Voisinage

Il y a dans mon quartier une caserne qui héberge ce qui me semble être l’équivalent du GIGN français, un groupe de policiers entraînés pour intervenir lors de prises d’otages, d’attentats terroristes, catastrophes diverses. Des durs qui font chaque matin le tour du quartier en courant, et en hurlant, pour courir plus vite, s’entraînent en permanence dans les étages de leurs baraquements à tout ce que le Japon compte d’arts martiaux, là encore, en vociférant pour impressionner leur partenaire (pas du tout impressionné, car il crie lui aussi très fort), et qui, régulièrement se jettent dans le vide, suspendus à un filin tendu entre deux des bâtiments de leur caserne.

Passer à côté des bâtiments est aussi pour le petit une joie éternellement renouvellée, car y sont garés toutes sortes de vehicules, bus blindés, vehicules en tous genre qui font « papou ».

Pourtant, ces policiers sont aussi des jardiniers au coeur tendre.

Les abords de la caserne, arborent toujours des plantations saisonnières, cultivées avec soin, et décorées avec amour. Le nom des végétaux s’affiche comme dans un jardin botanique à côté du nom de la section qui s’occupe de la parcelle. De petites clochettes à vent très délicates se partagent la vedette avec des nains miniatures, de grenouilles en terre cuite, de petits moulins, des écureils qui traversent.

Et puis, il y a aussi ce panneau, qui rappelle tout en poésie que l’esprit de franche camaraderie virile n’est pas pour autant oubliée en ces lieux !

technorati tags:

Un peu plus à l’est

Et c’est reparti pour une deuxième semaine de jolies vacances !

Pour ce second week-end de vacances, c’est la grosse fête : on part pour Tokyo35.673718139.697556 ! Depuis qu’on était arrivé en juin dernier, on n’avait pas encore eu l’occasion de s’y rendre, il faut dire aussi que le billet de train n’est pas donné-donné (dans les 13000 yens l’aller simple), et pourtant, j’aurais tendance à penser que j’apprécie vraiment plus Tokyo35.673718139.697556 qu’Osaka, au moins en touriste. Histoire de bien en profiter, on se lève aux aurores (enfin, tout est relatif), on attrape le métro pour Shinosaka34.733465135.500092 (310 yens) avec d’autres tombés du lit, et on arrive avec une belle avance à la gare JR. Le temps de prendre un café au Starbucks local, de voir un agent installer son stand de renseignement, le quai fini par s’afficher sur les panneaux, on a encore de l’avance.

Je ne reviendrai pas sur le confort d’un voyage en shinkansen, et 2h30 de traversée de campagnes plus tard, c’est une forêt de tours qui nous accueille à Tokyo35.673718139.697556.

Arrivés en gare de Tokyo35.673718139.697556, on emprunte la Yamanote, ligne qui encercle le grand Tokyo35.673718139.697556 pour quelques stations, et on descend à Ueno. La course fait partie du billet de Shinkansen, si j’avais su on aurait fait le tour complet de la ville :). On poursuit pour sortir 2 stations plus au nord (160 yens), à Minowa35.729513139.791412, où se trouvait notre hôtel. L’hôtel m’avait été recommandé par Thomas, pas trop cher, dans les 8000 yens la chambre, et sur le concept de ryokan de designer. L’ambiance fait un peu penser à une auberge de jeunesse, on est accueilli par Tomomi (?) qui parle français.

On dépose les sacs, Tomomi nous lance un « à plus », et on se dépêche de filer comme le suggérait l’excellent guide « Tokyo Itinéraires » au Starbucks de Shibuya35.659597139.702392 prendre un peu le pouls de la ville (autour de 300 yens un café lait-caramel).

On a pris une carte de métro pour la journée, la moins chère. Il existe en fait 3 cartes entre 700 (métro seulement), 1000 (métro et lignes privées) et 1500 yens (métro, lignes privées et JR). Et c’est pas évident de s’y retrouver au début entre ces trois types de lignes (métro, toei et JR) d’autant qu’elles sont visiblement très complémentaires et que pour aller d’un point à un autre, il est souvent nécessaire d’emprunter plusieurs de ces compagnies, multipliant le prix d’autant, ou de beaucoup marcher.

