Note : Ce site est une archive et n'est désormais plus ni maintenu ni enrichi. Cette page d'accueil affiche des billets pris au hasard parmi ceux rédigés pendant mes 3 années japonaises.

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Andon à Tokyo, designer’s ryokan

J’avais rédigé cette petite note sur l’hôtel où on s’est arrêté pendant les quelques jours passés à Tokyo35.673718139.697556 de ces jolies vacances, sans pouvoir y laisser de photos ; je la reprend pour vous, illustrée, ça pourrait intéresser les candidats au voyage Tokyo35.673718139.697556ite.

Ce ryokan (hôtel de type traditionnel) m’avait été recommandé par Thomas. Pas trop cher, dans les 8000 yens la chambre, et sur le concept de ryokan de designer. L’ambiance fait un peu penser à une auberge de jeunesse, on est accueilli par Tomomi qui parle français, anglais, et bien sûr japonais.

Les chambres sont (très) petites, à peine plus grandes que la taille des futons, il y a la télé et c’est à peu près tout je crois. C’est un hôtel de voyageur, si vous venez à Tokyo35.673718139.697556 pour passer vos journées dans la chambre, allez chercher plus haut dans les tours 🙂 Les commodités sont sur le palier, le tout est très propre. Il y aurait un jacuzzi, mais je n’ai pas eu le loisir de l’essayer, on rentrait assez tard le soir de nos promenade dans Tokyo35.673718139.697556.

Il n’y a pas de lit, on dort sur les futons posés sur les tatamis. A la japonaise. Ce n’est pour autant pas du tout inconfortable, mais les personnes âgées, auront peut-être du mal à se relever.

Le petit déjeuner est en supplément mais est plutôt copieux. On mange dans la salle à manger commune du rez de chaussée. Tout le monde ici est voyageur, d’un peu partout de par le monde et ça donne une vraiment très bonne ambiance, le staff aidant largement en ce sens.

L’hôtel n’est vraiment pas très loin de la station de Minowa35.729513139.791412, mais l’hôtel est un peu excentré au Nord de Tokyo35.673718139.697556 ; Asakusa35.711195139.796398 est accessible à pieds cependant, mais pour se rendre à Shibuya35.659597139.702392, par exemple, il faut traverser toute la ville. Les environs de l’hôtel sont assez sympa, c’est un quartier résidentiel, il y a un bar avec de la Guinness pression et des affogatos, quelques restos, des combini, mais j’ai apprécié m’y balader le soir venu.

Bon, mais on passe un vraiment excellent moment dans ce lieu, le personnel est vraiment extra, la déco est soignée, le bâtiment en lui même est intéressant pour son architecture, et à ce prix là, on ne regrette rien… on prévoit même d’y retourner la fois d’après !

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Dans un mois, Noël !

Je suppose qu’à Nantes, les panneaux « Nantes 2007 » ont refait leur apparition, sur le même modèle que sur les 6 dernières années, avec juste un sept qui aura substitué le six de l’an passé. Peut être qu’il ne sont pas encore allumés, mais ils sont surement dans toutes les rues.

Ici aussi Noël a fait son apparition ; ici, rien dans la rue, seules quelques galeries commerçantes et department store font la promotion de cette fête commerciale. Sapins, décorations, petites vitrines… C’est pas non plus très exhubérant tout ça…

C’est mieux en France, non ?

Homesick

Comme le suggérait un récent commentaire, je présenterais les symptomes d’un mal du pays qui se tapis dans l’ombre… ce qui n’est pas impossible, y’en a quand même plus qu’assez de manger aussi bon et aussi beau tous les jours !

Ah ! Que donnerais-je pour des raviolis réchauffés à même la boite !

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L’égout et ses couleurs

okok, ce titre, là ? bon…

Un petit lien, rapide, sur un billet trouvé au hasard de mes navigations web, présentant des photos absolument incroyables d’égouts au Japon (notez bien que le fait que ça se passe au Japon ne change probablement rien à l’histoire, ça me permet par contre de vous en parler à propos)… sur crooked brains

wow !

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Tokyo, sous tous les angles

Après Tokyo35.673718139.697556 Nobody, je me suis arrêté sur Tokyo35.673718139.697556 Blackout puis Tokyo35.673718139.697556 Windows toujours du même auteur, Masataka Nakano, ainsi que sur Tokyo35.673718139.697556 Style de Kyoichi Tsuzuki.

Tokyo Blackout, est un livre qui vous présente la ville plongée dans le noir suite à une panne de courant. Incroyable me direz vous et vous aurez raison, il s’agit en fait des photos issues du film du même nom, réalisé avec trucages, donc. Malgré tout, ce livre reste intéressant, le passage en mode nuit de Tokyo35.673718139.697556 est très réussi et le livre présente aussi une belle série de portraits de nuit des acteurs, angoissés. J’ai regardé le film depuis, et… le livre est bien plus intéressant.

