Naramachi

Le week-end dernier, nous sommes allés à Nara34.683793135.835669 pour voir les cérémonies de Omizutori au temple Todaiji. Du fait des déclarations d’impôt, mon épouse travaillant dans un bureau d’expert comptable n’a plus ni soirée ni week-end depuis plusieurs semaines, c’est donc avec le petit et Jiji-Baba qu’on s’est rendu à Nara34.683793135.835669, retrouvant là bas la très vivante cousine du petit et ses parents.

Si les cérémonies se déroulent le soir, on est arrivé à Nara34.683793135.835669 en début d’après midi et on s’est promené dans la vieille ville : Nara34.683793135.835669machi. En fait de vieille ville, Nara34.683793135.835669machi abrite quelques maisons anciennes. Le paysage est fait de bois foncé délavé, de tôles rouillées, de toitures défoncées, de torchis abîmés et de petites maisons individuelles plus ou moins anciennes, plus ou moins rénovées, plus ou moins dans un soucis d’exactitude historique.

Deux pauses dans cette promenade. La première dans un complexe temple-musée-magasin à la décoration chargée. Difficile de décrire ce lieu, une maison particulière ancienne toute en longueur avec deux entrées donnant sur deux rues différentes, une sorte de temple privé à un bout, plein de statues de singes ou de divinités, où la prière coûte 100 yens (c’est écrit sur l’urne qui récolte les pièces). En rentrant dans le magasin, on passe d’abord par une sorte de musée exposant de vieux objets usuels, des cendriers antique, des fers à repasser, des trucs pour machiner aussi, et un peu plus loin des assiettes de 2m de diamètre estimée à quelques dizaine de millions de yens… Un vieux gardien crie « Damé ! (Interdit !) » sur des enfants un peu trop actifs. Si bien que lorsqu’on arrive à la partie boutique, on n’a plus très envie de s’éterniser…

Un inoffensif bonhomme qui fait un peu penser à François Hollande avec un bouton sur le nez propose ses portraits à l’encre pour 500 yens. Baba qui a apprécié les exemples exposés tient absolument à ce que le petit reparte avec le sien… Un dessin que je n’ose à peine regarder qui défigure totalement le petit. Au plus je le regarde au plus je vois le visage de l’artiste dans son portrait… Allez imaginer le petit avec la tête de Hollande, ça fait bizarre un peu…

Et la suite de la promenade c’est pour demain 🙂

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Mon quartier, du côté indus’

Mon quartier (Suminoekôen) se situe en banlieue sud d’Osaka, il se compose d’un grand nombre de tours d’habitations, de petites maisons individuelles, de nombreux jardins publics, mais aussi de tout un tas de petites industries.

Et c’est quelque chose qu’on repère à l’odeur, régulièrement, ça sent la soudure à l’arc, et en remontant quelques centaines de mètres plus au nord, c’est le bois qu’on travaille. Si personnellement je préfère l’odeur de la sciure de bois à celle du métal soudé, aucune des deux ne me dérange vraiment, ça forme en fait l’empreinte olfactive du quartier. Si bien que, comme ça arrive de temps en temps, ces odeurs laissent place à l’odeur de la mer, on en est un peu surpris (agréablement bien sûr). La mer dans le quartier, on sait qu’elle est au bout, là bas, on la devine mais on ne la voit jamais.

Petite promenade en photos sous l’angle industriel dans ce petit quartier périphérique d’Osaka…

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Nômaïkadé

Le vendredi ainsi que tous les 20 du mois, c’est Nômaïkadé à Osaka.

Nômaïkadé c’est la prononciation japonaise du terme anglais « No my car day », le jour sans ma voiture. Et ce jour là, on peut acheter pour 600 yens une carte magnétique qui vous permet de monter aussi souvent que vous le souhaitez dans l’ensemble du réseau de bus et de métro (hors JR et compagnies privées bien entendu). Et 600 yens, c’est rentabilisé dès le deuxième ou troisième trajet.

Pour ceux qui voyagent, c’est vraiment le jour pour se promener à Osaka, donc. Notez tout de même que le reste du temps, une carte (dont le nom m’échappe) à 850 yens offre les mêmes services.

Et les Nômaïkadé, on en profite en général pour sortir un peu…

Hier cela m’a emmené le midi manger à Nanko34.636668135.413918 avec un autre blogger francophone à Osaka, celui qui m’avait laissé un message sur mon Odéo (vous vous souvenez ?). Depuis, on s’est vu quelques fois, et hier, c’est au 46ème étage du World Trade Center34.638292135.415291 d’Osaka qu’on s’est rencontré devant un plat de spaghettis.

