Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

A sa mémère

Il faut bien rappeller que la taille du caca n’est pas en rapport avec la taille de la bestiole. Des très petits chiens savent aussi faire des très gros cacas. Si il n’y a pas de caca dans les rues, c’est que les propriétaires se promènent avec des sacs et qu’ils ramassent la production quotidienne de leur toutou. Si on peut le faire ici, ça doit pouvoir se faire ailleurs !

Ici point de caca dans les rues, pourtant, des toutous microscopiques, tremblottant, toilettés à outrance, habillés (à la mode), teint en rose, avec froufrous et noeud-noeuds dans les cheveux, c’est l’accessoire de mode qui vient en complément idéal de la besace estampillée LV. Et cet accessoire de mode peut aussi se promener en poussette et porter des lunettes de soleil… après tout, le ridicule ne tue pas.

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Encore en retraite ?!…

Jiji (le grand père du petit) est de nouveau en retraite depuis le 31 mars. De nouveau, car il y avait gouté une première fois il y a 3 ans et pour 3 mois, avant de reprendre un temps plein « parce qu’on lui avait demandé ». J’en connais beaucoup que cette reprise du travail interroge…

Toujours est-il que pour ce départ en retraite officiel, ses enfants lui ont offert une soirée dans un très bon restaurant. Le restaurant se situe au 46ème étage du World Trade Center34.638292135.415291 de Osaka, presque au sommet de la tour. En entrant dans le restaurant, on est saisi par la vue, et puis, comme il s’agit d’une occasion importante, on nous conduit dans la pièce en tatami du restaurant qu’on avait réservé, pièce de 6 tatamis (9m²) totalement close, offrant une vue sur rien d’autre que les fenêtres en papier des fusuma.

Petite déception, beaucoup d’incompréhension.

Pourquoi alors que la vue est si belle, que le restaurant a choisi de se percher si haut, se cloîtrer dans un tel espace clos et se priver de ce qui impressionne tant dès le seuil franchi… C’est en fait lorsque la commande a été passée que j’ai commencé à comprendre ce qu’apprécient les japonais dans ces espaces confinés : les portes fermées. On a alors l’impression de ne plus être au restaurant, on n’entend plus ou presque le brouhaha environnant, la déco rappelle celle du salon, et on se sent de suite comme à la maison. On peut se mettre à l’aise.

Et puis de toutes façons, très vite, le défilé des plats fait oublier la vue.

Ou presque…

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Histoires de cul

Depuis que je conduis le petit à la crèche, je peux voir sur ce parking ces deux fauteuils usés qui se tapent la discute.

Rien de très énergique, pas d’effusions verbales, ces deux amis savent rester discret, Tellement discret que personne ne semble plus y préter attention. Depuis un bon mois, il n’ont pas bougé d’un pouce, même place, même position… En m’approchant un peu j’ai pu voler quelques morceaux de leurs chuchotements. Et bien entendu que peuvent se raconter deux fauteuils de bureau d’autre que des histoires de fesses ?…

« – (…) et le bureau du troisième ?
– le 317 ? m’en parle pas ! quelle chaleur ! à crever ! mais encore c’était rien en comparaison de Satô san du 424, lui mangeait des gyôza au petit déjeuner !
– Wow, dur. T’as pas eu une vie facile toi !
– Ah ça non ! Regarde comment ils m’ont passés au scotch ! Et dire que toi tu t’es tapé toutes les minettes du service…
– Oh que oui ! En parlant de scotch, je t’ai parlé de la fille du 114 ? Ah ça ! quels moments heureux j’ai passé (…) »

Et voilà, encore une fois je ne cherche plus à comprendre ce qui aura amené ces fauteuils ici, pas plus que ce qu’ils y font encore !

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Kyoto Kinkakuji (le pavillon d’or)

Il y a quelques jours (semaines) je me promenais à Kyoto34.986796135.758678, dans le jardin du pavillon d’or (je n’ai pas eu la chance de m’approcher plus près). C’était du temps où il pleuvait à Kyoto34.986796135.758678. Par contre, à Osaka le même jour, il faisait un soleil de plomb. Nous étions partis sans parapluie, et on a évité la furie de l’averse le temps du trajet en bus depuis la gare jusqu’au pavillon. Il y a des jours où on a de la chance.

Petite promenade en photo, sans plus de commentaires.

