Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Visite medicale

Nous etions invites hier a venir presenter le petit pour une visite medicale a la PMI. Nous y sommes donc alles confiants.

Aux abords de l’immeuble, quelques poussettes et dix fois plus de velos arnaches de pouet-pouet anpaman et attaches a des antivol nous indiquent qu’on n’est plus tres loin du but.

Comme a la charcuterie de chez Leclerc, on prend un numero et on attend qu’on nous appelle.

A l’heure dite les 20 premiers tickets (on est dedans) sont appelles ensemble dans une sorte de salle de classe equipee de sonorisation. Au debut ca larsen un peu, mais ce probleme est vite regle. On se retrouve donc a une bonne trentaine d’adultes et vingt enfants assis sur des tabourets dans cette petite salle.

La, j’apprend qu’on en a pour 30 minutes d’expose et 1h30 au total. Bon.

La scene est totalement surrealiste : une medecin fait face seule a cette assemblee turbulente et explique a qui peut l’entendre (personne n’ecoute bien sur) les modalites de vaccinations au Japon. Dans la salle, la moitie des enfants pleure (c’est l’heure de la sieste), l’autre joue, crie ou se tape dessus (ou joue a se taper dessus en criant), les parents aux enfants turbulents tentent de maintenir leur progeniture, les autres discutent avec les autres parents d’enfants sages. Personne n’ecoute. Le medecin continue et feint de ne se rendre compte de rien. A la mi-temps, changement de professeur, c’est maintenant une dentiste. A ma gauche un enfant a tente de piquer la petite voiture d’un autre, c’est le drame. La dentiste commence son speech sans faire trouble paraitre.

L’expose se termine a l’heure precise et on nous invite a monter au second alors qu’une nouvelle serie de 20 enfants et leurs parents s’introduit dans la salle de classe.

On monte l’escalier en cortege et arrives a l’etage, c’est l’enfer. Les enfants restes sages commencent a pleurer a la vue de ce qui les attends.

Devant nous, le chanteur des garcons bouchers, et son collegue plus age mais pas plus rassurant attendent en blouse blanche qu’on leur apporte nos petits enfants. Ici, pas de chichis, les enfants passent leur examen bucal devant tout le monde, pas question meme d’un paravent pour l’intimite, non, c’est comme au spectacle. Le premier petit garcon est appelle, on lui met la tete sur les genoux du gros dentiste qui introduit ses doigts et ustensiles dans la bouche du garcon qui pleure d’affolement.

A la gauche des dentistes, c’est l’atelier « Fuso », je ne sais toujours pas trop ce que c’est, mais il s’agirait d’une sorte de gel qu’on appliquerait sur les dents pour eviter les carries. Le dentiste vu precedement a fait sa propagande pour vendre son Fuso avec une surenchere d’arguments, la plupart des petits passent au second stand.

Ensuite, dans une autre salle, on deshabille les petits sur des baches bleues posees a meme le sol pour presenter le petit au medecin, la encore, le tout est public et certains petits enfants n’en finissent pas de pleurer et de se debattre. Ici on pese, on mesure et on osculte les enfants. Le medecin est sensiblement etonne de voir qu’en France a un an et demi on a termine le programme de vaccination qui va jusqu’au primaire au Japon.

Une fois ceci fait, on rhabille le petit et on passe au stand action sociale ou on obtient des prospectus pour les creches. On ne s’attarde pas trop, le petit qui a eu la bonne idee de s’endormir pendant l’expose, ne s’est a peine reveille pour la consultation dentaire, et n’a pas bronche pendant l’examen medical semble retrouver toute sa vigueur et montre son desir de faire autre chose.

On redescend, defait l’antivol de la poussette et sans demander notre reste, nous nous dirigeons vers l’arret de bus direction maison.

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Ils sont tous à Kyoto aussi !

On poursuit la marche dans Kyoto34.986796135.758678 de dimanche dernier

On s’est ensuite enfoncé dans de petites ruelles bordées d’un ruisseau totalement asséché, qui, comme le sont la plupart des ruisseaux nippons dans les villes, est pavé de dalles de béton imprimées de motifs en reliefs, probablement pour ralentir les flux lorsque l’eau dévale la pente. La verdure ombrage tout le long de la rue rafraichissant l’air d’une manière toute agréable. On a remis un pied en été et la lumière est incroyablement directe.

Une maison-cottage-café donne quelques airs d’Angleterre à ce coin de rue, et probablement un passionné d’astronomie s’est construit ce qui ressemble à un observatoire miniature sur le toit de sa maison.

