A vous donner faim

Petit retour sur la journée de samedi dernier. Après s’être fait saucer dehors, on s’est rendu dans un petit restaurant de Nara34.683793135.835669 plutôt haut de gamme. Bon, mais en fait, j’avais l’intention de vous donner faim avec ce billet, et je ne vous fait pas attendre plus longtemps !
(Et sinon, c’était bon la piémontaise de la cantine ce midi ?)

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En bas, en haut

Les vacances super bien ne sont pas finies, loin de là !

Et puis, remonter à pieds à Umeda34.7025135.49793, acheter là les billets de shinkansen pour le voyage de Tokyo35.673718139.697556 de la semaine suivante dans une billeterie à prix réduits (un peu plus de 13000 yens, aller simple), et tourner un peu dans le quartier en attendant le repas du soir. Trouver un temple coincé entre les buildings et les bars doûteux, c’est « so Japan » !

Finir en beauté avec un izakaya de bon standing (Sakura, à Nishi-Umeda34.699072135.492324, je vous le recommande), ce n’est pas l’anniversaire de notre hôte tous les jours !

Bon Anniversaire Miss !

Et en guise de gâteau, Osaka by Night depuis le ciel du Sky Biru d’Umeda, 400 yens parce qu’on avait trouvé un coupon de réduction.

Retour à la maison 270 yens, total de la journée : 2820 yens, c’est un peu mieux.

Et pour ceux que ça interesse, le lien sur la carte du matin, de l’après midi, et de la journée

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Matsuri, château et bateau

Suite du récit de mes vacances super bien.

Le matin du deuxième jour, il y avait un matsuri dans le quartier à Hirabayashi34.610747135.458630. Je l’imaginais dans le parc d’à côté, il était en fait en pleine zone industrielle, et pour cause, c’était la « fête du bois », sponsorisée par les industriels locaux (ceux du nord), avec un chêne en pot en cadeau à tous les visiteurs. Bien sûr, les yatai sont de sortie, la mascotte de la journée aussi, et une scène au bout présente quelques courts spectacles, magie, musique africaine et balafon, danses traditionnelles… On peut aussi prende un accompte sur le repas du midi, dans les 200 yens environ pour quelques karaage et yakitori pas mauvais du tout.

Le reste de la journée se passait plus au Nord. Métro 270 yens. Manger d’abord au Soup Curry, fixer de manière définitive ma tolérance aux épices du lieux à un niveau 20 (au dessus ça tape décidément trop). 880 yens hors suppléments épices. Et puis, après les tours d’Osaka Business Park, éviter de visiter le château d’Osakajô dont on dit qu’il est mieux de l’extérieur que de l’interieur. Le parc qui l’entoure par contre est tout agréable et on y prend son temps.

Vu de l’eau, Osaka est bien plus agréable (en tout cas beaucoup plus qu’en métro). Prendre l’aqualiner depuis Osakajo34.687251135.525670 jusqu’à Yodoyabashi34.693003135.500950, même si c’est très rapide, ça reste bien sympa. 800 yens quand même.

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Ohakamaïri

Samedi dernier, nous sommes parti avec Jiji et Baba à Nara34.683793135.835669 pour rendre visite aux ancêtres de ma belle famille. C’était le moment des semailles de riz, partout les champs sont en eau, et ce samedi, les tracteurs ou les vieux à pieds tournaient dans toutes les parcelles. C’était la deuxième fois que je participais à un « ohakamairi » (visite des tombes) et ça se serait passé exactement à l’identique avec la première fois si la pluie ne s’était pas invitée.

A cette occasion, la famille se réunit et chacun apporte tout un tas de victuailles qui sont déposées sur la tombe des défunts avant d’être partagées à part égales entre tous. On loue également les chers services d’un moine qui chante tout le long de la cérémonie d’une voix monocorde, faisant de temps à autre sonner et résonner en de petits moulinets une petite cloche de bronze.