PS : J’attends toujours vos suggestions concernant l’énigme du post précédent

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Petit tour dans Kobe

Suite de la promenade dans Kobe34.691380135.195693 avec Piccator

J’avais le projet de vous présenter Kobe34.691380135.195693 par thématiques : Kobe34.691380135.195693 c’est rouge, Kobe34.691380135.195693 c’est bleu, c’est vert, c’est chaud… Et puis voilà, déjà vendredi, les cerisiers qui s’annoncent pour dans pas longtemps, et pas vraiment du temps à revendre, alors ce sera pour vous comme cela l’a été pour moi, une visite itinérante que je vous propose 🙂

Les pressés pourront se contenter de la photo précédente qui en un seul regard vous offre un panorama total de la ville : Tour de Kobe34.691380135.195693, Mont Rokko (si Freddy savait…), port, feu d’artifice, mer, montagne. Car en fait ce qui marque à Kobe34.691380135.195693, c’est l’étroitesse de la ville coincée tout contre la montagne et bloquée dans son expansion par la mer.

Après quelques tours dans les environs de la gare de Sannomiya, Piccator m’a conduit jusqu’au port, en passant par le très populaire quartier chinois, où on fait à chaque restaurant une queue qui s’éternise tellement qu’avant de passer à table, on s’enfile quelques encas acheté également dans le quartier.

Et puis, après avoir mangé dans la chaude ambiance d’un restaurant brésilien, la visite s’est poursuive par un temple en rénovation et quelques quartiers à l’architecture colorée.

Et il en reste encore, mais ça sera pour un peu plus tard !

Le Jeudi, c’est Paris…

Avec une grève SNCF, mais est-ce utile de le préciser, c’est l’inverse qui aurait été surprenant. Dans le train du matin, il y avait visiblement trois trains de regroupés, le soir les personnes en surnombre ont eu le privilège de prendre place en première. Les cravatteux ont du bénir la sncf pour avoir payé le prix fort et finalement avoir à cotoyer la vermine de seconde classe !

Bref, arrivée à Paris un peu avant 10h, première étape place de l’étoile et l’ambassade du Japon pour diverses opérations dont le passeport du petit et mon visa. On les avait contactés par email avant de passer, et par téléphone aussi. Et comme on habite Nantes, ils se sont pliés en quatre pour ne nous faire déplacer qu’une seule fois.

Si tout va bien, on doit pouvoir tout obtenir dans la journée.

On me demande mon passeport, quelques justificatifs, une petite page d’écriture, et c’est tout. On me donne un petit ticket de carnet à souche avec mon nom d’écrit dessus et un tampon de l’ambassade. Il est 11 heure.

Second étape parisienne : Opéra Garnier, Book-Off (magasin de livres d’occasion japonais), restaurant japonais Yasube, épicerie japonaise Kioko. A chaque venue à Paris, on ne manque jamais de venir faire un tour dans ce quartier où on entend parler japonais à chaque coin de rue.

De là direction Opéra Bastille, pour préparer nos envois de colis avec Bagage du Monde. On me demande ici mon passeport, je fouille dans le sac à dos, trouve la pochette avec les passeports, et tend le mien… enfin presque, la dame me dit :
– C’est celui de votre fils que vous me donnez là…
– ah ! pardon…

Et là, plus de passeport, je regarde une fois, deux fois, ouvre tout, sort tout, passe par toutes les couleurs, passe d’un coup à un rythme cardiaque de 250bpm… J’ai perdu mon passeport… n’ai toujours pas mon visa… et doit le présenter pour rentrer à l’intérieur de l’ambassade… là je vois mes espoirs de départ s’effondrer d’un coup… Qu’ai-je fais de ce passeport, perdu, pickpocketé, oublié sur un coin de table, tombé dans ma troisième doublure…

Bon, je présente ma carte d’identité, signe les quelques papiers avec bagages du monde, dit au revoir à la dame et direction place de l’étoile. En route, je reconstitue dix fois ma journée, ambassade, book-off, yasube, kioko… il n’y a pas eu tant d’étapes pourtant… Ils ont du le garder à l’ambassade, oui, ils ont du le garder… je pense…

On arrive à l’ambassade, je présente le petit papier donné le matin, et ça passe… cool. On récupère le passeport du petit, et je fais alors la queue pour mon visa, donne le petit ticket, la personne disparait dans les bureaux et revient avec mon passeport en main.

Wah ! quel bonheur !

