Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

Si vous souhaitiez parcourir le site dans l'ordre (anté)chronologique d'origine, votre bonheur se trouve dans les Archives.

Grand messe

Un pneu.

C’était en effet la réponse à l’énigme précédente. Mais pas un vulgaire pneu, un pneu de champion, un pneu Ishibashi, pardon Bridgestone, celui là même qui offrit la centième victoire en grand prix au Michelin Nippon. Un pneu de Formule Un après une course victorieuse, ça ressemble donc à ça, et comme le suggérait Jess, ça n’est pas plus engageant qu’un Cantal de 15 ans d’âge, même de chez Beillevert !

En fait, Boris qui m’accompagnait aussi au dernier Osaka Motor Show m’avait lancé l’invitation pour cet Osaka Automesse (prononcer otomésssssé) en me disant : « Tu verras Ghismo en février ya un autre salon encore plus grand, avec encore plus de bombes, faut que tu voies ça ! ». Alors moi, une telle proposition, toujours en grappillant à l’entrée des places gratos presse, je ne refuse pas ! 🙂

Et alors, à ce salon que pouvait-on y voir ? Quelques deux et trois roues d’abord, avec en particulier un stand spécial « Bosozoku », ces mauvais garçons japonais, montés sur de rutilantes, pétaradantes et lentes machines et qui passent leurs nuits, à 2 à l’heure, à se faire poursuivre par la police qui leur hurle dessus avec des mégaphones pour ajouter un peu plus au pittoresque – et au volume sonore – de la situation, tout en actionnant les gaz de leurs montures pour bien se faire entendre de tout le voisinage, proche et moins proche. Je n’ai jamais trop bien saisi le sens de ce manège, au moins maintenant j’aurais vu de très près ces montures très colorées.

Quelques scooter aussi, tous montés sur vérins hydrauliques, le flanc posé à même le sol une fois le contact coupé, des machines assez surprenantes, à défaut de provoquer l’envie d’en posséder une… Et puis, toujours parmi les machines à poser des questions, ce trois roues entre moto et auto, ou comment cumuler les inconvénients des deux mondes, entre une moto qui reste bloquée dans les embouteillages, et une voiture qui ne protège ni des chocs ni des intempéries (ni des moustiques, mais c’est sans doute secondaire).

Des modèles réduits motorisés ou non, affichant à grand renfort d’affichettes des prix spéciaux pour l’occasion, 50% de réduction mais avec une facture totale qui ne donne pas l’impression de faire une bonne affaire. Des robots géants aussi pour donner dans le ludique pour grands enfants.

Et puis, j’en vois qui s’agitent, des filles, plein de filles, super mignonnes et à tous les stands, dans des tenues, je vous dit que ça ! Mais j’ai cru comprendre que ça pourrait choquer une partie de mon lectorat, qui trouverait ça « glauque », alors ces photos là, je me les garde bien chaudes sur mon disque dur ! 😉

Et la prochaine fois on ira faire un tour du côté des voitures…

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La Smart Japonaise !

Elle a les yeux d’une deux-chevaux, l’arrière d’une 4L rétrécie, les pneux avant d’une smart, je vous présente la – probablement – plus petite voiture nippone : la Daihatsu Midget II (visiblement la première du nom devait n’avoir que 3 roues).

Comme la smart il s’agit d’une deux places, sauf que contrairement à la smart, la midget est aussi longue qu’une (petite) voiture normale, mais deux fois moins large, dispose d’un coffre et a une petite bouille bien marrante. Autrement dit, à moins de vous promener avec Olive (oui, Olive, la femme de Popeye, le Sailorman), il est préférable de n’y voir qu’une voiture à une seule place.

C’est surement pas aussi robuste, mais je préfère croiser ce genre de voiture qu’un Hummer (j’en suis à 5 modèles différents de Hummer vus dans le quartier !)…

Et si je n’ai pas de « kawaii » dans chacun de vos commentaires, je n’y comprend vraiment rien à rien !

Edit : Et encore une fois, grace à Liquid, quelques ressources rares : The All About Midget II Book qui contient en particulier une midget à monter soi même ! Si ça c’est pas extra !

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La goutte au nez

Goutte qui a fait déborder le vase.

Il y a au super d’en bas, au niveau des caisses des petits chiffons que les caissières utilisent pour nettoyer leur outil de travail. Le petit a toujours aimé les tripoter, ce qui a pour effet de faire rigoler la caissière, et nous, de montrer un petit peu de fausse autorité : « Rhooo, encore, c’est pas bien, repose donc ce chiffon… »

Un jour alors que je faisais avec le petit des courses au super d’en bas, en passant en caisse, je lui ai fait remarquer qu’il avait le nez qui coule. Chose commune depuis qu’il va à la crèche.

