Rokko san

Il m’en reste des vacances super-extra, vous en reprendrez bien un peu ?

A Sannomiya, prendre le train local pour Rokko (dans les 200 yens), prendre un fou-rire qui ne nous quittera pas du séjour à cause d’un lycéen pris d’une crise d’éternuement, à chaque nouvelle explosion, il nous est de plus en plus difficile de cacher qu’on se rit de lui, prendre un fard collectif, lui comme nous, et descendre à la même station. Par hasard. Penser qu’il pourrait avoir envie d’en découdre, ce n’est pas le cas, juste de disparaître.

Puis un bus nous conduit au pieds du cable-car (200 yens puis montée-descente pour 1300 yens). Un train étonnant, en pente qui plairait assurément au petit. La montée nous fait découvrir Kobe34.691380135.195693 de toujours un peu plus haut dans les ballottements et les grincements de l’appareil. Le point d’orgue survient lorsqu’on croise le wagon qui descend, l’espace d’un instant on se demande un peu comment on va pouvoir se croiser sur ce rail unique. Il se dédouble.

En haut, une gare dans un style moderne d’il y a longtemps, son unique magasin à omiyage, ses distributeurs à boisson qui n’ont pas – justement – celle qu’on voulait (un jus à l’aloe), un petit temple à renards à côté, et la terrasse panoramique avec son café fermé. On décide de chercher à se perdre un peu dans les environs, découvrant ainsi derrière les piles d’un téléphérique un petit hameau accroché à flanc de montagne. On descend les escaliers où on croise un petit pépé visiblement inquiet qui nous dit que ça ne va nulle part. Je le rassure en lui disant que la vue est belle et qu’on compte prendre des photos au bout avant de remonter. Salutations distinguées.

Une fois de retour en bas, alors qu’un des bus arrive, deux japonaises plutôt très mignonnes nous indiquent que le bus arrive et qu’on doit prendre celui là (200 yens). Je pensais plutôt prendre l’autre ligne, après une brève discussion, elles ont raison, on monte ensemble. Avant notre arrêt elles se retournent dans le bus pour nous faire signe qu’on doit descendre. Merci bien, vous faites quoi ce soir ? (ah si je n’étais pas si timide…)

Arrivé à Umeda34.7025135.49793, je m’étais trompé sur le prix du billet du retour. La Miss est passé en trombe déjouant la machine qui s’est refermée après son passage, pour ma part, j’ai du faire l’appoint avant de pouvoir passer (dans les 300 yens pour le retour).

Et puis, comme toujours, 270 yens pour rentrer à la maison, bilan du jour : 4150 yens ; Ouch !

Bah, et les cartes, faut les réclamer quand j’y pense pas ! Le matin, l’après midi, la journée

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6 commentaires :

  1. Romain. dit :

    La photo intérieur du « train qui monte » ainsi que la toute dernière, avec le jeu de mouvement sont intéressantes 🙂

  2. Kapoue dit :

    il y a comme un probleme de DOF sur la photo des sieges en bois, tu as voulu simuler de la DOF sous photoshop?

  3. Ghismo dit :

    Romain. < la toute dernière, oui, j'essayais le mode sport de l'appareil.kapoue < Oui, je voulais surtout masquer le visage de la mémé du dernier rang. J'ai beaucoup hésité sur cette photo, entre la recadrer, la mettre floutée, ne pas la mettre du tout… bref, j'ai finalement trouvé qu'il y avait un intérêt à la montrer ainsi.

  4. Kapoue dit :

    en fait si tu fait un peu de photoshop tu pouvais faire de la vrai dof crédible. si tu veu je t’explique comment faire

  5. Ghismo dit :

    en fait, je n’ai pas photoshop, j’utilise en général picasa car c’est rapide, et que je retouche assez peu mes photos habituellement (surtout avec le D80). Mais, oui, cela dit le truc peut m’intéresser… je peux aussi te passer l’original… comme tu veux.

  6. Ghismo dit :

    Ah ! et pour m’envoyer un mail (mais chut, ça reste entre nous 🙂 c’est par là : contact.ghismo.com

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