Comble du comble, le visa (qui est écrit en anglais) est assortit d’une petite notice en français agrafée au passeport pour expliquer le sens des quelques informations qui sont dessus.

Bilan : dépot des pièces à 11h, retrait des documents à 15h… Quelle efficacité ! On peine à croire que ce soit possible quand on a pratiqué l’administration française !

J’ai donc maintenant dans mon passeport un visa d’époux de japonais d’une validité de 3 ans.

Et il n’y a pas de Ferrero à l’ambassade du Japon.

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Sparkling Café

J’ai trouvé ça l’autre jour au donkihote du coin, c’est écrit dessus, il s’agit de café mais pétillant et c’est Nescafé qui nous le sert.

Comme je suis particulièrement curieux de tester tous ces produits issus des grands groupes du secteur de l’agro-mal-bouffe (pour après pouvoir en dire du mal en connaissance de cause), j’en ai acheté une canette pour goûter ce breuvage prometteur.

Et c’est aussi mauvais qu’on peut le présager.

Pour se faire une idée du goût du produit, il faut imaginer le goût qu’on obtient en suçant un filtre à café après y avoir fait couler le café, et d’y superposer un goût de limonade sans sucre.

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Tenjin Matsuri

Ce soir et demain soir, se tient le probablement plus gros festival de l’été d’Osaka : Tenjin matsuri. Si le temps est clément, nous y irons peut-être demain. De ce que j’en ai vu à la télé et sur le web, il y a plein de bateaux et un grand feu d’artifice.

Il y a une dizaine de jours nous étions en balade sur les lieux où se tiennent le festival et on a pu assister aux préparatifs de la fête, et c’est peut-être encore plus étonnant que ce qui va se dérouler pendant.

Nous sommes partis avec le bateau pour les touristes depuis Osaka Business Park34.692315135.532010 direction Yodoyabashi34.693003135.500950 (que j’ai longtemps confondu avec Yodobashi, je suis même descendu plusieurs fois à cet arrêt de métro pensant trouver le fameux magasin d’électronique ici). La balade est agréable, le bateau climatisé, et ça a un peu changé ma vision grise de la ville de la voir depuis l’eau.

En route, on croise un bateau dont on me dit qu’il est là spécialement pour la fête. Sur réservation, on peut manger à l’interieur pendant le festival. Et puis, un peu plus loin, une langue de terre minuscule pointe au milieu de l’eau et porte le nom de Nakanoshima34.691979135.509018 (l’île du milieu). Sur cette île un petit jardin qui a l’air vraiment très cool. Et puis, un temple en cours de construction, il n’y a pas de toit, mais des dizaines d’ouvrier s’affairent autour. Un peu plus loin, ce sont les lampions qu’on prépare.

La promenade fluviale est d’assez courte durée, le bateau va vite (c’en est même difficile de prendre des photos) et on descend au premier arrêt (on a aussi payé le prix le moins cher : 800 yens par adulte 🙂

Je ne connaissais pas beaucoup ce coin d’Osaka, et c’est dommage, car il y a ici de l’air, des arbres, de l’eau, des bâtiments rutillants, c’est loin d’être un endroit désagréable, et on flâne un peu pour faire durer la visite.

On marche le long de la rivière, et on fini par arriver aux abords de l’île qui m’avait tant attiré depuis le bâteau.


On retrouve ici les brochettes de lampions. Dans des camionettes, des arbres attendent de trouver un coin plus glorieux.

On arrive ensuite sur les lieux où le temple est en train d’être construit, et c’est une énorme surprise, le toit est maintenant quasiment posé, une dizaine d’ouvriers finiront le montage de ce temple en kit le temps pour nous de prendre quelques photos et de poursuivre notre route tranquillement.

C’est un vrai jeu de constructions, les éléments sont sur le côté, prets à être posés, quelques ouvriers présentent les éléments, quelques autres les assemblent. Tout s’encastre à la perfection et sans peine… Moi qui ai passé mon enfance à jouer aux lego, j’en reste encore maintenant totalement pantois. Vraiment, ces japonais…


Nous avons terminé cette promenade tout au bout du bout de la petite ile de Nakanoshima34.691979135.509018 qui est peuplé d’une communauté – impressionnante par le nombre – de SDF qui seront aux premières loges pour ce troisième plus grand festival japonais

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Des photos (plein même)