Seulement voilà dès la deuxième mesure de ses incantations, la pluie s’est abattue sur nous en une drache comme on ne sait en faire qu’au Japon, compromettant la suite des évènements. En 5 minutes de temps, les allées se sont transformées en ruisseaux, et la peluche favorite de la cousine du petit tombée dans les flots s’est vue embarquée à 10m en 3 secondes de temps.

Le moine voyant que même les parapluies de golf de Jiji au format parasol n’y changaient pas grand chose proposa de marquer une pause et d’attendre une acalmie. Proposition refusée par une tante, on a un engagement avec le restaurant, pas question de trainasser ! Ce qui en ému quelques uns d’abord parce qu’on ne contrarie pas un moine, ensuite parce que sa proposition était censée. Pour nous qui avions des enfants et de fait une très bonne excuse, la cérémonie s’est achevé avant l’heure dans la salle de réception du cimetière.

Le soir, en rentrant, Jiji nous disait avec un peu d’émotion que les Ohakamairi ce n’était plus aussi amusant que ça l’était dans sa jeunesse. A l’époque, on manquait de tout, et se retrouver pour partager des victuailles, c’était vraiment un moment d’exception. Aujourd’hui, on ne manque de rien, et ça devient presque génant d’exhiber tout ça.

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Prendre de la hauteur

Et le récit des vacances continue…

Il suffisait alors de s’enfoncer dans les profondeurs de Tennoji34.646625135.513095, prendre un métro, changer 3 fois de lignes pour traverser la ville d’est en ouest et sortir presque au pied de la tour du World Trade Center34.638292135.415291. 310 yens de métro tout de même et quelques bonnes dizaines de minutes. Avant de se précipiter dans les étages, on peut longer le rivage rectiligne du port à conteneur de Nanko34.636668135.413918, c’est gratuit. Faire un tour aussi des boutiques de l’Asian Trade Center, puis traverser et pénétrer dans la tour d’en face. Le Saint étoile, ex-Starbucks offre un café filtre à 260 yens. Et puis, on se lance, à l’assaut du 55ème étage. 800 yens, l’ascenseur vitré accélère, le petit garçon du couple qui fait la montée avec nous passe par tous les superlatifs, « génial, ça va super vite, génial, c’est méga haut, génial ! ».

On n’arrive pas directement au sommet, mais 3 étages au dessous, le reste de la montée se fait dans un escalator conçu probablement pour représenter la montée au paradis. Un long tunnel très brillant, où tout est reflété, à commencer par le poster de ciel bleu illuminé au dessus de la sortie du haut. Se retourner aussi a été prévu et montre un petit carré d’enfer tout en bas fait des lumières orangées du 52F.

La vue du 55F est à couper le souffle, même si comme souvent, la ligne d’horizon au dessus d’Osaka est trouble et que l’arrière plan disparait dans la brume, pour autant on ne regretterait pas ses 800 yens si il n’y avait ce décor kitchissime, reproduction un peu cheap d’une place de village méditerranéen avec micro chapelle à grande croix, alcôve en chaux blanche, éclairages blanc-bleutés, angelots dorés.

Et puis, il faut fermer la boucle pour rentrer à la maison, 230 yens. Le soir, c’était sushi sur tapis roulant parce que c’est quand même bien rigolo. Environ 1000 yens par personne.

Et quelques photos à prendre sur le chemin du retour. Bilan de cette première journée : 3600 yens quand même.

Et la carte de la journée si ça en interesse.

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C’était bien, hein !?

Je commence aujourd’hui le récit des vacances, deux semaines passées en marches permanentes avec une amie venue de France tout d’or chaussée. Je lui avais préparé un petit programme pour gens fauchés* qui lui faisait découvrir un peu de Japon à la manière dont on enseigne la géographie dans les écoles ici : partir de l’école, puis découvrir le quartier, puis élargir le cercle des découvertes de plus en plus loin.

