu partout, un peu tout le temps, et tous se ressemblent beaucoup : passage au temple, don, claquement de mains, prière les yeux fermés et les mains jointes, et puis, déambulation parmi les yatai… Si ça n’étais pas aussi nouveau pour moi, je m’en serait peut-être lassé. Ce n’est pas le cas, au contraire, je saute sur chaque occasion, fourre-tout en bandoulière (j’en ai changé, je vous l’avais dit ?), appareil(s) autour du cou.

Je viens de m’en rendre compte, le fait d’avoir un gros appareil photo provoque des réactions très intéressantes : les filles posent pour vous, dès lors qu’elles se sentent dans le champ. Décidément, ce D80 est plein de ressources et je me demande bien ce qui se passerait si j’avais un Hasselblad ou un monstre du genre, c’est peut-être une piste à explorer !

Avant-hier, c’était à Sumiyoshitaisha34.612407135.493226 que se tenait le matsuri, la petite spécificité tenant à la présence de grands cercles de bambous tressés (ça porte surement un nom, vous le connaissez ?) au travers desquels il faut passer pour s’assurer un bel été. Ce qu’on a fait sans trop se poser de question, ces cercles étant situés à l’entrée du temple, il faudrait être vraiment vicieux pour passer à côté. Sumiyoshitaisha34.612407135.493226 est un temple très connu, et il attire beaucoup de monde. Les yatai sont présents en proportion, et le petit s’est fait un plaisir de pécher ses super-ball, son ballon Thomas, et s’est même essayé non sans succès aux pachinko pour enfants. Il est revenu les bras chargé de jouets cheap, regrettant tout de même de ne pas avoir pu prendre de train (plus précisément, le rapi:to, le train qui va a l’aéroport).

On a également revu le petit pépé et sa marionnette. Il écume visiblement un peu tous les matsuri, et je me souvenais de l’avoir vu l’an passé à quelques reprises entre Osaka et Nara34.683793135.835669, avec sont lecteur de cassette antique, son unique cassette de chanson traditionnelle, et sa petite marionnette espiègle. Mais autant l’an passé, il était tout sourire, plein de malice et allant vers les enfants ; cette année c’est très affaibli qu’on l’a retrouvé, sa marionnette danse toujours aussi bien, mais le regard du marionnetiste ne décolle pas du sol, comme s’il n’y croyait plus.

Changement de lieux et d’ambiance, hier, c’est tout près de la maison, sur les bords de la rivière Yamatogawa qu’on est allé voir (de loin) un feu d’artifice très important, tiré dans une ville religieuse (un peu comme Tenri, mais pour une autre religion), et qui lance en l’air pas moins de 100 000 fusées. La ville a beau être assez loin, on voyait assez bien le spectacle, du moins quand l’usine qui se trouvait sur l’autre rive décidait d’arrêter épisodiquement d’émettre ses fumées denses.

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Fleurs de feu

Hier soir, après le repas, on a sorti les bombes anti-moustiques, et on s’en est aspergé plein les vêtements, et plein aussi sur les parties que ne couvrent pas les vêtements, on déteste ça pourtant. D’autant qu’on sait bien que ça ne sert à rien, que les moustiques, ces p’tits cons, sauront toujours trouver un endroit vierge de poison pour accomplir leur irritant dessein, on le sait, mais on le fait quand même. Heureusement, il y a les petits, c’est un plaisir de leur courir après avec la bombe, pshiiiiiiii…

Tant de précautions, pour se rendre quelques étages plus bas, dans la petite aire de jeux de chez Jiji-Baba, et on n’y va pas les mains vides, ce sont les petits qui portent fièrement leurs jouets d’un soir, en courant bien sûr, même en sautant si l’occasion se présente.

Là, ce sont les grands qui interviennent, pour des « raisons de sécurité ». On sait bien en fait que déjà petit on aurait pu nous aussi jouer avec les allumettes, alors on se rattrape maintenant, les petits auront le temps de grandir et de passer à leur tour le flambeau.

Une ou deux bougies allumées au milieu, un seau d’eau pour éteindre les braises, Jiji pas loin pour veiller au grain, et le feu d’artifice peut commencer. Les enfants, sages au début, croient à la dangerosité du truc, qu’on se rassure, ça ne dure pas !

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De bon matin

Et sinon, sur le front des ces vacances au top, on en était où ?

En arrivant la veille à l’hôtel on nous avait informé d’un matsuri qui se tenait le lendemain matin à Asakusa35.711195139.796398. Un des matsuri les plus importants de l’année. Et puis, pour mon anniversaire, je voulais aussi et surtout me rendre à Kamakura35.317867139.549592, où je ne m’étais encore jamais rendu (« Côâ ? Tu n’étais pas encore allé à Kamakura35.317867139.549592 ?? »). On a décidé de faire les deux.