A Shibuya35.659597139.702392, on tourne un peu pour trouver de quoi manger, on n’a certainement que l’embarras du choix, mais on ne trouve pas grand chose. On fini par acheter des bento « healthy » qu’on mange au pied d’une tour du coin, presque isolés de la ville et de toute l’agitation de ce quartier. Le spectacle offert depuis le premier étage du Starbucks est intéressant, l’inverse semble l’être aussi, quelques garçons très agités semblent se donner les tuyaux pour regarder sous les jupes des filles assises en haut.

Et puis, on se dirige vers le parc du palais impérial qu’on contourne presque entièrement avant de s’engouffrer à nouveau dans le métro. Juste avant, on croise un corbeau sur son arbre perché, qui nous regarde passer plein de hargne « Quoi !? quoi ?! »…

Il était l’heure pour nous de retrouver le petit et mon épouse, timing parfait, on arrive à la gare JR de Tokyo35.673718139.697556 au moment même où leur train entre en gare. Echanges de coups de fils, on se retrouve où ?

technorati tags:,,,

Marseillaise, petits fours et grillades

14 juillet oblige, c’est un week-end coincé entre drapeaux, petits fours et grillades que nous avons passé. Le samedi midi, le consul et son épouse nous accueillaient dans un grand hôtel d’Osaka, accueil solennel devant des panneaux dorés, discours, puis ruée sur le fromage.

C’est aussi l’occasion de retrouver des amis par surprise. D’après un habitué de ces réceptions cette année était un bon cru, il faut dire qu’avec le cours actuel du Yen, l’enveloppe de son altesse consulaire devait être épaisse. Le Typhon qui nous fonçait dessus était de toutes les conversations.

Le lendemain, c’était à Kyoto34.986796135.758678 que ça se passait, à l’institut franco-japonais du Kansai, alléchés par la mise en jeux d’un billet d’avion pour la France. Et contrairement aux pronostiques de la veille, le typhon étant allé se perdre en mer aux abords d’Osaka, on a eu droit à un dimanche entre ciel noir et plein soleil, les deux ensemble souvent, mais sans pluie, permettant à la fête de se tenir dehors avec barbecues et déjeuners sur l’herbe.

Ce fut aussi pour moi l’occasion de découvrir Kyodai (l’université de Kyoto34.986796135.758678, deuxième du Japon en terme de réputation), guidé par Thomas qui me proposais de fuir la sélection musicale du lieu en faisant un tour dans le quartier. Le campus est par endroits assez surprenant et on ne s’attend absolument pas à ce genre d’ambiances venant d’un campus universitaire aussi prestigieux. Portes défoncées, baraquements crasseux, ateliers de mécanique pour tuning automobile, cabanes dans les arbres. En fait, c’est autant le bordel qu’aux Olivettes à Nantes du temps où ça y était le bordel !

Kyoto34.986796135.758678 » href= »http://flickr.com/photos/97154410@N00/828097981″>

technorati tags:,,,,,,

Vendredi shopping sous la pluie

Pour rappeler un peu le temps de ce début de week-end, typhon annoncé qui s’est finalement désisté (sur Osaka du moins), voici une petite journée pluvieuse de mes dernières vacances bien comme tout. Ce septième jour tombant un vendredi, c’était journée « No my car day« , grande promo hebdomadaire sur les tickets de métro à la journée : 600 yens.

