Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Sur fond nuit

Un peu avant le réveillon de l’an passé, on avait retrouvé un ami bloggeur exilé à Tokyo35.673718139.697556 et de retour à Osaka pour quelques jours. L’occasion pour lui de découvrir le château d’Osakajo en notre compagnie. Et la chose étonnante, c’est que cette fois encore, j’ai eu sensiblement le même temps qu’à mes dernières venues : soleil rasant sur ciel noir, de quoi obtenir des contrastes absolument surnaturels… si vous en doutiez, les photos suivantes ont été prises en plein jour.

Aurais-je de la chance ou alors, y aurait-il là bas un micro-climat qui maintiendrait ces conditions à l’année ?…

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Et déjà plus de 9 mois ici

Le thermomètre joue encore un peu au yoyo, mais le printemps s’installe progressivement, déjà les cerisiers sont en fleurs, il y a des jours passés toutes fenêtres ouvertes, les arbres vont se parer de feuilles vert tendre… ce que j’aime le printemps ! C’est aussi le signe que j’ai passé plus de 9 mois au Japon, et que le prochain « j’aime, j’aime pas » sera pour féter le premier tiers de mon séjour.

J’aime J’aime pas
  • L’euro à bientôt 160 yen
  • Avoir toujours une ou deux photo dans l’appareil
  • Les restos qui coûtent rien
  • Commencer à pouvoir – un peu – discuter avec mon prof de basse et les sensei de la crèche du petit
  • Les promenades du soir, du week-end et bientôt le bureau en ville
  • Comprendre un peu plus ma ville, ses quartiers, son fonctionnement, être maintenant capable de plus en plus de relier des quartiers qui jusqu’à peu menaient une vie autonome…
  • Le climat sans pluie ou presque
  • Le coût de la vie, ça va en fait
  • Les magasins à 100 yen
  • Le retour à l’heure d’été en France
  • La nouvelle crèche du petit, c’est vraiment mieux qu’avant en fait !
  • Mon nouvel ordinateur portable
  • Ne pas avoir de voiture, tout pouvoir relier en vélo ou en transports en commun, c’est quand même beaucoup de soucis et d’énergie dépensée en moins
  • La qualité d’impression de mon photobook 😉
  • Le regard en biais des ojisan, les obasan, récemment je les remarque même plus
  • Les cyclistes qui respectent rien et vous déboulent sous le nez à toute blinde alors que vous traversez tranquilos dans les clous, où ceux qui, se prenant la pédale dans un vélo stationné, emportent tout sur leur passage, avant de se vautrer devant vous en écrasant son pneu à 10 cm de la poussette du petit
  • Commencer à constater l’importance de l’apparence dans les comportements
  • (Toujours plus) les udon, ni les champis dans les carbos
  • Toujours pas trop avoir d’idées de repas en faisant les courses. Je finis toujours par revenir sur les mêmes choses, pas mauvaise, mais toujours pareilles… En France, en parcourant les rayons, on se dit, « tiens avec ça on peut faire ça… » ici c’est pas encore ça… Et c’est pareil au restaurant, difficile de sortir des choses qu’on connait déjà…
  • Passer des journées entières sans pratiquement sortir de la maison (mais ça va s’arranger ! 🙂
  • Etre aussi habitué aux claviers AZERTY !!
  • Me dire qu’un jour faudra rentrer et que le temps file si vite !

Et j’y ajoute les « J’aimerais bien » :

  • Avoir le temps de me remettre à la vidéo
  • Pouvoir faire un saut éclair en France
  • Prendre des vacances bientôt…
  • Un nouvel appareil photo

Et pour ceux qui aiment comparer : à 3 mois, à 6 mois

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Du mal à la gorge et du bien dans les oreilles

Alors que j’ai encore attrapé je ne sais quelle maladie honteuse (je suis sûr que c’est un collègue de crèche du petit qui m’a refilé ses boutons), le livreur est passé tôt ce matin pour me porter ce que j’attendais avec tant d’impatience.