Un petit sanctuaire annonce le temple, et en tournant au coin de la rue, on se rend compte que notre premier objectif (le temple suzumushidera) attendra une autre fois… Des marques indiquent les temps d’attentes, et le bout de la queue frise le libellé « 2 heures »…

On prend une glace à 350 yens dans une échoppe non loin de là. L’obasan qui tient la boutique est très bavarde : « Oh ! Qu’il est mignon ! Et ah mais votre mari est d’où ? De France ? Ah, il y a un Suisse qui habite le quartier ! Vous prendrez ? Il est mignon quand même ! Une glace Macha et une Vaniira… Et mais au fait, ce ne sont pas les élections en France ? La semaine prochaine, oui… Ah mais que le petit est mignon ! Merci client sama, merci ! Votre mari est vraiment doué en japonais !* Il est mignon hein ? ». Discours dont la courtoisie contraste avec la rudesse du panneau scotché sur la porte des toilettes : « Pour utiliser les toilettes, nos honorables clients doivent justifier d’une note de 500 yens minimum, par personne. Il pourra être demandé une contrepartie financière aux contrevenants.« 

* Sauf que je n’ai pas prononcé un mot je crois 🙂

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Allez, dehors !

Je n’arrive pas à remettre la main sur le reportage vu hier soir à la télé sur la fête précédant l’arrivée du printemps, setsubun. Et c’est bien dommage parce qu’elle était autrement plus marrante que celle trouvée sur le site de la NHK (en fait j’ai l’impression que la version web a été coupée au montage)…

On y voyait des gamins se faire attraper par les démons et tournoyer dans les airs sur leurs épaules, un vrai regard de haine dans les yeux d’une petite fille qui jetait ses haricots de soja, un autre gamin sans doute plus rebelle que les autres se faire courser, pour de vrai, pas pour de rire, dans toute la longueur de la cours d’école…

On comprend que le petit ait pu pleurer à l’école hier, et fait depuis acte de déni en refusant de s’exprimer sur le sujet :

« Les démons ils étaient de quelle couleur ?
– shiran (j’en sais rien)
– Ils étaient gros ?
– shiran
– Ils étaient combien ?
– eeto… san nin to… eeto… san nin to… (euh… 3 personne et… euh… 3 personnes et…)« 

Ils étaient au moins trois*, et c’était pas des marrants.

* le petit est très fort pour compter, en fait il passe ses journées à compter tout ce qu’il rencontre 🙂

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Mon quartier, la nuit

Je suis sorti hier soir après une courte averse qui a nettoyé le ciel, en emportant avec moi mon pied photo pour capturer un peu de la nuit d’ici. La photo de nuit, personnellement, j’adore ça, je ne prétend pas être très doué en la matière, mais ça a un côté magique… comment fait l’appareil pour trouver autant de lumières et de couleurs là où on n’en voit pas soi même. J’ai beau connaître la réponse, ça ne cesse de me surprendre à chaque tentative… Allez, c’est parti pour une grosse heure de promenade sous la lune.

C’est un peu mieux qu’à main levée, mais je me suis rendu compte que mon pied photo, c’est du vrai chewing gum. Ca marchait pas trop mal avec mon très léger Fz5, avec mon pas mal plus lourd D80, ça ne le fait plus du tout… beaucoup de mes photos sont bougées, c’était bien la peine de s’encombrer du trepied.

Vous saurez quoi m’offrir 🙂

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Emploi du temps

Alors que ce matin, j’ai la voix de Dark Vador adolescent et en pleine mue, la journée s’annonce riche en évènements…

On a reçu récemment la réponse d’une des crèches publiques qui nous informait que le petit pourrait y entrer dès début mars. La particularité de cette crèche : elle se situe en bas de l’immeuble, de l’autre côté de la rue. Moi qui commençait à trouver que je ne sortais pas beaucoup de la maison, ça ne va pas arranger les choses de ce côté là… il est temps que je m’achète un portable pour aller travailler un peu dehors.

Cet après midi, on se rend donc à l’entretien d’entrée avec le petit.

Et puis, c’est également la période des déclarations d’impots, et on doit se rendre à l’administration fiscale (du côté de Sumiyoshi34.613312135.486767, décidément…) pour savoir à quelle sauce on va me manger. Il était plus ou moins question à un moment d’oublier d’y aller, d’oublier les imprimés, faire comme si on n’avait rien vu, et ce sur les conseils du patron de mon épouse, expert comptable, spécialiste des questions fiscales…

Finalement, c’est cette inscription en crèche qui nous demande – ils sont malins – ma déclaration d’impot pour vérifier mes revenus qui nous pousse à participer au financement du train de vie des obasan du quartier.

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Rokko san

Il m’en reste des vacances super-extra, vous en reprendrez bien un peu ?

