Osaka, cheap

Alors que les cigales s’énervent un peu en bas de chez moi, dimanche dernier, timidement et crescendo depuis, je vous emmène aujourd’hui à Osaka pour une nouvelle journée de ces vacances bien sympa.

Au sixième jour, j’avais projeté le lac Biwa, et puis, sentant les cordons de la bourse se tendre, on a finalement opté pour une journée cheap à Osaka. Une journée cheap à Osaka, ça commence par l’achat d’une carte de métro à la journée, 850 yens. Avec ce sésame en poche, on peut aller à peu près partout en ville et trouver de quoi s’amuser.

Premier bref arrêt à Umeda34.7025135.49793, pour retourner comparer rapidement les prix des lecteurs multimédias, et puis marcher jusqu’à Yodoyabashi34.693003135.500950 en prenant un autre chemin. Là prendre le métro pour se dire qu’on aura bien rentabilisé la carte de la journée et gagner quelques minutes sur la descente vers Honmachi34.684816135.509834. Marcher un peu vers Shinsaibashi34.675142135.501320. Côtoyer la foule dans le passage couvert qui va à Ebisubashi34.668987135.501154. Faire un détour dans un pachinko pour en palper l’ambiance. Se dire qu’il faut être sacrément marteau pour y passer ses journées.

Arriver à Namba Parks34.661875135.502141 et manger d’un hamburger Hawaiien, 1000 yens environ. Faire un tour des boutiques à la recherche de cadeaux à remporter, en trouver, bien sûr, reporter les achats au lendemain et remonter vers Horie, un quartier branché d’Osaka, anciennement quartier industriel, pas très côté autrefois, petit à petit les anciens entrepôts sont réinvestis par les designers et les boutiques à la mode. On marche pendant un moment à côté de deux filles japonaises, très expansives, qui tiennent un discours surréaliste, fait de phrases courtes, sans lien évident entre elles :

« – Fait beau.
– Mal aux pieds.
– Ca, c’est vraiment Osaka.
– Vraiment, c’est ça Osaka.
– Un chat. »…

Poursuivre jusqu’au petit temple de Nishinagahori34.675804135.487250e et son bestiaire de pierre, renards innombrables, lapins obèses, drôles de lions qu’on croirait tirés d’une animation-collage des Monty Python avec sa bouche exagérément ouverte.

Et puis marcher jusqu’au Kyocera Dome, partiellement en travaux, passer au milieu des entrepôts de câbles, ceux de tuyaux, et rentrer en faisant la grande boucle par l’ouest : Tempôzan34.655168135.429496, Nanko34.636668135.413918, sans s’y arrêter, la ligne est aérienne et il se fait déjà tard.

Petite journée à petit budget : 1850 yens, c’est donc possible !

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Grand Bouddha et collégiens

Au risque d’en blaser certains, dans les vacances très chouettes, je demande l’après midi du 5ème jour (sur 15, c’est assurément la saga de l’été).

En fait ce n’était pas une surprise, dès l’arrivée en gare le matin, on savait qu’on croiserait des collégiens par milliers, aujourd’hui comme hier à Kyoto34.986796135.758678 était jour de sortie scolaire à Nara34.683793135.835669. Aujourd’hui aussi, les collégiens sont partout, bruyants. Et c’est à l’approche des temples qu’on commence à les retrouver. Tant pis pour les promenades apaisées, prêtant lieu à des pensées contemplatives… Rock’n’roll !

On se dirige donc vers le temple qui abrite le grand Bouddha de Nara34.683793135.835669, et en route, quelques téméraires, ayant acheté les petits gâteaux pour les biches (des senbei) les affrontent déjà, regrettent leur geste, essayent sans succès de se libérer des monstres agglutinés… Tu vois, ça, faut pas !

Un peu plus loin, un groupe de touristes a trouvé le truc ultime pour rencontrer des petites japonaises, après les avoir abordées probablement par quelques konnichiwa hésitants, ils sortent de leurs sacs des cartes postales de leur ville d’origine, qu’ils distribuent à tout va… succès immédiat, un « éééééééééééééééééééééééééééé » éclate, enfle, se fait entendre des choristes éberluées. Sur les cartes des Praha s’étendent en typo gothiques ocres.

Devant les colosses de bois qui surveillent l’entrée du temple, un collégien me glisse en anglais « My father… ».