J’avais commencé à me soigner la semaine dernière avec un spray pour la gorge : « nodonûru supurê (mini) ». Jusque là j’étais assez rassuré, le petit bonhomme à la bouille toute ronde a visiblement comme moi la gorge en feu. A l’usage, ce médoc est vachement fort, et apaise instantanément le mal de gorge. Par contre son effet aussi passe très rapidement. Et puis en revenant de chez le médecin hier, j’ai eu le droit à un beau petit cocktail médicamenteux. Et c’est qu’il faut de l’abnégation pour avaler tous ces comprimés dont on ne peut rien savoir. Je me rassure en me disant qu’en France non plus je ne comprenais rien à la composition des gellules, et qu’il faut bien faire confiance à ce médecin et à ses 20 ans de carrière.

Mais heureusement, ce matin, le livreur est passé avec des cadeaux plein sa hotte. Et ça c’est de nature à me faire passer tous mes maux juste le temps de le dire. C’est arrivé en deux cartons, l’un pour les enceintes, l’autre pour le compo. Et le livreur étant un simple livreur, j’ai même eu le privilège et le grand plaisir d’ouvrir les cartons moi même et d’installer le compo tout seul. Ca c’est du bonheur. Pour vous le faire partager, je vous passe quelques photos des cartons. Depuis maintenant 33 minutes et 24 secondes, j’ai de nouveau de la musique avec du vrai son dans les oreilles. Mais c’est décidé, bientôt j’achéterai le subwoofer (et les enceintes surround qui vont avec tant qu’à faire) pour donner encore un peu plus de couleur à Bona, Jaco et les autres :).

Mais quel bonheur mes amis ! Quel bonheur !

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Otanjyôbikai

Le petit a bientôt trois ans, pas tout de suite tout de suite, mais ça s’approche. Et la crèche organise une petite fête, le mois de l’anniversaire, où les parents sont invités. Ca fait visiblement un petit moment que ça se prépare en douce, mais on n’était au courant de rien, sauf de la date.

Le petit qui dès ce matin semblait très en forme d’avoir son otanjyôbikai (le nom de cette fête), s’est brusquement trouvé pris d’un trac monstre au moment de passer en scène. Oh, pas grand chose – la scène ; une petite chaise installée devant les trois parents présents, Baba et les autres enfants agenouillés, pour un petit cérémonial mené par les sensei de la crèche.

Mais, le regard fixe sur les chaussettes, les mains qui tortillent ce qu’elles trouvent à tortiller, et une grosse gorge bien nouée dont ne sort aucun mot. Tout juste un discret « je me sens pas bien » glissé en loose.

Pour les parents, c’est « séquence revival », quelques vieux souvenirs d’enfance profondément enfouis qui remontent péniblement à la surface, souvenirs d’émotions, pas vraiment de circonstances.

Ca commence en musique, une des sensei, soulève le couvercle de l’orgue électrique, joue et chante une comptine enfantine, d’une voix de sorcière pas très juste, l’accompagnement aussi est approximatif, mais, ça n’empêche que ça s’énerve de suite parmi les enfants. Le petit, lui, reste inerte.

L’interview était préparée et les réponses notées à l’avance sur la petite carte d’anniversaire ; la sensei, aidée d’un micro Mickey en plastique d’apparat pose alors ses petites questions :

– quel est ton copain préféré ?
– .
– Sato kun ?
– .

– euh… les jeux que tu aimes bien ?
– .
– Les trains ?
– .

– et ton plat adoré ?
– .
– qu’est-ce que tu adooores manger ?
le riz
– Ah bon, ce ne sont pas les Udon ?
– .

– ce que tu veux faire quand tu seras grand ?
euh… TOTORO !

Rires, bien sûr. Aucune des réponses ne correspondait avec celles données en répétition, bon, et puis…

Presque aussitôt cette cérémonie passée, les photos prises avec un vieux compact argentique d’il y a 20 ans, les petits ont pu passer à table, et nous, les regarder manger. Et c’est très touchant de voir le petit manège des enfants avec leurs sensei, la petite prière chantée qui précède le repas (c’est une crèche shintoïste), les grimaces de l’un, les rires de l’autre, en face, et les demandes de rab’

Et du rab’ il y en a pour qui en veut, autant qu’on en veut !