Aujourd’hui on est bien décidé à acheter le petit et très cool lecteur iriver (en vente sur ma petite boutique depuis), et on fait les boutiques, ce qui tombe bien, le ciel n’est pas des plus cléments : Yodobashi Camera de Umeda34.7025135.49793, Bic Camera de Namba34.663463135.501959, petites boutiques de l’Akihabara d’Osaka (le quartier électronique) : Denden-town. Et puis, à Denden-town (qui se traduit par Elecelec-ville) on tombe aussi des boutiques de figurines manga et de vidéos « fouyaya » à la japonaise. Au moins pour les figurines manga, ça fait de chouettes cadeaux à rapporter aux petits. A proximité on trouve aussi un quartier de cabarets, bars à hôtesses, love-hotels, pachinko à la déco surchargée, bien sûr, à cette heure là tout est fermé, pratiquement, on croise le regard d’un couple qui sort du paradise-hotel, main dans la main, l’air de rien ou presque.

Le midi, c’est râmen au comptoir (nouilles chinoises). Benitora (?), excellent restaurant, le meilleur à ma connaissance dans sa catégorie, environ 800 yens.

Le soir, c’était izakaya-sushi à Umeda34.7025135.49793, pas mal, probablement dans les 2000 yens.

3400 yens la journée pluvieuse et quelques billets de dix mille en cadeaux. A partir du lendemain, ça devient beaucoup plus wizzZZzzZZZzzzzz !

technorati tags:,,

Quelques nouveautés

Les plus perspicaces l’auront peut-être remarqué, il y a quelques nouveautés sur ce blog, pas toujours encore trop finalisées d’ailleurs.

Ceux qui par exemple aiment à laisser un commentaire auront sûrement remarqué que la G(hism)éo Localisation, passée en v0.8, pour l’occasion, s’affiche maintenant en grand entre le billet et les commentaires, en cliquant ici, ça vous en donne un bel exemple, mais ça marche avec tous les billets. Vous pouvez toujours cliquer sur les punaises, et en grand c’est quand même beaucoup mieux que dans le petit cadre en marge droite. J’ai d’autres projets dans les cartons pour la G(hism)éo Localisation, attendez vous à la voir passer en v0.9 prochainement 🙂

Et puis, on s’en émeut, « j’ai disparu de tes liens » me dit-on… j’ai en fait modifié le système de liens sur mon blog, et il faudra quelques jours pour que ça rentre complètement dans l’ordre. En fait, jusqu’ici les liens étaient fait « à l’ancienne », directement dans le modèle HTML blogger, et ajouter un lien était pour moi assez fastidieux. Et puis, je n’aime pas beaucoup sur les blogs les listes de liens qui n’en finissent plus, ni les liens sur des sites abandonnés depuis longtemps, trop de lien tue le lien, il faut le savoir ! 🙂 Le nouveau système que je me suis bricolé limite l’affichage à 25 liens, tout en permettant d’en afficher plus. Et plutôt qu’un classement alphabétique, c’est un classement par fraîcheur du site lié qui est fait, pour remonter dans la liste (ou y réapparaître), il vous suffit d’écrire un nouveau billet (si possible intéressant) sur votre blog, et hop, 5-10 minutes plus tard, vous êtes propulsé en tête de liste (et le titre de votre dernier billet s’affiche même au passage de la souris, si c’est pas beau !). Ceux qui n’étaient pas dans mes liens jusqu’alors, peuvent aussi essayer, ils auront peut-être la surprise de s’y voir… 🙂 Bon, et puis il y a des sites que je veux mettre en avant par rapport à d’autres, et ça demande un peu d’ajustements pour avoir une liste de liens qui ressemble à ce que je veux (les gros blogs, connus de tous, ont moins besoins d’être liés, et pourtant ce sont ceux qui postent le plus, j’en suis à trouver un moyen de rendre ce système plus juste).

Et ce n’est pas fini, les « Ils l’ont dit » ont également changé, rien n’est visible, rien ne change en fait, mais j’ai totalement repris le code qui était assez moche et qui m’agressait chaque fois que je posais les yeux dessus.