Un peu plus loin, un garçon se fait déposer un senbei entre les jambes par un copain, ruée immédiate des biches, rire général, le garçon, lui, a eu la frayeur de sa vie.

Et puis, on passe aux choses sérieuses.

Le grand Bouddha de Nara34.683793135.835669 est vraiment impressionnant, les statues qui paraissent petite derrière lui le sont déjà beaucoup, et c’est sans parler du bâtiment qui l’abrite des intempéries. L’entrée à Todaiji coûte 800 yens qu’on ne regrette pas. Pas toujours, on croise un couple de français, grincheux, ronchonneux. A la sortie, quelques commerces de souvenirs, achats de poupées kokeshi porte clés, la vendeuse parle un peu français. Merci.

En se rendant au temple de Nigatsudo où se déroulent les fête d’omizutori, un groupe de 3 collégiens, nous abordent, accompagnés d’une enseignante, avec un questionnaire écrit sur un petit cahier, lecture timide de la première question « May I ask you some questions », réponse « Mais je ne parle pas anglais, je suis français ». Il faut bien que quelques uns soient au courant que tout ce qui est gaijin n’est pas américain. Et ça me fait penser, que je dois me le faire ce t-shirt « I’m not american » ! 🙂

Le temple de Nigatsudo offre une vue magnifique sur la ville, c’est un peu et en plus modeste le Kiyomizudera34.994742135.785039 de Nara34.683793135.835669.

Et puis, il faut bien rentrer, 540 yens, manger une glace chez Haagen Dasz à Namba34.663463135.501959, parce que c’est bon, 880 yens, et clore la boucle, 270 yens. Bilan : 3800 yens

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Nara, Nara desu

Et c’est reparti pour une journée des vacances très chouettes

Au cinquième jour, le programme de ces petites vacances nous menait à Nara34.683793135.835669. Au départ de la maison, cela représente une petite heure de train et 270 plus 540 yens. Nara34.683793135.835669 bien connu pour ses (millions de) biches, d’ailleurs, j’avais bien briefé mon hôte : « sous aucun prétexte tu n’achètes de petit gâteaux pour les biches ».

Avant d’aller les saluer de pas trop près, c’est par Nara34.683793135.835669machi, la vieille ville que nous sommes allés. Je voulais voir si le fusuma que le petit avait transpercé à la dernière visite avait été réparé. Pas encore. Par contre, le descriptif des lieux en français qu’on m’avait fait corriger la dernière fois et que j’avais même pas lu est désormais sous plastique. Et cette fois ci, on nous a fait la démo de la porte d’entrée, qui comme celle des petits cochons peut s’ouvrir par moitié.

Juste à côté, on a également trouvé un temple très mignon et quelques magasins d’un autre temps, vendant du soba en grains et des azuki secs dans des bacs venus de la même époque que les murs. Sur la porte d’à côté, un poisson vaudou en gilet de houx conjure le mauvais sort. Depuis longtemps sûrement. Et ce n’est qu’en sortant de la vieille ville, qu’on est tombé sur ce Pooh-san terminator, objet kitchissime et animé, dans un magasin qui l’était non moins. A en avoir des frissons (de rire).

Et puis, Nara34.683793135.835669 a cela de bien que lorsqu’on entre dans les parcs qui entourent les temples, on quitte la ville pour un long moment. Contrairement à Kyoto34.986796135.758678, où la ville reprend ses droits dès la sortie du temple, ici la promenade est plus apaisée. Normalement.

On mange dans une petite boutique de soba située au milieu d’un parc, et que je connaissais pour y avoir mangé lors du Mantoro de l’été passé (si vous vous souvenez, c’est le petit resto tout en bazar avec son téléphone rose). Une biche yakuza s’est invité en cuisine, rançonne la mama, la menace de ne pas partir tant qu’elle n’aura pas mangé, supporte sans même les sentir les coups de bambous que lui assène la maitresse des lieux. Elle ne bougera pas le temps de notre repas, et probablement encore longtemps après.

Ici on mange pour 500 yens assis sur les tables. C’est paisible.

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Mon quartier, la nuit

Je suis sorti hier soir après une courte averse qui a nettoyé le ciel, en emportant avec moi mon pied photo pour capturer un peu de la nuit d’ici. La photo de nuit, personnellement, j’adore ça, je ne prétend pas être très doué en la matière, mais ça a un côté magique… comment fait l’appareil pour trouver autant de lumières et de couleurs là où on n’en voit pas soi même. J’ai beau connaître la réponse, ça ne cesse de me surprendre à chaque tentative… Allez, c’est parti pour une grosse heure de promenade sous la lune.