A Sannomiya, prendre le train local pour Rokko (dans les 200 yens), prendre un fou-rire qui ne nous quittera pas du séjour à cause d’un lycéen pris d’une crise d’éternuement, à chaque nouvelle explosion, il nous est de plus en plus difficile de cacher qu’on se rit de lui, prendre un fard collectif, lui comme nous, et descendre à la même station. Par hasard. Penser qu’il pourrait avoir envie d’en découdre, ce n’est pas le cas, juste de disparaître.

Puis un bus nous conduit au pieds du cable-car (200 yens puis montée-descente pour 1300 yens). Un train étonnant, en pente qui plairait assurément au petit. La montée nous fait découvrir Kobe34.691380135.195693 de toujours un peu plus haut dans les ballottements et les grincements de l’appareil. Le point d’orgue survient lorsqu’on croise le wagon qui descend, l’espace d’un instant on se demande un peu comment on va pouvoir se croiser sur ce rail unique. Il se dédouble.

En haut, une gare dans un style moderne d’il y a longtemps, son unique magasin à omiyage, ses distributeurs à boisson qui n’ont pas – justement – celle qu’on voulait (un jus à l’aloe), un petit temple à renards à côté, et la terrasse panoramique avec son café fermé. On décide de chercher à se perdre un peu dans les environs, découvrant ainsi derrière les piles d’un téléphérique un petit hameau accroché à flanc de montagne. On descend les escaliers où on croise un petit pépé visiblement inquiet qui nous dit que ça ne va nulle part. Je le rassure en lui disant que la vue est belle et qu’on compte prendre des photos au bout avant de remonter. Salutations distinguées.

Une fois de retour en bas, alors qu’un des bus arrive, deux japonaises plutôt très mignonnes nous indiquent que le bus arrive et qu’on doit prendre celui là (200 yens). Je pensais plutôt prendre l’autre ligne, après une brève discussion, elles ont raison, on monte ensemble. Avant notre arrêt elles se retournent dans le bus pour nous faire signe qu’on doit descendre. Merci bien, vous faites quoi ce soir ? (ah si je n’étais pas si timide…)

Arrivé à Umeda34.7025135.49793, je m’étais trompé sur le prix du billet du retour. La Miss est passé en trombe déjouant la machine qui s’est refermée après son passage, pour ma part, j’ai du faire l’appoint avant de pouvoir passer (dans les 300 yens pour le retour).

Et puis, comme toujours, 270 yens pour rentrer à la maison, bilan du jour : 4150 yens ; Ouch !

Bah, et les cartes, faut les réclamer quand j’y pense pas ! Le matin, l’après midi, la journée

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Pimpom !

Tiens ! Déjà que cette année je n’écris pas souvent, mais si en plus, j’oublie de publier les billets que je rédige… Petit billet écrit il y a 3 mois, rescapé des archives ! :S Billet qui disait :

Pimpom !

Ce matin, vers 8h30 on a sonné à la maison. « Tiens, tu attends quelque chose ? » lançais-je à mon épouse, « Non » me revint en réponse, « Ce doit être mon exemplaire de Made in Tokyo35.673718139.697556, le livre de Frédéric Gautron imprimé chez Blurb » poursuivais-je. Je le savais en route, mais je ne l’attendais pas de si tôt.

En voyant arriver la livreuse et en découvrant la taille du colis, ça ne devait pas être ça. Sur le carton, des motifs en forme de raisins et écrit sur un sticker « Yamaguchi ». Déduction simple, les arrières-grands-parents Des Petits ont pensé à nous pour la saison du raisin… Déduction exacte.

Ce matin, je voulais vous parler de cela, de la drôle d’impression de me retrouver en enfance quand à la maison on venait nous livrer des colis qui venait de ma tante boulangère en Picardie. Et de penser au charme un peu désuet de ces cadeaux en nature, du raisin en Septembre, du riz aux étrennes

Et puis, en début d’après midi : Pimpom !

« Peut-être mon exemplaire de Made in Tokyo35.673718139.697556 » pensais-je alors en résonance avec l’aventure du matin. Je ne l’attendais pas de si tôt pensais-je en même temps.

Sauf qu’à l’interphone, ça commençait comme un commercial tentant de placer un produit véreux. « Et excusez moi de vous déranger alors que vous êtes si occupé, et désolé de vouloir vous donner gratuitement pendant deux semaines mon crobozarus mécanique à piles, et pardonnez moi de vous demander pardon encore »… Dans ces cas là je ne comprend jamais le japonais, ce qui ensable suffisamment la machine pour l’enliser.

Sauf que quelques minutes après : Pimpom !

Cette fois ci, je n’y croyais plus à mon exemplaire de Made in Tokyo35.673718139.697556 de Frédéric Gautron. J’avais tort, car c’était bien lui, un peu en avance, et il est superbe !