Après un petit déjeuner pris en terrasse à l’hôtel, on se dirige à pieds à Asakusa35.711195139.796398 qui n’est pas si éloigné. Le quartier n’est pas désagréable, loin de là. Les trottoirs sont bordés d’arbres (pourquoi n’a-t-on pas ce genre d’idée à Osaka ?), et les petites maisons qu’on croise donnent parfois l’impression d’avoir traversé les siècles, douloureusement parfois aussi. Il est 10 heures du matin et déjà on fait la queue devant cette petite boutique de tempura, ça doit y être bon.

Dès le premier croisement, on se trouve à suivre un ojisan, les fesses à l’air, plus ou moins couvertes par sa chemise, ne portant qu’une sorte de string noué de coton blanc. Pas du meilleur effet. Et puis, au détour d’une rue, on tombe sur une armée d’hommes ainsi vêtus (Je crois que j’ai peur de me prendre une baffe, je ne sors pas mon appareil… Mais Monsieur Be avait eu plus de tempérament que moi auparavant), rassemblés ici pour transporter un mikoshi. Chaque rue semble avoir le sien, et jusqu’au temple d’Asakusa, l’histoire se répète inlassablement.

Et puis les yatais autant que la foule qui se densifie nous annoncent la proximité du temple. Le petit veut un maïs au barbecue qu’il mangera à l’ombre des arbres. Dans les yatai, beaucoup de poissons grillés, fumés, servis en sucette, poulpes au barbecue, beaucoup de fruits de mer également, servis cuits. Après un petit tour dans la foule du temple, on se décide à rentrer à l’hôtel. On mange sur la route (pour quelques centaines de yens en tout) quelques karaage et autres sucettes à la saucisse, on trouve même un magasin qui propose des bento à des prix absolument incroyables, bento qu’on mangera sur la micro-terrasse de l’hôtel.

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Se mêler à la foule

Hier soir, c’est avec Yo-chan que nous nous sommes rendus au festival Tenjin-Matsuri, une des fêtes les plus importantes d’Osaka. Un feu d’artifice de 5000 fusées (c’était 1000 de plus que l’an passé), forcement, ça attire un peu de monde et une foule dense remonte d’un même pas la rivière Yodogawa, depuis Yodoyabashi34.693003135.500950 jusqu’à Temmabashi34.691168135.517451. Une large, très large proportion des filles vient ici en kimono d’été, beaucoup de garçons les accompagnent en tenue traditionnelle. Ca fait de belles photos, et de beaux souvenirs.

Cette année, on a vu de la lumière un peu plus au nord, et on s’est un peu écarté de ce parcours jalonné de Yatai, d’où aucune fuite n’est possible. On y a retrouvé encore du monde, et surtout le temple de Tenmangu d’Osaka, par hasard, je crois même que mon épouse ne l’avait jamais visité.

Comme l’an passé, on n’a vu des feux d’artifices que des flashs dans le ciel et quelques fusées partielles et lointaines. Par contre, on est également tombé sur une procession plutôt impressionnante, où deux groupes de percussionnistes se faisant face sur le même taiko se hurlent alternativement les uns sur les autres.

On croise une famille avec des petites filles très mignonnes qui connaissent les gestes de la danse du dragon. On se voit offrir quelques Castella en cadeaux, ceux là ont la forme du Mikoshi de la fête. Yo-chan est bavarde, le courant passe bien !

On s’est également arrêté devant une attraction de fête foraine : une sorte de petit musée des horreurs, le chemin dans les couloirs sombres de l’attraction a l’air de se faire à pied, les gamins qui passent devant les têtes monstrueuses de la devanture hurlent, pleurent, tapent des pieds, les parents s’en amusent. Et puis, j’ai commencé à essayer de photographier les gens qui sortaient de là en courant et en criant, cette idée a fait des émules, et très vite, on se massait autour de la porte de sortie avec keitai et appareils photos !

Et puis, plutôt que de prendre le métro archi-bondé dès la sortie du matsuri, c’est tellement plus sympa de redescendre à pied jusqu’à Namba34.663463135.501959. Ca fait un petit bout, pendant quelques instants j’ai douté sur la direction, je devrais me faire plus confiance, j’ai Osaka dans la peau ! 🙂

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Incroyable

Y’a pas, je n’ai toujours pas intégré les lois d’Archimède, je n’y crois pas. A chaque fois que j’ai fait l’expérience de mettre un fer à repasser dans la baignoire, il ne reçoit pas la poussée égale à etc…

Il coule.