Voilà ce qui se passe quand on découvre une nouvelle techno (JSON en l’occurrence) et qu’on se dit « wow, ça permettrait bien de faire des trucs ça ! »…

technorati tags:

Flock est dans les bacs

Et dans sa première mouture qui ne soit plus une béta. Flock en 0.9 est publiquement disponible en download depuis quelques jours maintenant. J’avais fait la demande pour être béta-testeur, aussi je ne le découvre pas tout à fait maintenant 🙂 Je vous en avais déjà parlé, Romain a rédigé un test sous macintosh, et vous trouverez si ça vous intéresse, un petit blabla sur chacune des photos de ce billet.

Bon, si on perd avec cette version le fait de pouvoir glisser-déposer ses photos en grande taille (mais on m’a promis que ça reviendrait bientôt :), cette nouvelle version m’a fait comme les précédentes en leur temps une grosse, grosse, impression. Flock est vraiment un beau navigateur regorgeant de possibilités pour qui utilise le web pour garder un contact visuel avec ses amis.

Voici ce que vous pourrez faire de façon élégante avec flock sans avoir recours à une armée de plugins, pas toujours faits pour fonctionner les uns avec les autres, ici, et c’est le gros avantage de flock, tout a été pensé ensemble :

Et c’est gratuit ça ? Non… Si si ! Et ça se trouve ici :

flock.com (flock rocks, vraiment !)

technorati tags:

Osaka, cheap

Alors que les cigales s’énervent un peu en bas de chez moi, dimanche dernier, timidement et crescendo depuis, je vous emmène aujourd’hui à Osaka pour une nouvelle journée de ces vacances bien sympa.

Au sixième jour, j’avais projeté le lac Biwa, et puis, sentant les cordons de la bourse se tendre, on a finalement opté pour une journée cheap à Osaka. Une journée cheap à Osaka, ça commence par l’achat d’une carte de métro à la journée, 850 yens. Avec ce sésame en poche, on peut aller à peu près partout en ville et trouver de quoi s’amuser.

Premier bref arrêt à Umeda34.7025135.49793, pour retourner comparer rapidement les prix des lecteurs multimédias, et puis marcher jusqu’à Yodoyabashi34.693003135.500950 en prenant un autre chemin. Là prendre le métro pour se dire qu’on aura bien rentabilisé la carte de la journée et gagner quelques minutes sur la descente vers Honmachi34.684816135.509834. Marcher un peu vers Shinsaibashi34.675142135.501320. Côtoyer la foule dans le passage couvert qui va à Ebisubashi34.668987135.501154. Faire un détour dans un pachinko pour en palper l’ambiance. Se dire qu’il faut être sacrément marteau pour y passer ses journées.

Arriver à Namba Parks34.661875135.502141 et manger d’un hamburger Hawaiien, 1000 yens environ. Faire un tour des boutiques à la recherche de cadeaux à remporter, en trouver, bien sûr, reporter les achats au lendemain et remonter vers Horie, un quartier branché d’Osaka, anciennement quartier industriel, pas très côté autrefois, petit à petit les anciens entrepôts sont réinvestis par les designers et les boutiques à la mode. On marche pendant un moment à côté de deux filles japonaises, très expansives, qui tiennent un discours surréaliste, fait de phrases courtes, sans lien évident entre elles :

« – Fait beau.
– Mal aux pieds.
– Ca, c’est vraiment Osaka.
– Vraiment, c’est ça Osaka.
– Un chat. »…

Poursuivre jusqu’au petit temple de Nishinagahori34.675804135.487250e et son bestiaire de pierre, renards innombrables, lapins obèses, drôles de lions qu’on croirait tirés d’une animation-collage des Monty Python avec sa bouche exagérément ouverte.

Et puis marcher jusqu’au Kyocera Dome, partiellement en travaux, passer au milieu des entrepôts de câbles, ceux de tuyaux, et rentrer en faisant la grande boucle par l’ouest : Tempôzan34.655168135.429496, Nanko34.636668135.413918, sans s’y arrêter, la ligne est aérienne et il se fait déjà tard.