C’est un peu mieux qu’à main levée, mais je me suis rendu compte que mon pied photo, c’est du vrai chewing gum. Ca marchait pas trop mal avec mon très léger Fz5, avec mon pas mal plus lourd D80, ça ne le fait plus du tout… beaucoup de mes photos sont bougées, c’était bien la peine de s’encombrer du trepied.

Vous saurez quoi m’offrir 🙂

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Temple de l’eau pure et lycéens

Les vacances vachement cool, c’est par ici que ça continue.

En arrivant dans les alentours du temple, la foule se resserre, énormément de collégiens, venus ici par centaines en sortie scolaire, ça chahute, ça crie, ce ne sont pas les conditions de tranquillité auxquelles ont pourrait aspirer pour visiter un tel temple. On fait un petit détour hors de la foule pour aller saluer les Jizo du coin. Kiyomizudera34.994742135.785039 est quand même un beau temple, les pilotis qui soutiennent sa terrasse sont toujours aussi impressionnant, et il offre une des meilleurs vues sur Kyoto34.986796135.758678 qui soit (800 yens).

Et puis, on redescend par le cimetière, attraper un bus pour la gare JR, en évitant les flux touristiques des rues à boutiques. Par endroits de petits temples sont ouverts dans la descente, certains sont le royaume des chats, certains offrent des bois peints ou sculptés, certains autres donnent l’impression de rentrer dans des propriétés privées, du linge sèche, un petit jardin potager encercle les statues de divinités.

On se rend à l’arrêt de bus où nous avions pris le bus avec mon épouse la dernière fois. Un pervers discute avec des collégiennes à la fenêtre de sa voiture, et une petite grand mère semble inquiète à nous voir. Elle vient nous demander où on va. Gare JR, il n’y a pas de bus pour la gare JR à cet endroit, m’explique où prendre le bus à grand renforts de gestes en contradictions avec ses paroles avant de nous demander de la suivre, courant même dans les passages piétons par notre faute. Elle nous saluera devant l’arrêt du bus avant de reprendre sa route (220 yens de bus).

La gare JR de Kyoto34.986796135.758678 mérite qu’on s’y arrête, c’est un bâtiment aussi gigantesque que magnifiquement designé, qu’on peut découvrir en empruntant les escalator qui mènent tout en haut. En redescendant, et en cherchant (longuement) quelque chose à manger, l’option puchi bénié (petit beignet) du café du monde est pas mauvaise (quelques centaines de yens, disons 500).

Je me suis alors demandé si il n’y avait pas moyen depuis la gare JR de prendre une ligne d’une autre compagnie, moins chère. Là encore un petit pépé me voyant scruter les panneaux, me propose spontanément son aide, en anglais, et non, pour Osaka, c’est JR. Après nous avoir quitté quelques secondes, il est alors revenu vers nous pour nous guider jusqu’aux portails de l’entrée de la gare, en insistant bien sur le numéro du quai et la durée du trajet. Et puis rentrer à Osaka (540 yens avec JR) et à la maison (270 yens).

Ce qui nous fait la journée à 3510 yens, bof, on a vu pire.

Et j’avais oublié la carte du matin, de l’après midi, et de la journée

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Chouette, un matsuri !

Et c’est pas fini le récit de mes vacances vachement cool !

Le mardi, c’était donc Kyoto34.986796135.758678, s’y déroulait un matsuri assez important, ce qui nous avait fait changer légèrement notre programme. Nous sommes donc partis assez tôt de la maison à Demachiyanagi (390 yens) via Umeda34.7025135.49793 (270 yens). Sorti du métro, c’est la Kamogawa (la rendue célèbre rivière aux canards) qui s’offre à nous, en bas des gamins à casquette rouge, dans les airs, un aigle virevolte, pas de trace d’un matsuri. Tant pis.