Aussi, chaque fois que je vois mouiller des bâtiments de 5 à 10 étages dans un port, ça me laisse songeur, et je me sens le devoir d’immortaliser la scène en la photographiant. Quelques photos-preuves prises lors de mes bureaux en extérieur de Nanko34.636668135.413918 de l’année passée.

Et puis tout simplement aussi parce que j’aime bien ça, les photos de bateaux…

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Andon à Tokyo, designer’s ryokan

J’avais rédigé cette petite note sur l’hôtel où on s’est arrêté pendant les quelques jours passés à Tokyo35.673718139.697556 de ces jolies vacances, sans pouvoir y laisser de photos ; je la reprend pour vous, illustrée, ça pourrait intéresser les candidats au voyage Tokyo35.673718139.697556ite.

Ce ryokan (hôtel de type traditionnel) m’avait été recommandé par Thomas. Pas trop cher, dans les 8000 yens la chambre, et sur le concept de ryokan de designer. L’ambiance fait un peu penser à une auberge de jeunesse, on est accueilli par Tomomi qui parle français, anglais, et bien sûr japonais.

Les chambres sont (très) petites, à peine plus grandes que la taille des futons, il y a la télé et c’est à peu près tout je crois. C’est un hôtel de voyageur, si vous venez à Tokyo35.673718139.697556 pour passer vos journées dans la chambre, allez chercher plus haut dans les tours 🙂 Les commodités sont sur le palier, le tout est très propre. Il y aurait un jacuzzi, mais je n’ai pas eu le loisir de l’essayer, on rentrait assez tard le soir de nos promenade dans Tokyo35.673718139.697556.

Il n’y a pas de lit, on dort sur les futons posés sur les tatamis. A la japonaise. Ce n’est pour autant pas du tout inconfortable, mais les personnes âgées, auront peut-être du mal à se relever.

Le petit déjeuner est en supplément mais est plutôt copieux. On mange dans la salle à manger commune du rez de chaussée. Tout le monde ici est voyageur, d’un peu partout de par le monde et ça donne une vraiment très bonne ambiance, le staff aidant largement en ce sens.

L’hôtel n’est vraiment pas très loin de la station de Minowa35.729513139.791412, mais l’hôtel est un peu excentré au Nord de Tokyo35.673718139.697556 ; Asakusa35.711195139.796398 est accessible à pieds cependant, mais pour se rendre à Shibuya35.659597139.702392, par exemple, il faut traverser toute la ville. Les environs de l’hôtel sont assez sympa, c’est un quartier résidentiel, il y a un bar avec de la Guinness pression et des affogatos, quelques restos, des combini, mais j’ai apprécié m’y balader le soir venu.

Bon, mais on passe un vraiment excellent moment dans ce lieu, le personnel est vraiment extra, la déco est soignée, le bâtiment en lui même est intéressant pour son architecture, et à ce prix là, on ne regrette rien… on prévoit même d’y retourner la fois d’après !

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Monsieur Grognon

Monsieur Grognon existe, il est japonais et fait de la politique.

« Moins de voitures, moins de déchets dans la montagne et dans la mer, plus de qualité de service dans les hôpitaux », point barre, vous voulez quoi encore ?

Et non je sourirai pas pour la photo, non j’utiliserai pas de machine à écrire pour taper mon programme, pourquoi pas un ordinateur non plus ; un crayon bic, une paire de ciseaux, de la colle, pas besoin de plus pour m’en sortir, moi !

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Et tous les ans, c’est pareil

Tout comme l’an passé, à la même époque, on a fêté l’été dans le quartier, le soir au temple tout proche de Takasakijinja, et le matin dans la cour de l’immeuble de chez Jiji-Baba.

Takasakijinja, c’était hier soir, on y est allé en famille, et le petit d’abord apeuré par les echos des taiko distants, a fini la soirée très énervé en sautant dans tous les sens. Les Yatai sont de sortie, brochettes, castela (petits gateaux), pachinko pour enfants et divers jeux de pêche : super-ball, figurines, yoyo-kirakira. Les jeux sont maintenant tous à 300 yens, du temps où mon épouse était petite c’était tellement moins cher…

Dans les ruelles, on fait des petits feu d’artifice en famille, pendant que la rue principale voit aller et venir le grand Mikoshi soulevé, ballotté, tiré au son de « Itch’ ni no san… Wassshoiiii », rythmé par les taiko embarqués. L’ambiance fait penser à une kermesse, on s’y retrouve entre gens du quartier ; le reste de l’année, on s’adresse des bonjours et des considérations sur le temps qu’il fait en se croisant, ce soir on a plus de temps ensemble. C’est aussi le jour où on sort les caméras DV et les appareils photo des placards, c’est un jour important. Parmi les porteurs du mikoshi, je distingue un gaijin déjà croisé quelques fois dans le métro, et si l’an prochain, moi aussi je m’y essayais 🙂

Ce matin c’était la fête dans la cour de Jiji-Baba, là, pas de yatai, tout est gratuit, on est entre nous, et même si je détonne un peu dans le paysage, on s’occupe très vite de moi en me portant une bière que je n’osais pas aller demander au stand. La aussi on promène le mikoshi, un mikoshi pour enfants, modèle miniature de celui d’hier soir.