Petite journée à petit budget : 1850 yens, c’est donc possible !

technorati tags: ,,,

Grand Bouddha et collégiens

Au risque d’en blaser certains, dans les vacances très chouettes, je demande l’après midi du 5ème jour (sur 15, c’est assurément la saga de l’été).

En fait ce n’était pas une surprise, dès l’arrivée en gare le matin, on savait qu’on croiserait des collégiens par milliers, aujourd’hui comme hier à Kyoto34.986796135.758678 était jour de sortie scolaire à Nara34.683793135.835669. Aujourd’hui aussi, les collégiens sont partout, bruyants. Et c’est à l’approche des temples qu’on commence à les retrouver. Tant pis pour les promenades apaisées, prêtant lieu à des pensées contemplatives… Rock’n’roll !

On se dirige donc vers le temple qui abrite le grand Bouddha de Nara34.683793135.835669, et en route, quelques téméraires, ayant acheté les petits gâteaux pour les biches (des senbei) les affrontent déjà, regrettent leur geste, essayent sans succès de se libérer des monstres agglutinés… Tu vois, ça, faut pas !

Un peu plus loin, un groupe de touristes a trouvé le truc ultime pour rencontrer des petites japonaises, après les avoir abordées probablement par quelques konnichiwa hésitants, ils sortent de leurs sacs des cartes postales de leur ville d’origine, qu’ils distribuent à tout va… succès immédiat, un « éééééééééééééééééééééééééééé » éclate, enfle, se fait entendre des choristes éberluées. Sur les cartes des Praha s’étendent en typo gothiques ocres.

Devant les colosses de bois qui surveillent l’entrée du temple, un collégien me glisse en anglais « My father… ».

Un peu plus loin, un garçon se fait déposer un senbei entre les jambes par un copain, ruée immédiate des biches, rire général, le garçon, lui, a eu la frayeur de sa vie.

Et puis, on passe aux choses sérieuses.

Le grand Bouddha de Nara34.683793135.835669 est vraiment impressionnant, les statues qui paraissent petite derrière lui le sont déjà beaucoup, et c’est sans parler du bâtiment qui l’abrite des intempéries. L’entrée à Todaiji coûte 800 yens qu’on ne regrette pas. Pas toujours, on croise un couple de français, grincheux, ronchonneux. A la sortie, quelques commerces de souvenirs, achats de poupées kokeshi porte clés, la vendeuse parle un peu français. Merci.

En se rendant au temple de Nigatsudo où se déroulent les fête d’omizutori, un groupe de 3 collégiens, nous abordent, accompagnés d’une enseignante, avec un questionnaire écrit sur un petit cahier, lecture timide de la première question « May I ask you some questions », réponse « Mais je ne parle pas anglais, je suis français ». Il faut bien que quelques uns soient au courant que tout ce qui est gaijin n’est pas américain. Et ça me fait penser, que je dois me le faire ce t-shirt « I’m not american » ! 🙂

Le temple de Nigatsudo offre une vue magnifique sur la ville, c’est un peu et en plus modeste le Kiyomizudera34.994742135.785039 de Nara34.683793135.835669.

Et puis, il faut bien rentrer, 540 yens, manger une glace chez Haagen Dasz à Namba34.663463135.501959, parce que c’est bon, 880 yens, et clore la boucle, 270 yens. Bilan : 3800 yens

technorati tags:,,,

Mon voyageur

A l’approche des vacances, l’idée saugrenue d’ouvrir un blog pour l’occasion vous effleure peut-être un peu. J’ai trouvé il y a quelques temps ce site : monvoyageur.com qui pourrait bien répondre à vos envies. Le site est d’un design assez soigné, et offre plein d’outils pour tenir un blog de voyage (intégration de cartes sur les billets, possibilité de laisser des critiques de restaurants, hôtels, …).