Et comme toujours il a attrapé le chiffon, et d’instinct, l’a porté à son nez et s’est mouché dedans.

« Poûûûû. »

Et il vous aurait fallu voir la tête de la jeune* caissière, le petit sursaut de sourcil et les yeux qui plissent. Pathétique.

*j’ai en effet d’autres critères que la longueur de la file pour choisir ma caisse

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Mon quartier, du côté indus’

Mon quartier (Suminoekôen) se situe en banlieue sud d’Osaka, il se compose d’un grand nombre de tours d’habitations, de petites maisons individuelles, de nombreux jardins publics, mais aussi de tout un tas de petites industries.

Et c’est quelque chose qu’on repère à l’odeur, régulièrement, ça sent la soudure à l’arc, et en remontant quelques centaines de mètres plus au nord, c’est le bois qu’on travaille. Si personnellement je préfère l’odeur de la sciure de bois à celle du métal soudé, aucune des deux ne me dérange vraiment, ça forme en fait l’empreinte olfactive du quartier. Si bien que, comme ça arrive de temps en temps, ces odeurs laissent place à l’odeur de la mer, on en est un peu surpris (agréablement bien sûr). La mer dans le quartier, on sait qu’elle est au bout, là bas, on la devine mais on ne la voit jamais.

Petite promenade en photos sous l’angle industriel dans ce petit quartier périphérique d’Osaka…

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Kuromon Ichiba

Pour préparer notre réveillon, nous nous sommes rendus dans un marché couvert d’Osaka connu pour la qualité de ses boutiques : Kuromon Ichiba34.666331135.507017. Petite promenade en photo dans un marché japonais à la veille du shôgatsu.

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La montagne aux orages

Des vacances rayonnantes, il en reste encore un peu ?

Oui, treizième et avant dernier vrai jour de vacances, et aujourd’hui, c’est Kyoto34.986796135.758678. Depuis la maison, 270 yens vers Umeda34.7025135.49793 puis 390 yens avec Hankyu jusqu’à Kawaramachi. Cette fois ci, on a bien retenu la leçon de notre dernière virée à Kyoto34.986796135.758678 et on prend notre carte de bus à la journée, 550 yens, dans une petite boutique à la sortie du métro. La vendeuse nous tend les tickets, ainsi qu’un plan de Kyoto34.986796135.758678, en japonais. Je commence à déchiffrer autant que je peux le plan, quand, quelques secondes à peine après l’avoir déplié, un petit pépé nous aborde pour nous demander, en anglais, où on allait. Bonne question, on a des endroit où aller mais pas vraiment d’itinéraire précis. Je lui répond Kinkakuji35.039536135.728423 au hasard, c’est par là, suivez moi. En marchant, vite, on discute un peu, s’enquiert de où on vient et depuis combien de temps on est là, pour combien de temps encore, il nous déposera devant les abris bus, rebroussant alors chemin pour reprendre le cours normal de sa vie. Merci, beaucoup.

Changement de programme, de nombreux bus passent, jamais le nôtre, on finit par prendre le premier qui passe et qui finit sa course à Arashiyama35.013021135.680122. Ce trajet est vachement long et je me dis qu’on aurait mieux fait de prendre le train. Le bus est plein, et, pour la première fois que je suis au Japon, les gens sont courtois, les jeunes cèdent leur place aux vieux, qui s’assoient sans se confondre en excuses incessantes, ça a l’air normal ici. Kyoto34.986796135.758678 c’est vraiment autre chose qu’Osaka ! Les plus jeunes descendent par grappes, sans doute aux abords de leurs écoles, la moyenne d’age doit approcher les 84 ans au moment de descendre. De jeune, il ne restait plus que nous.

Aujourd’hui encore, je n’ai qu’un objectif à Arashiyama35.013021135.680122 : la forêt de bambous, pas trouvée la dernière fois.

On arrive enfin à proximité de la rivière et de ses montagnes bossues. On prend tout notre temps, le lieux est reposant, et on décide de partir à pieds par les petits chemins qui bordent la montagne avant de s’y enfoncer. Je lorgne sur les petites barques qui nous permettraient de rejoindre l’autre rive, mais ne sachant pas trop comment expliquer que je veux la louer sur la rive droite pour la laisser sur la rive gauche, je m’abstiens.