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Petite fête d’anniversaire à 120 décibels

Il y pire pour ses acouphènes oreilles que de jouer avec son groupe de rock dans les 12 m² du local de répet’, pire que d’avoir le méga-watt du gratteux dans l’oreille droite et la cymbale du batteur dans celle gauche. Maintenant je le sais.

Il y a quelques temps on était invité par la crèche du petit pour sa fête d’anniversaire. Tous les mois, les enfants qui y sont nés ont la chance de pouvoir montrer à leurs parents (en fait, c’est surtout l’inverse) ce qu’ils font tous les jours en leur absence.

Après une courte attente dans le couloir : « Les mamans, vous pouvez entrer !… ». La prochaine fois, je viendrai en jupe.

La journée commence en chansons, la sensei principale se tient à l’orgue et joue pour que les enfants puissent hurler chanter accompagnés. Et on hurle chante dans les oreilles des p’tits copains c’est bien plus marrant, quand on en a fini un, on change de p’tit copain, on peut comme ça continuer de hurler chanter pendant que l’autre sensei essaye de contenir les débordements sans cesser elle aussi de chanter.

Deux sensei pour une classe d’une vingtaine de gamins, c’est pas beaucoup ! 🙂 Vient ensuite le moment des présentations collectives et là encore c’est l’occasion de crier tout le plaisir qu’on a d’être de nouveau ensemble avec ses p’tits copains et ses p’tites copines.

Mais aujourd’hui est un jour spécial et les quat’z’amis du mois de septembre sont appellés à se présenter devant la classe très excitée de cette occasion si particulière. Pour une des petites filles, c’est le drame petite culotte mouillée et chaudes larmes, le petit quant à lui n’est en rien impressionné cette année et s’apprête à dire qu’il veut devenir Goonger quand il sera grand et à offrir la médaille de la plus belle des mamans. Pendant la cérémonie, aucune baisse du volume sonore général, les petits tirent les couettes des petites qui ne se laissent pas faire pour autant.

Ah si, le petit a eu une petite faiblesse, s’est retrouvé couché par terre ; pour mieux pouvoir tirer sur la jupe de sa copine (celle qui tenait pas la forme) et regarder ce qu’il se tramait par dessous.

Episodes suivant, la sensei passe aux travaux pratiques. Saison du raisin, on fabrique des grappes en papier, avec des petites gomettes et de la colle blanche-qu-on-a-même-le-droit-de-s-en-coller-partout, quel pied ! Une bassine par table et autour, chacun y va de sa stratégie, la petite fille d’en face choisi ses gomettes pour avoir les belles couleurs qu’elle voulait dès le début, celle dans l’autre coin, accumulle tout ce qu’elle peut comme gomette, le petit lui tappe dans la bassine quand il a besoin sans faire trop de cas des couleurs.

La règle : quand on a fini ses raisins, on est libre de faire ce qu’on veut. Et certains sont très rapides ! Le chaos revient et on attaque maintenant les caisses de jouets, les ultramans vrombissent dans les airs, les pompiers interviennent partout sur les tapis, mon appareil photo devant ma face de pas d’ici en intrigue plus d’un et on déboule de partout en courant pour faire des grimaces devant le drôle de gaijin ! Je n’aurais pas révé d’une meilleure occasion de pouvoir faire des portraits.

La petite fête se termine sur le repas du midi, pris dans la salle de classe, avec encore les formules d’usages qu’on a très envie de porter très, très haut : « Divinités, Senseis, Mamans et Papas, merci de ce bon repas qu’on va manger sans faire de restes ni de gachis, itadakimasu », si j’ai un peu oublié le détail, ça y ressemblait. Et chose sympa, le papa, les mamans et la grand-mère aussi ont pu s’installer aux petites tables pour manger à la même enseigne que les enfants : soupe de miso, riz aux champignons, citrouille, et un quart de banane en dessert.

Gochisosama !

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Red Rabbit Revolution 2

En revenant ce midi de la crèche avec le petit, nous sommes passé à côté d’un lieu très sympa où on jouait de la musique, et pas de la musique comme ça, non, du nectar qui m’a fait rebrousser chemin tellement ça sonnait bon à mes oreilles.