Bon, j’aurais bien quelques retenues pour vous le recommander les yeux fermés :

  • l’interface est lourde, prend du temps au chargement, n’imaginez peut-être pas le mettre à jour sur la connexion téléphonique partagée du camping 🙂
  • la gestion des billets est loin d’être évidente, modifier un billet par exemple le remonte au dessus des autres sans pouvoir ensuite le déplacer : bonjour les galères pour arriver à corriger ses fautes d’orthographes et maintenir un ordre chronologique
  • au moins pour le Japon, les lieux sont posés un peu au petit bonheur la chance, pour eux, Nagoya se trouve en banlieue ouest de Osaka (et, sauf Tokyo35.673718139.697556, le placement des 4 autres villes japonaise présentées manque beaucoup de précision)
  • tout le monde semble habiter Paris sur son profil
  • personne au support semble ne répondre (je leur ai fait part de tous ces bugs, leur envoyant même les coordonnées géographiques corrigées des villes japonaises, pour rien, apparemment).
  • et quelques autres erreurs de jeunesse du genre…

Mais c’est très sympa quand même (je trouve), cerise sur le gateau, c’est gratuit et surtout les services proposés ne se retrouvent pas beaucoup ailleurs… à ce prix là ça se tente, non !

technorati tags:

Nara, Nara desu

Et c’est reparti pour une journée des vacances très chouettes

Au cinquième jour, le programme de ces petites vacances nous menait à Nara34.683793135.835669. Au départ de la maison, cela représente une petite heure de train et 270 plus 540 yens. Nara34.683793135.835669 bien connu pour ses (millions de) biches, d’ailleurs, j’avais bien briefé mon hôte : « sous aucun prétexte tu n’achètes de petit gâteaux pour les biches ».

Avant d’aller les saluer de pas trop près, c’est par Nara34.683793135.835669machi, la vieille ville que nous sommes allés. Je voulais voir si le fusuma que le petit avait transpercé à la dernière visite avait été réparé. Pas encore. Par contre, le descriptif des lieux en français qu’on m’avait fait corriger la dernière fois et que j’avais même pas lu est désormais sous plastique. Et cette fois ci, on nous a fait la démo de la porte d’entrée, qui comme celle des petits cochons peut s’ouvrir par moitié.

Juste à côté, on a également trouvé un temple très mignon et quelques magasins d’un autre temps, vendant du soba en grains et des azuki secs dans des bacs venus de la même époque que les murs. Sur la porte d’à côté, un poisson vaudou en gilet de houx conjure le mauvais sort. Depuis longtemps sûrement. Et ce n’est qu’en sortant de la vieille ville, qu’on est tombé sur ce Pooh-san terminator, objet kitchissime et animé, dans un magasin qui l’était non moins. A en avoir des frissons (de rire).

Et puis, Nara34.683793135.835669 a cela de bien que lorsqu’on entre dans les parcs qui entourent les temples, on quitte la ville pour un long moment. Contrairement à Kyoto34.986796135.758678, où la ville reprend ses droits dès la sortie du temple, ici la promenade est plus apaisée. Normalement.

On mange dans une petite boutique de soba située au milieu d’un parc, et que je connaissais pour y avoir mangé lors du Mantoro de l’été passé (si vous vous souvenez, c’est le petit resto tout en bazar avec son téléphone rose). Une biche yakuza s’est invité en cuisine, rançonne la mama, la menace de ne pas partir tant qu’elle n’aura pas mangé, supporte sans même les sentir les coups de bambous que lui assène la maitresse des lieux. Elle ne bougera pas le temps de notre repas, et probablement encore longtemps après.

Ici on mange pour 500 yens assis sur les tables. C’est paisible.

technorati tags:,,,

Mots clés en nuage pour ce blog :

appartement du mois au quotidien aux infos bicyclopédie blogger party #2 #3 #4 blogging boutique chinden cuisine démarches administratives déménagement electro en famille en photo expatriation flock fêtes et traditions génial j'aime-j'aime pas japon kobe kyoto langue japonaise la photo du vendredi la toute petite le petit logement lundi-de-paques mou si mou météo nara osaka pano plaît-il? projets santé sayonara-sale souvenirs tokyo transporteur tsuwano vacances vu de l'appart week-end à tsuwano