Pour féter mon retour sur le web, j’ai repris la plupart des posts écris depuis notre arrivée au Japon et y ai intégré les photos prises à ces moments là. Vous pouvez donc les voir en vous tappant les archives des mois de juillet et juin. Vous étiez nombreux à me demander des photos, en voilà ! 🙂

Et puis deux panoramiques pour vous faire découvrir un peu le quartier de jour comme de nuit. Il s’agit de la vue que l’on a depuis la coursive qui mène à notre appartement. Au Japon, la plupart des immeubles n’ont pas comme en France de couloir à l’intérieur du bâtiment, mais des coursives à l’extérieur. C’est une image qui m’était restée de mon premier voyage : ces matrices de lampes toutes allumées qui défilent lorsqu’on parcours le Japon en train de nuit..

Le bâtiment rouge tout à gauche, c’est la poste. Il y a ensuite un ensemble de commerces (superette, 100 yens, divers commerces alimentaires, restaurants, crèche, médecins, fleuristes, coiffeur, liquettes, …). Et puis il y a ces grands parkings alternativement vides et pleins. Se tiennent en effet dans le quartier des courses de bateau (genre F1 sur l’eau), et ça ramène un monde fou.

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Iciii, à Nagaaïkôen…

… Il fait chaud !

Nagai Stadium, si vous suivez les championats d’athlétisme, ça vous dit sans doute quelque chose, c’est ici que se déroulent les épreuves. Il se trouve que c’est à proximité de la maison, à une vingtaine de minutes de vélo, juste au Nord de Abiko34.599527135.510150, si vous vous souvenez bien, on y était allé en début d’année.

J’y suis passé hier soir, pour voir un peu à quoi ressemblaient les abords d’une manifestation sportive internationale. Vous connaissiez peut-être le stade, je vous propose ici ses environs proches, de nuit (enfin, de nuit, à 20h)

Tout d’abord, le quartier. C’est en fait un petit quartier de banlieue, qui ressemble beaucoup au mien, avec ses pachinko, restaurants, et hôtels dès la sortie de la station de métro. Des tas de taxis aussi. Comme partout. Beaucoup de lumières qui clignotent, sur 100m seulement, après, le tissus urbain n’est plus fait que de petites baraques et de tours d’habitations. La banlieue.

Et puis il y a ce parc, Nagaikôen34.61137135.52033, avec son stade au milieu. De jour, ce n’est pas partout très engageant ; comme beaucoup de parcs à Osaka, on y trouve de grandes étendues de terre battue, sans un arbre au centre, on pourrait penser à un no man’s land en plein été, mais les gamins y sont malgré tout nombreux à faire les cons en plein cagnard. Le soir, les grillons font le boulot des cigales, mais en plus timide. Cigales qui de toutes façon même le jour ne sont maintenant plus trop de la partie, après quelques semaines à tomber comme des mouches, il n’y en a plus beaucoup à chanter par chez nous. Le parc est assez grand, c’est peut-être ce qui lui vaut son nom de « Parc où on reste longtemps » (qu’on me corrige si ma traduction est mauvaise : 長居公園).

Sans ticket, impossible de s’approcher de trop près des installations. Par contre, sur une petite (très petite) place encadrée de boutiques et de stands publicitaires on trouve des tables, des chaises, même des parasols, et un écran géant qui retransmet en direct les épreuves pour les désargentés qui veulent malgré tout participer à l’évènement. Pas vraiment la foule cependant. On y trouve de quoi manger et boire, des furankufuruto (des saucisses de francfort), du poulet frit, des glaces, un peu de tout, et l’ambiance est à la japonaise, très participative, les voix s’élèvent d’un bloc quand un athlète vient de passer la barre au saut en hauteur. Ooooooh !

C’est donc ça une manifestation internationale… il y avait infiniment plus d’ambiance et de monde aux abords des matsuri confidentiels de cet été.

Et sur le chemin il y a ce passage à niveau, connu pour être perpétuellement fermé. Ce n’est pas une légende, le temps de prendre les photos, il ne s’ouvrait qu’épisodiquement, parfois pour se refermer aussitôt ouvert.

Et j’ai du m’y prendre à de nombreuses reprises pour attraper cette photo des rails… le temps de me rendre au milieu de la voie, poser l’appareil, tenter un cadrage, déjà les sirènes retentissaient : KlonKlonKlonKlonKlong.

Blogger n’est pas toujours sans danger ! 🙂

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