Tokyo Windows est par contre un deuxième gros gros coup de cœur et présente des photos de Tokyo35.673718139.697556, prises depuis l’intérieur des maisons. Et on retrouve dans ce livre le goût de la composition et tout le talent de l’artiste pour fixer Tokyo35.673718139.697556 sur pellicule. Environ 80 clichés chargés de surprise, tous aussi bons les uns que les autres, pour une visite originale de la mégapole. Un livre que je vous recommande chaudement.

J’ai également découvert grâce à un lecteur (merci Olivier), ce livre : Tokyo Style. Livre de photo au format poche, qui a existé en grand format (mais qui est désormais introuvable et collector). Et en le regardant, je n’ai pu m’empêcher de faire des liens avec Tokyo35.673718139.697556 Windows. Tout est très différent entre ces deux ouvrages : l’un sélectionne soigneusement ses clichés, l’autre donne dans la profusion, l’un se concentre sur le dehors, l’autre sur le dedans, … Et je trouve que les deux forment un bel ensemble.

Et tout est pour vous dans ma petite boutique, si le cœur vous en dit.

A propos de la boutique, il y a désormais sur les descriptifs des articles des petits boutons « Sharyos » (merci Julien pour l’info). Si vous avez été satisfait des services de GhismoForSale, et que vous avez envie de recommander ce qu’on y trouve, laissez vous aller, ça prend le temps d’une inscription gratuite au service, et ça me permet de m’offrir de nouveaux livres à vous proposer ensuite :)…

La semaine de l’administration

Ce n’est pas une nouvelle fete locale, mais le programme charge de notre premiere semaine sur place.

Tout d’abord, nous sommes alles des mercredi au kuyakusho (mairie d’arrondissement, je ne suis pas certain de l’exactitude de la traduction) de notre quartier a Osaka. La, plusieurs choses au programme : faire le demande de ma carte de sejour, enregistrer mon tampon aupres des autorites, se declarer aupres de la securite sociale locale, faire de meme aupres des allocations familliales, presenter le petit au medecin de l’equivalent de la PMI, et occuper ce dernier pendant tout ce temps.

Pour se mettre dans l’ambiance, il faut imaginer une administration francaise du debut des annees 80 : bureaux en open space peints en gris et marron, la peinture n’a pas ete refaite depuis 20 ans, c’est pas tres sexy. Derriere les guichets, des hordes de fonctionnaires taciturnes apposent des tampons, brassent un peu d’air ou consultent les dossiers de papier qui jonchent les bureaux en creant un sacre desordre. Il y a des crayons attaches a des chaines sur les petits comptoirs reserves aux administres. Quelques elements post-modernes qualifient l’epoque : un ecran geant LCD (ou plasma) affiche les numeros des personnes appellees, et il n’y a plus de machines a ecrire, mais pas non plus de PC sur les bureaux.

Pour ma carte de sejour, c’etait tres facile, on s’est presente au guichet avec mon passeport, deux photos d’identites, et si mes souvenirs sont bons, je crois que c’etait tout. La petite page d’ecriture (en alphabeto pour la plus grande partie) ne faisait que reprendre les elements du passeport/visa. C’etait donc assez facile, jusqu’a present je sais encore ecrire mon nom. Le seul champs en langue autochtone etait celui de ma situation, la j’ai ecrit kaishain (employe) en iragana, ce qui m’a vallu un « o sugoi! » (wah genial!) admiratif de la preposee aux affaires etrangeres.

Dans la foulee on a enregistre mon tampon au meme guichet. Au japon, les gens signent avec des tampons ronds, dont certains plus importants que d’autres (pour acheter ou louer un logement par exemple) sont enregistres en mairie. La c’etait un peu plus complique. J’avais un tampon que mes beaux parents m’avaient offert a notre mariage avec mon prenom d’ecrit dessus en kanji. Seulement, le fait que ce tampon porte mon prenom posait un probleme, car mon prenom n’est pas mon nom usuel. Mon epouse avait sur elle un tampon au nom de sa famille, et celui la semblait mieux convenir, avec quelques amenagements de mon etat civil nippon. J’ai donc au Japon un nom d’usage qui est mon nom francais suivi du nom de ma belle famille qui me permet d’utiliser ce tampon (pour l’appartement qu’on doit prendre prochainement). Pour l’enregistrement du tampon, il faut fournir une adresse, et ca, ca nous sauvera dans un episode futur (je vous en dirai plus prochainement :).

Concernant la securite sociale, c’est mon epouse qui cotise pour toute la famille. Bien que detache (et donc egalement couverts par la secu francaise), on devra donc payer des deux cotes, ca c’etait plus ou moins prevu. Le montant annonce de la cotisation par contre nous a quand meme surpris. Autre surprise, positive cette fois, on doit pouvoir toucher les allocations familliales, mon epouse etant consideree ici comme mere seule avec enfant (ca fait toujours plaisir au conjoint ce genre de considerations administratives 🙂

Et puis, concernant le petit, on l’a presente au medecin de la PMI locale. Il doit passer une visite la semaine prochaine, la c’etait juste pour faire un point sur les vaccinations. Et comme il a fait tout ce qui etait obligatoire pour un enfant francais de pres de 2 ans, il a du coup fait plus que prevu au japon. On ne l’embetera alors plus trop avec les seringues et leurs aiguilles qui font pleurer.