On suit le chemin quand un panneau nous indique au bout une vue breathtaking, en anglais, dans le texte. On sent le coup venir, mais on ne le verra peut-être qu’un fois, alors, beh, allons y ! 400 yens la vue breathtaking pour prendre en charge les réparations du minuscule temple en presque ruines qui est posé en haut de la colline. Les malins, ont trouvés un truc très con pour faire raquer tout le monde : le coup de cloche « gratuit », c’est écrit dessus là encore en anglais, et ce, jusqu’à trois coup par personne (faudrait pas non plus abuser). On va se priver, tiens, gon, gon, gon ! 🙂 Ainsi alertés, les moines ne vous laisseront aucune chance de repartir sans laisser votre monnaie !

Sur le retour, les barques sont toutes louées pour des groupes de collégiens qui cherchent à se couler, et arroser le plus possible le corset des copines. Bon, on a tous fait ça aussi, non…

On commence à avoir les crocs, pour nous ce midi, c’est zarusoba setto, très bon, et très léger, un peu plus de 1000 yens. En sortant du restaurant, je consulte les plans… Ah ! La forêt de bambous, c’est par là…

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Mon p’tit kaki

La saison des kakis est en passe de s’achever. Les kakis, à Nantes je n’en avais pratiquement jamais vu. Une fois seulement, une amie japonaise en avait trouvé sur le marché, et nous en avait apporté un qu’on s’était partagé à trois. Et c’est très bon, une sorte de pomme, mais pas tout à fait, avec une chair croquante quand il n’est pas assez mûr, tirant sur le brugnon quand ils l’est trop, avec un cœur tendre, juteux qui fait penser un peu à un litchi… au goût, c’est du kaki. C’est assez indescriptible, mais c’est bon.

Parfois une camionette tout droit venue de la campagne stationne en bas de l’immeuble, on peut y acheter des bassines de kaki pour quelques centaines de yens, et ceux là sont autrement meilleurs que ceux de l’Izumiya d’en bas.

J’étais tombé alors qu’on se baladait en famille il y a un certain temps (parce que récemment, on n’est pas beaucoup sorti) sur un arbre à kaki qu’on appellera kakiier, dans la cours d’une petite maison traditionnelle, à côté d’un yuzuiier probablement. En fait, il suffit de faire un peu attention, c’est loin d’être rare même en ville, les kakiiers !

Et je viens de retrouver un billet que j’avais oublier de publier début septembre (!!)…

Atô kchhhhh, crrrrr âtôgomasushhhhh

Dans la série des vacances rayonnantes, on en était à jouer à cache cache avec les bus, mais, et ensuite ?

Ensuite, re-bus, direction Ginkakuji35.026605135.798064 cette fois çi (le temple d’argent). On ne se fait pas d’illusion, il sera fermé, mais j’ai cru comprendre que le chemin de la philosophie y arrivait… et si il y a bien quelque chose à voir à Kyoto34.986796135.758678, c’est bien « Le chemin de la philosophie ». Moi, je ne pensais pas connaître le chemin de la philosophie (la honte), et je ne voulais pas que cette ignorance rejaillisse sur la miss.

On s’y dirigeait sans histoires jusqu’à ce qu’en cours de route, le chauffeur nous invite à descendre, au milieu du trajet, comme ça, sans trop de raison, une course urgente peut-être… Les bus à Kyoto34.986796135.758678 ne nous auront pas laissé une image impérissable cette journée là. La prochaine fois, faudra essayer en vélo…

Le bus suivant arrive et son chauffeur devait être très grippé car il avait une façon très particulière de s’adresser à nous dans son micro, en lieu et place de « Arigatô gozaimasu », on avait à chaque passager descendant de sourds « ‘atô kchhhhh », « aa tttsssss », « ‘to kssss », « crrrrr âtôgomasushhhhh ». Forcement, fou rire de deux français au fond du bus à chaque arrêt, et aussi un peu entre les arrêt… Ne pas se regarder, surtout. Le problème, c’est qu’il arrive un moment où il faut descendre, et sans pouffer.

C’est à la nuit tombante qu’on entreprend notre chemin de la philosophie, de bout en bout, parce que pendant ces vacances on ne fait rien à moitié.

En cours de route, un petit creux nous prenant, on attend devant un café qui exhibe en devanture des gâteaux sympas. Mais il est 18h01 et les gâteaux seront remballés, on ne nous les vendra pas ; bras croisés en signe de refus. On philosophera le ventre vide.

Le retour se fait par la rivière aux canards, Demachiyanagi, 400 yens, repas trop copieux qu’on ne pourra pas finir, dans les 1000 yens puis 270 jusqu’à la maison.

Grosse journée. 5080 yens. On n’a jamais été aussi près de la fin.

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