On trouve un petit temple assez sympa, je prends quelques photos et un japonais un peu bizarre nous aborde en un anglais qui tourne très vite au japonais. Il porte une sangle d’appareil photo Nikon autour du cou, comme un collier, aucun appareil n’y est suspendu. Je lui demande ce qu’il fait, il me répond qu’il est artiste, puis professeur de photographie, qu’il habite ce temple, qu’en fait, non, puis essaye de me louer un vélo avant de sortir de ses poches une vieille photocopie couleur représentant une photo panoramique pas trop raccord de Arashiyama35.013021135.680122. Les tons sont très rougeâtres, l’imprimante devait être bien fatiguée. Il m’explique que c’est lui qui l’a fait et nous offre une autre photocopie du même genre représentant un autre endroit de Kyoto34.986796135.758678. On prend congé en le remerciant du cadeau.

Petit passage dans un shôtengai du coin, on y achète quelques karaage en brochettes, dans les 300 yens. Je connaissais ce passage, pour y être passé une fois avec Thomas et David, le petit pépé qui vend ses fruits et légumes est toujours là, le dos vouté, et ses produits, toujours aussi bon marché. On traverse ensuite le parc du palais impérial et ses graviers. Une obasan se promène un peu trop près de l’enceinte du bâtiment, les sonneries se déclenchent, une voix autoritaire se fait entendre dans les haut-parleurs, l’obasan poursuit sa route, l’air de rien, même pas elle s’écarterait.

Et puis, on décide de prendre le bus pour se rendre à Kiyomizudera34.994742135.785039. Je ne comprends pas trop les indications, je demande des renseignements à deux filles japonaises qui attendaient là, elles commencent par me demander si je ne préfèrerais pas parler en anglais, et regardent les panneaux avec nous, le bus arrive justement (220 yens).

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S’inviter au mariage des renards

Petit retour à Nara34.683793135.835669.

Après avoir divinement déjeuné, mon beau-frère nous a guidé à Tenri. Tenri c’est une petite ville à Nara34.683793135.835669, qui est à l’origine de la religion la secte (enfin, on sait pas trop) du Tenrikyo.

Au milieu du village, une avenue gigantesque, sur 4 ou 6 voix, enfin vraiment très large pour le peu de voitures qui y circulent (aucune en fait, on était les seuls), avenue qui traverse un bâtiment monumental, siège du mouvement religieux, qui aurait pu servir de modèle dans Sen to Chihiro. Bâtisse à la chinoise avec des proportions soviétiques.

Sur les trottoirs des gens avec un T-shirt aux motifs de la religon locale (avec en gros caractères écrit « Tenri ») vaquent à leurs occupations. Ca n’a pas l’air très méchant mais ça surprend un peu quand même. Même Jiji-Baba y vont de leurs commentaires ébahis : « alors ça c’est quand même quelque chose, non ?! »

A la sortie du village, là où commence la montagne, un temple nommé Isonokami-Jingu élève des poules en plein air, il vient juste d’arrêter de pleuvoir, il fait grand soleil, on aurait pu assister au mariage des renards, mais c’est juste un peu trop tard. On a les restes de la fête, une lumière magnifique qui filtre au travers des grands arbres, un sol souple un peu brillant, des verts exacerbés. Ca devait être un beau mariage.

Une légende japonaise veut que lorsqu’il pleut sous le soleil, les renards se marient.

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Rokko san

Il m’en reste des vacances super-extra, vous en reprendrez bien un peu ?

A Sannomiya, prendre le train local pour Rokko (dans les 200 yens), prendre un fou-rire qui ne nous quittera pas du séjour à cause d’un lycéen pris d’une crise d’éternuement, à chaque nouvelle explosion, il nous est de plus en plus difficile de cacher qu’on se rit de lui, prendre un fard collectif, lui comme nous, et descendre à la même station. Par hasard. Penser qu’il pourrait avoir envie d’en découdre, ce n’est pas le cas, juste de disparaître.

Puis un bus nous conduit au pieds du cable-car (200 yens puis montée-descente pour 1300 yens). Un train étonnant, en pente qui plairait assurément au petit. La montée nous fait découvrir Kobe34.691380135.195693 de toujours un peu plus haut dans les ballottements et les grincements de l’appareil. Le point d’orgue survient lorsqu’on croise le wagon qui descend, l’espace d’un instant on se demande un peu comment on va pouvoir se croiser sur ce rail unique. Il se dédouble.