Une chose qui est somme toute remarquable ici, c’est que l’integralite des services sont concentres dans un seul lieu. Si on avais du faire les memes demarches en france, on aurait du prendre le bus une demie douzaine de fois entre mairie, prefecture, secu, caf, pmi, impots, …

D’ailleurs les impots on doit y passer prochainement, et c’est encore dans ce batiment.

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Préméditer la rencontre

Alors que je m’apprêtais à repartir vers d’autres lieux, je suis finalement tombé sur le temple à tête de lion qu’on avait recherché du côté de la ville du grand pays. Mais pas par hasard, grâce à google maps, toujours google maps. En fait, en posant mes photos sur la carte lors de la rédaction du billet, j’ai trouvé à quelques rues de où on était passé un autre temple dont un des bâtiment était vraiment bizarre, vu du dessus. De quoi relancer la machine et nous y rendre avec la vue aérienne en tête.

Et la gueule de lion s’ouvrait là, majestueusement bling-bling, comme annoncée par Baba, de grands yeux glauques, une bouche carrée façon pub Citroën, des dents en or dur, et une bouche-piste- de-danse très disco, ça doit faire des belles cérémonies, et de belles photos souvenir pour les shichi-go-san.

Un monument dont les gens de Tokyo35.673718139.697556, pince sans rire, disent qu’il ne faut pas en attendre moins d’un temple construit par les excentriques d’Osaka. Le site web du temple précise qu’un Kamisama véritable l’habite, et qu’avec un peu de chance on peut l’entendre gambader entre les yeux du Lion. Un Kamisarat peut-être.

Toujours est-il que lorsque vous cherchez un lieu, mieux vaut vous en remettre à l’américain google maps, il en sait plus que la bibliothécaire du quartier, qui, travaillant quotidiennement à trois rue de là n’a jamais vu ni entendu parler de ce temple pourtant très voyant. Un jour, on aura peut-être Google Maps dans les lunettes

Et pour éclairer ma lanterne, quelqu’un saurait pourquoi les pierres posées au sol sont comme vandalisées au béton, comme si on avait voulu effacer ces inscriptions gravées dans la pierre ?

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Le monde est petit. A fortiori, mon quartier aussi

Aujourd’hui, alors que la neige tombait encore, on a reçu pour la seconde fois des amis pour faire la présentation de La Toute petite (et cette fois ci, je maîtrise la cuisson du fondant au chocolat).

Et il est arrivé quelque chose d’extraordinaire (n’ayons pas peur des mots).

L’histoire remonte au 19 août 2006, alors qu’on venait d’arriver au Japon de tout juste deux mois. Mon épouse avait alors trouvé un job, et on cherchait une solution pour la garde du petit. On avait visité ce qui allait devenir la première crèche du petit. Et on y avait croisé une petite fille de père français qui avait vraiment tilté sur le Petit… Elle disait en boucle, je m’en souviens encore « Kawaïï… Kawaïï », en appuyant un peu sur le « Ka » et en traînant langoureusement sur le « ïï ».

Et puis, plus récemment, on a du se rendre au consulat pour faire un passeport pour La Toute Petite. On y a retrouvé la même dame qui en avait fait l’inscription sur l’était-civil Français. Et du coup, de toutes les pièces requises pour la création du passeport, on n’en a présenté aucune, Osaka, c’est un grand village, on y fait les choses de confiance 🙂

Mais là n’est pas la question, en voyant à nouveau notre adresse ici, cette dame japonaise a eu soudain le déclic : « Monsieur Ghismo, voudriez-vous donner des cours de Français ? » me lança-t-elle d’un coup en me regardant droit dans les yeux… « Euh, beh c’est à dire que… c’est un peu inattendu, oui pourquoi pas… ». Et en répondant ça, je repensais à la première ligne du dernier livre d’Amélie Nothomb, lue par dessus l’épaule de mon épouse qui venait de le commencer dans le métro en allant au consulat.

S’en suit une discussion en japonais entre cette dame et mon épouse, dont j’ai attrapé quelques mots : « gratuitement », « femme divorcée », « près de chez vous »‘, « mari français », « petite fille », « téléphoner aux grands parents »… C’est d’accord, voici ma carte.

Aujourd’hui, juste avant que les premiers invités ne sonnent à la porte, j’ai reçu un email de cette maman, avec son numéro de téléphone… et si on l’invitait avec tes autres amis ?

C’est ainsi qu’on a vu débouler chez nous cette petite fille, un an et demi après la première fois. Et si elle ne se souvenait pas de cette fugitive première rencontre, l’émotion est restée intacte entre ces deux là qui ont passé l’après midi à courir et crier partout dans la maison. Il y eut même quelques larmes au moment de la séparation…

Mais comment fait-on pour donner des cours de Français à une petite fille de 5 ans ?

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