Le local est plein, on se délecte depuis l’extérieur, c’est vraiment très bon, je ne parviens pas à voir vraiment le groupe jouer mais j’entends du piano, de l’accordéon, une batterie, du chant, ça sonne.

Et puis une dame japonaise qui visiblement s’occupe du lieu m’invite à rentrer, j’essaye de lui dire qu’on ne va pas rester très longtemps non plus, et je lui demande si cet endroit est un café. Ce n’est visiblement pas le cas mais je ne comprend pas non plus ce qu’elle m’explique de la nature du lieu. Et me voyant en difficultés linguistiques, la dame japonaise (comme quoi, il existe aussi des obasan qui sont très sympathiques) me présente à Yannick.

Yannick qui est belge et parle français, m’explique que là ils jouent pour des handicapés, qu’ils sont deux groupes belges à tourner au Japon en ce moment, qu’ils rejouent le 29 au Kanadian à Tanimachi, qu’ils habitent actuellement à l’étage d’un troquet dans une vieille maison et que ça a l’air vachement bien leur squat. Et puis Daniel (c’est écrit sur son badge en katakana : danieru) nous a rejoins au moment où je m’apprétais à rentrer parce que je sentais le petit qui poussait dans mon dos pour réclamer son nyunyu (son lailait)…

En tout cas, le 29, j’essaierai d’aller les voir au Kanadian (à partir de 20h, 2300 yen). Vraiment c’est super bon ce qu’ils font, et si vous êtes dans le coin, faut aller les voir !

Et quelques petits liens sur le web en plus du flyer que m’a remis Yannick et que je viens de scanner :

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En attendant David

Suite de la petite série sur la blogger party avec David du site lejapon.fr

Petit flash back : avant d’arpenter les abords d’Osakajo, nous nous sommes rencontrés avec David à la gare de Umeda34.7025135.49793, en attendant que son train n’arrive, j’ai profité du temps qu’il faisait et du temps que j’avais pour prendre quelques autres photos du quartier.

Umeda est un des grands coeurs d’Osaka, d’ailleurs, la station JR (Japan Rail, l’équivalent de la SNCF) qui porte le nom de la ville se trouve ici.

L’ambiance ici est effervescente, la traversée de la gare est une véritable course d’obstacles, du monde déboule de partout en cortèges serrés et c’est celui qui montre la détermination la plus ferme qui passe en premier.

Le quartier est aussi en pleins travaux, dégageant grandement la vue sur les entrepôts JR, pour le plaisir de l’amateur de structures métalliques que je suis (à chacun ses petites faiblesses :).

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Qui a dit que les japonais travaillaient tard ?

Bon, mais Ghismo, et tes vacances au top ?

Ah oui, c’est vrai, tiens, après une fête à Asakusa35.711195139.796398, on a pris la direction de Kamakura35.317867139.549592, depuis le Nord de Tokyo35.673718139.697556, c’est méga-long, ça coûte beaucoup (plus de 1000 yens) et ça demande quelques changements. Même le petit habituellement si intéressé par les voyages en train s’en lasse un peu. Vraiment les distances à Tokyo35.673718139.697556 n’ont rien à voir avec celles d’Osaka. Je vis vraiment dans une bourgade ! 🙂

La miss qui était arrivée à cours de liquide fait l’expérience du système bancaire japonais. La préhistoire bancaire, ici tout se paye en liquide*, et il ne fait pas bon devoir trouver une banque en plein week-end qui offre la possibilité de retirer de l’argent avec une Visa étrangère. On ne trouve pas.

A fujisawa, on retrouve la femme de l’ami vu la veille au soir ; je propose de prendre la carte qui permet de s’arrêter partout où on le souhaite, mais la mauvaise nouvelle tombe : il est déjà tard, et les temples vont fermer bientôt… Yargh… On ne fera qu’une courte pause à Hase35.312752139.533137 qui abrite le grand bouddha si connu de tous les touristes au Japon. Inutile d’espérer pouvoir en voir plus.