En haut, une gare dans un style moderne d’il y a longtemps, son unique magasin à omiyage, ses distributeurs à boisson qui n’ont pas – justement – celle qu’on voulait (un jus à l’aloe), un petit temple à renards à côté, et la terrasse panoramique avec son café fermé. On décide de chercher à se perdre un peu dans les environs, découvrant ainsi derrière les piles d’un téléphérique un petit hameau accroché à flanc de montagne. On descend les escaliers où on croise un petit pépé visiblement inquiet qui nous dit que ça ne va nulle part. Je le rassure en lui disant que la vue est belle et qu’on compte prendre des photos au bout avant de remonter. Salutations distinguées.

Une fois de retour en bas, alors qu’un des bus arrive, deux japonaises plutôt très mignonnes nous indiquent que le bus arrive et qu’on doit prendre celui là (200 yens). Je pensais plutôt prendre l’autre ligne, après une brève discussion, elles ont raison, on monte ensemble. Avant notre arrêt elles se retournent dans le bus pour nous faire signe qu’on doit descendre. Merci bien, vous faites quoi ce soir ? (ah si je n’étais pas si timide…)

Arrivé à Umeda34.7025135.49793, je m’étais trompé sur le prix du billet du retour. La Miss est passé en trombe déjouant la machine qui s’est refermée après son passage, pour ma part, j’ai du faire l’appoint avant de pouvoir passer (dans les 300 yens pour le retour).

Et puis, comme toujours, 270 yens pour rentrer à la maison, bilan du jour : 4150 yens ; Ouch !

Bah, et les cartes, faut les réclamer quand j’y pense pas ! Le matin, l’après midi, la journée

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Cap sur Kobe

Nouvel épisode des vacances super-extra

Le troisième jour, qui tombait un lundi, on avait décidé d’aller à Kyoto34.986796135.758678. Et puis ayant eu vent que le mardi se tenait là bas une de plus importante fête de l’année, on a finalement décidé d’intervertir le programme de lundi avec celui de mardi.

Cap sur Kobe34.691380135.195693.

Arrivé à Umeda34.7025135.49793 (270 yens), on a passé un moment dans les 7 étages du Yodobashi camera, regardé des choses pour moi, d’autres pour l’exploratrice, faire quelques conversions rapides Yen-Euro et décider d’y reflechir à tête reposée. Manger d’un sandwich au café Excelsior, accompagné d’un café (850 yens) et prendre la direction de la gare Hankyu. Croiser ici des bénévoles de la croix rouge, ralentir le pas pour attraper au vol les kits pour faire des bulles de savon donnés aux passants, et répondre qu’on vient de France à la dame curieuse venue à notre rencontre. 310 yens de train plus tard (ce qui est incroyablement bon marché ; l’avant veille, un trajet dans Osaka avait coûté le même prix), on est à Kobe34.691380135.195693.

Là bas, on a suivi une petite partie de l’itinéraire que m’avait concocté Piccator lorsqu’on s’était rencontré l’hiver dernier (d’où le peu de nouvelles photos cette fois çi). Errances autour de l’incroyable gare de Sannomiya, un quartier encastré dans les piles des rails suspendus, abritant tour à tour boutiques innomables autant qu’innombrables, huileuses, crasseuses et juste à côté, allées clinquantes pour victimes de la mode, un quartier toutes veines dehors*, contrasté, hyperactif.

Et puis, emprunter les shôtengai qui partent de la gare, ressortir non loin du quartier chinois, commencer à sentir la faim qui nous tiraille, mais poursuivre vers le port, son quai laissé tel que le séisme de 95 l’a laissé, ses protoypes de bateaux devenus HLM pour pigeons gras, sa tour de Kobe34.691380135.195693, ses hôtels posés là, et ses autoroutes suspendus pour horizon. Je voulais ensuite aller au mont Rokko, que j’avais raté la dernière fois, on presse le pas, et on attrape un bus pour touristes qui nous reconduit à Sannomiya (250 yens le trajet avec les commentaires gantés de blanc).

* (je parles ici des innombrables canalisations qui courent sur les murs)

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Campagne !

Pour faire écho à Thomas, et pour poursuivre la petite journée à Nara34.683793135.835669 du week-end dernier, quelques photos de la campagne de Nara34.683793135.835669, en plein taue. Désolé, si les photos ne sont pas toujours super, on était la plupart du temps en voiture avec Jiji, et on ne s’arrête pas tous les 100 mètres pour poser l’appareil.

Depuis la route, donc, photos en mouvement sur les jeux de miroirs qu’offrent les champs de riz en eau, tout juste plantés.

Et puis quelques autres à pieds aussi.

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