Pour ce premier jour, j’avais placé au tableau, deux destinations très proches de la maison, et que vous connaissez à me suivre : le jardin et le temple de Sumiyoshi34.613312135.486767 puis le port avec l’Asian Trade Center et le World Trade Center34.638292135.415291, avec une pause déjeuner à Tennoji34.646625135.513095 pour rejoindre les deux.

Il fallait donc partir de la maison, longer les parkings qui couvrent le quartier, passer devant les petites plantations des policiers, prendre un petit bus qui fait pouipoui à chaque station pour arriver très vite au phare de Sumiyoshi34.613312135.486767, parcourir le jardin sans trop s’y attarder, dépasser les pachinko des alentours de la gare et gravir les marches du pont au dos rond de Sumiyoshitaisha34.612407135.493226. 200 yens, pour le moment, je tiens le budget comme un chef 🙂

Sumiyoshitaisha mérite qu’on s’y attarde un peu, on a de la chance, un mariage y est célébré, et dans un bâtiment annexe, un concert de koto se prépare, une vieille dame nous invite avec tant de gentillesse et d’insistance qu’on prend place à ses côtés. Elle m’expliquera que l’instrument du fond joue les basses, il est plus long que les autres, que celui de droite est le soliste, que certains ont plus de cordes que d’autres ; deux morceaux du répertoire traditionnel et nous prenons congé de cette bien sympathique dame et des concertistes.

Tennoji se rejoint facilement depuis Sumiyoshi34.613312135.486767, dans les ballottements et les grincements des antiques tramways. 200 yens de plus, ça se tient toujours. Et puis, à Tennoji34.646625135.513095, pressés par la faim, traverser Shitennoji34.653738135.516443 sans s’y arrêter, trouver un bouiboui de Takoyaki à emporter, perdre l’usage de ses papilles au troisième degré, 500 yens et 150 de plus pour une bouteille d’eau en urgence.

* Avec un budget prévisionnel très vendeur mais largement dépassé triplé

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Suivre les petits cailloux

On en était où déjà ? Ah oui ! Et c’était il y a déjà un mois…

Après une pause glace très bavarde, on a pris le chemin de Arashiyama35.013021135.680122. Pas très loin du temple que mon épouse voulait visiter, il y avait une petite forêt de bambous accrochée à flanc de montagne… Et des forêts de bambous, depuis que j’ai vu les photos de David, je rêvais d’en parcourir. C’était d’ailleurs ce que je voulais le plus voir à Arashiyama35.013021135.680122 ce jour là. Et première vraie surprise sous les bambous, avec une petite brise, ça fait un bruit incroyable. Les bambous s’entrechoquent… et ça donne un peu l’impression de se trouver dans un port où les drisses fouettent les mats, en moins métallique, et 3 octaves plus bas. Klonk klonk.

Le chemin est parsemé de temples (on est à Kyoto34.986796135.758678, hein), dans le premier qu’on visite, des galets sont disposés sur une lourde pierre, quelques mots dessus pour appeler une grossesse. Les caresser aussi favorise l’enfantement. Je connaitrais bien d’autres choses qui, caressées, provoquent des grossesses, et avec une efficacité bien plus démontrable que ces petits galets… mais le Japon serait-il ce qu’il est sans son lot de superstitions ?… (Edit : et il semble que le développement du télé-travail ferait partie des mesures pour enrayer le déclin démographique, et c’est même pas une blague ! Comme les coupures de courant ? A quand des lois pour mettre en grève d’autorité les agents électriciens nippon ? :))

Et puis, le clapotis de l’eau nous accompagne tout le reste du chemin, ici des koinobori (c’était la saison) flottent au vent, là quelques agrumes dorent au soleil, et quelques cerisiers tardifs, en pleine fleur nous cachent un peu le soleil qui commence à taper.

Juste avant d’arriver, un ancien hôtel désaffecté qui pourrait avoir servi de décor dans Sen to Chihiro s’impose sur le côté gauche de la route.

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