Pour se rendre à Kamakura35.317867139.549592 depuis Fujisawa35.336923139.487083, il faut prendre un petit train (la ligne enoden, 290 yens) qui passe entre les maisons on ne sait pas toujours comment, c’est tellement exigu par endroit qu’il ne faudrait pas sortir la tête. Au détour d’une rue, parfois, surgit la mer et ses plages, tellement tentantes qu’on s’y arrêterait bien. Ce serait sans compter sur la dictature des aiguilles.

Arrivé à la station de Hase35.312752139.533137, on se rend au pas de course vers le grand Bouddha (250 yens). Dans le ciel, des aigles tournoient, assurant une garde sur les lieux qui n’a rien de rassurante. On manque de temps, on ne profite que peu du grand Bouddha, et on ne peut s’empêcher de faire des comparaisons avec celui de Nara34.683793135.835669. Nara34.683793135.835669 wins. On peut visiter celui de Kamakura35.317867139.549592 de l’intérieur (quand on arrive plus tôt), et dans son dos, sont percées des fenêtres, ouvertes à l’aide de volets de bronze, lui faisant comme des ailes d’ange anguleuses pas du meilleur effet… Pragmatisme, pragmatisme.

Toujours au pas de course, on suit notre amie qui nous mène vers le temple de Hase35.312752139.533137dera (300 yens). Là encore, le temps nous presse, on arrive in-extremis à entrer dans le temple alors que les portes se ferment derrière nous. Moins de 30 minutes plus tard, on nous chassera dehors, fort cordialement. Ce second temple est tellement plus intéressant qu’on aurait vraiment aimé pouvoir y passer plus de temps. Superbe jardin, terrasse offrant une vue magnifique sur la mer, forêt miniature de bambous, statues alignées, et multiples bâtiments.

Il n’est pas tard, le soleil brille encore (c’est dire s’il n’est pas tard), et on se retrouve en train de souper de ra-men très moyens (dans les 700 yens) au bout de la ligne, à Kamakura35.317867139.549592 (210 yens).

Le retour se fait en train JR (dans les 1000 yens), aujourd’hui encore, c’était… wow (8000 yens d’hôtel et 4500 yens environ en dépenses courantes) !

Et pour finir, la carte du matin, de l’après midi, de la journée

* Si votre banquier vous dit, alors que vous vous apprétez à partir au Japon, « Avec votre carte Visa, aucun problème », c’est qu’il n’est jamais venu au Japon et qu’il ne sait pas de quoi il parle ! Demandez du cash.

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De l’incroyable polyvalence des fonctionnaires de la poste

Depuis vendredi dernier, la climatisation de la poste située de l’autre côté de ma rue a commencé à faire un barouf du diable. En journée, avec les bruits environnants, ce n’est pas trop gênant, mais une fois la nuit venue, quand on a l’impression d’avoir un compresseur de chantier sur le toit d’en face, ça lasse un peu…

Aussi hier soir, en revenant du combini, on a fait un crochet par la poste (qui reste ouverte comme le combini 24/24, 7/7) pour prévenir le guichetier que son confort nous inconfortait beaucoup. Guichetier qui est allé illico chercher son supérieur, qui est venu s’excuser et nous faire moult courbettes alors qu’on tournait les talons.

Ce matin, dès 8h40, on pouvait voir sur le toit du bâtiment jusqu’à 5 individus… et le plus étonnant c’est qu’il ne s’agissait pas d’agents de maintenance, mais des cols blanc de la poste, dont le chef qui nous avait salué hier soir, à mettre les mains dans le cambouis, démonter le ventilateur indélicat, lui verser des litres d’eau sur les pales. On a ainsi vu défiler des bassines, des bouilloires pour faire le thé, des extincteurs – pour quoi faire d’ailleurs ??? – , des tuyaux d’arrosage, des pieds de biche.

Depuis le ventillo ne s’est plus fait entendre, chapeau, chapeau !

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Jeu Tomika

Allez, saurez-vous me dire ce qu’est ce truc ? (Attention, il y a un piège, et les japonophones laisseront les autre jouer d’abord 🙂

Edit du 30/10 : Et la réponse se trouve dans les commentaires

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