Voilà vraiment un livre que j’aimerais avoir en vente sur ma petite boutique et qui n’aurait rien à jalouser à ses illustres voisins (je parle des Nakano et des Tsuzuki, parce que pour le coup je regarde avec beaucoup plus de modestie mes productions personnelles…).

Made in Tokyo35.673718139.697556 présente Tokyo35.673718139.697556 et le Japon de l’auteur sous une dizaine de déclinaisons, depuis la photo d’archi brute, sans artifice, jusqu’à ses incroyables ensembles urbano-végétaux qui projette la ville dans une tout autre dimension, fantastique, futuriste, parfois les deux à la fois, en passant par une jeunesse nippone figée dans le flou du mouvement. Dix séries pour autant d’années de photographie dans ces lieux, superbement présenté et commenté dans ce livre à la composition soignée. Je dois dire que j’apprécie grandement le travail de Frédéric Gautron, dont je suis le blog depuis… et ce livre vient pour le confirmer !

Pour vous faire plaisir, c’est ici !

Note du jour de la mise en ligne : in extremis, si vous le commandez aujourd’hui en express, il peut vous être livré à Noël ! Et pour confirmer ce que j’en disais, il a été sélectionné par Blurb « Staff Pick » ! Bravo !

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Une crèche pour le petit

Ma compagne vient de trouver du travail, et elle commence dès lundi.

Du coup on s’active un peu plus pour trouver une crèche. On a demandé à monter notre priorité sur les listes d’attentes des crèches municipales, mais en même temps, on entendait à la TV récemment qu’il y avait 900 enfants à Osaka en attente d’une place à la crèche… On n’espère que peu de ce côté là, surtout en milieu d’année. En septembre, ou en Avril (la rentrée scolaire est en avril au Japon), ça devrait un peu plus se dégager.

Aussi nous nous rabattons sur les crèches privées, non agréées par la mairie. Ce matin nous nous sommes rendus à une crèche située à 15 minutes de vélo de la maison. C’est une toute petite crèche. A vue de nez, le local doit faire ses 15m², dans le même temps, il y avait aujourd’hui (samedi) assez peu d’enfants. Et il y a des activités un peu tous les jours se déroulant à l’extérieur (piscine, jeux au parc, …). En plus, il y a un piano, et avec ça je sais que le petit sera content.

Coincidence amusante, il y avait là bas une petite fille qui a tout de suite flashé sur Téo qu’elle disait « kawaii » un peu tout le temps… et cette petite fille se trouve être de père français et de mère japonaise…

Juré, ce n’est pas moi le père !

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Osaka, à ses heures sombres

De jour, c’est un magasin animé, destiné aux professionnels de la restauration où l’on trouve dans un grand désordre un peu de tout depuis les casseroles, les appareils à gaz et les meilleurs couteaux japonais. Une fois le rideau de fer tombé, ça donne tout de suite beaucoup moins envie. Mais plus encore que l’ignardise ou la bêtise de ce commerçant, ce qui me désole, c’est que ce symbole sans ambiguïté et qui est tout de même situé dans un endroit passant (à l’entrée de Doguyasuji) n’ait soulevé aucune polémique visiblement depuis bien longtemps…

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Une toute petite, un très grand arbre

Quand je suis né, mes parents, m’ont fait planter un arbre. A l’époque déjà, Guigoz avait son programme « Un bébé, un arbre« . Et j’ai toujours dans mes papiers le petit certificat qui me dit qu’en forêt de Compiègne un bel arbre avait été planté à mon intention.

Quand le Petit est né, ça faisait déjà plusieurs mois que j’avais noté l’adresse web du projet, et lui aussi a son petit arbre, en foret domaniale des Maures.

Bien sûr que pour sa petite sœur on n’allait pas se priver d’une si belle opération, seulement Guigoz n’accepte de planter des arbres que pour les enfants nés dans des maternités Françaises, et le Sumiyoshi34.613312135.486767shiminbyôïn ne rentrait pas dans les cases. J’ai bien essayé d’expliquer la situation par mail à Guigoz mais je n’ai jamais reçu de réponse. C’est alors que Pigeon, qui est bien connu ici dans le domaine des biberons s’est avéré avoir aussi son programme de plantage de petites graines.

C’est aujourd’hui que la Toute Petite a reçu au courrier le certificat qui l’enracine au sol nippon. L’originalité du programme de Pigeon tient au fait que ce certificat prend la forme d’une carte postale en bois, oui oui, en vrai bois, comme un chèque mais qui serait une carte postale. Pas mal plus smart que le papier glacé de Guigoz. Et pour elle, c’est en Biwa no Mori qu’on déploie ces branches…

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