Le petit, timide comme le papa, n’ose d’abord pas monter dans le camion plein d’enfants, qui porte un des Taiko de la fête, malgré une envie visible. Et puis, ce sont elles qui m’ont retrouvées, les petites jumelles qui me faisaient la discussion quand j’allais chercher le petit à la crèche au printemps dernier, habitent le quartier, et m’adressent des grands signes de la main. Elles, sans aucune timidité, ont passé un long moment à jouer avec le petit dans le camion.

Un peu partout, des enfants armés de filets à papillon chassent les cigales qu’ils mettent dans des vivariums portables (en vente partout, on élève les insectes un peu comme animaux de compagnie visiblement ici). Les cigales font part de leur désapprobation très bruyamment et le vivarium qui se remplit toujours un peu plus fini par émettre un son de moteur de mobylette mal réglé mais plein pot.

Et puis, vient l’heure de la libération, on sent chez certains enfants un peu de peur à prendre dans les doigts ces insectes géants et bien vivants, des mains se reculent d’un bond du bocal, mais y retournent en espérant que les copains n’ont rien vu. D’autres y vont beaucoup plus directement. Une cigale finit dans la mayonnaise qui recouvre le senbei d’un petit. Rires. Et puis, jet de cigale-mayo en l’air pour la faire s’envoler, celle ci y parvient lourdement et sans parvenir à maintenir un cap précis, se pose où elle peut, poursuivie par les gamins qui ont repris leurs filets, trouvant son vol marrant et voulant la récupérer pour recommencer.

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Où je retrouve des amis

Et le soir du huitième jour de ces jolies vacances de mai dernier ?

Eh bien, le soir j’ai réussi à prendre un rendez-vous avec un des plus effervescent de mes amis qui se trouve habiter à Yokohama35.453792139.632330 (la ville où j’aurais aimé habiter si on m’en avait laissé le choix :). Artiste hors-pair, contrebassiste, bassiste, guitariste, flûte-traversièriste, pianiste et maintenant directeur de la photographie, talentueux dans tout ce qu’il entreprend, et pas qu’un peu. Le rendez-vous est donné à Sakuragicho à Yokohama35.453792139.632330 (je ne sais plus combien en métro, mais c’était cher, dans les 1000 yens je crois…). Le ciel qui était resté couvert toute la journée, laisse entrevoir un petit bout de soleil, ce qui n’empêchera pas la pluie de tomber sporadiquement.

On arrive à la nuit tombante, on repart la nuit tombée, entre temps on a mangé, des tempura (autour de 1300 yens), disserté sur ces escalators circulaires, fait un tour de grande roue (1000 yens), entendu longuement parler du « citron », hôtel sur le front de mer, bâtiment génial, où on peut voir tous ces gens dans leur chambre qui… et mangé d’un dessert (autour de 600 yens) dans un restaurant italien ou californien, ou peut-être les deux, et discuté, discuté, discuté…

Savez vous par exemple qu’il faut, en moyenne, 18% de gris pour faire une photo bien balancée, mais qu’on s’en fout pas mal. Que rien ne remplace la mesure de lumière faite avec un posemètre (l’idéal étant d’en avoir deux) sous le nez du sujet, surtout pas la mesure faite au niveau du capteur. Savez vous aussi que l’anatomie des japonais en font des hiboux en lumière rasante, du fait de leur nez peu prononcé…

Rendez-vous est pris aussi pour la virée du lendemain à Kamakura35.317867139.549592, mais au cas où ça ne se pourrait pas, on obtient sur un coin de serviette le nom des lignes de train et les stations clés.

Le retour se fait par la ligne Toyoko puis sur la ligne Hibiya, et ça donne l’impression de ne pas en finir. Petite incompréhension sur la façon d’utiliser le billet, il y a une feinte, en changeant de quai, on change de compagnie, on aurait du sortir pour utiliser notre carte de la journée (670 yens au lieu de 440).

Petite journée à 13000 yens de shinkansen, 8000 d’hôtel et 6480 en dépenses courantes, ouille !

Et on s’y habituerait presque, la carte de l’après midi, celle du soir, et celle de la journée

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