Le soir, c’est avec mon épouse, alors que le petit se faisait raconter des histoires de densha chez Baba, que nous sommes allés manger à Umeda34.7025135.49793 dans un Izakaya, modèle supérieur : Sakura. J’y était allé une fois rencontrer un contact sur mixi, c’est lui qui avait choisi le lieu, et j’en avais gardé un suffisamment bon souvenir pour que je me rappele encore du chemin pour y retourner… et pour 4 à 5000 yens par personne, on y mange remarquablement beau et bon.

Au passage, et pour répondre à un commentaire, j’ai trouvé des macarons (ainsi qu’un tas d’autres produits de Nantes et sa région) dans une boulangerie sur la route, à 150 yens pièce (entre 1 et 1,50 euros, ça va, non ?)… Toujours au passage, je fais appel aux spécialistes, c’est quoi ce légume grillagé sur la photo ?

Ca a du bon les nômaïkadé !

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De Sumiyoshi à Mandaiike (le retour)

Non, je n’avais pas oublié ce post en suspens, c’est juste que l’actualité ghismique imposait quelques aménagements dans mon planning de publication 🙂

Les alentours de l’étang de Mandaiike34.619400135.502109 cachent un grand nombre de petites maisons anciennes, des maisons d’architecte parfois vraiment impressionnantes (par le style et par la taille, on a l’air d’avoir un peu d’argent par là bas), ainsi que des archives municipales aux allures de bunker. Je n’ai pas pu tout photographier, le petit commençait à montrer des signes d’ennui, mais lorsque nous y retournerons voir les cerisiers, j’ai repéré quelques points de passage obligés…

Au retour, nous sommes allés manger dans un restaurant de sushi sur tapis roulant. En pénétrant dans la boutique, j’ai eu un peu peur, il n’y avait pas foule, et les rares sushi qui tournaient avaient l’air d’être de la veille. En fait, il suffisait de commander pour avoir du poisson bien frais, excellent même. Et pas très cher.

Et ça c’était juste avant d’aller voir les tramways et se promener dans les ruelles de Sumiyoshi34.613312135.486767, parce que le petit qui a l’ouïe fine et la mémoire de ce genre d’évènements ne les avait pas oublié.

De Sumiyoshi à Mandaiike (première partie)

Il m’arrive parfois de consulter google earth pour trouver une destination de promenades… C’est ainsi que j’ai découvert « Mandaiike ». Quand j’ai montré la vue aérienne à mon épouse, elle a très vite reconnu le lieu, et quand je lui ai demandé si on pouvait y aller le week-end, elle m’a répondu d’une petite moue : « Bah mais ya rien là bas… » en ajoutant tout de même « par contre, les cerisiers y sont beau ».

Pour se rendre à Mandaiike34.619400135.502109, on passe par Sumiyoshi34.613312135.486767, ceux qui me lisent connaissent déjà bien, c’est un des lieux d’Osaka que j’ai le plus photographié (et ce n’est pas fini). Là on prend le chinchin-densha pour quelques stations.

Après quelques ballotements, bruits de clochettes, grincements divers, on arrive très vite à destination, le reste se fait à pieds, et on se retrouve face au lac après quelques centaines (dizaines ?) de mètre. Et, c’est bien vrai, il n’y a rien ! Pas vraiment de bruit, un scooter qui passe au loin, une voiture de temps en temps, quelques cris de corbeaux, ça fait presque bizarre… Et devant les yeux ce n’est pas beaucoup plus dense : un lac, trois ilots, quelques jeux pour enfants, quelques maisons, une maison de retraite, des pécheurs, quelques joggeurs, le lac parait beaucoup plus petit que sur google earth. Un détail qui m’avait échappé, on est encore en hiver (plus pour très longtemps) et les arbres sont nus, vu du ciel, avec des feuilles, ça le faisait beaucoup mieux.

On y retournera au moment où les cerisiers seront en fleur (et pour ceux que ça intéresse, les pruniers sont actuellement en fleur à Osaka, et la saison semble assez précoce cette année, d’après Baba, il se pourrait bien que les cerisiers donnent début avril)…

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Air marin

Ce week-end, malgré une météo grisâtre et un air humide, nous avons fait un tour sur les bords de la Yamatogawa. La Yamatogawa est une rivière qui passe tout près de chez nous, connue pour ses taux de pollution records. On ne s’y rend pas très souvent, en été, ça refoule un peu, et de toutes façons, ce n’est pas non plus un endroit de toute première beauté.

Pour autant, on peut y trouver un certain charme.

La première fois que je m’y étais rendu, j’avais été frappé par la grande incohérence du paysage. La ligne d’horizon est particulièrement anarchique, faite de niveaux éparses, de matériaux divers, de profondeurs irrégulières. Une sorte de concentré de paysage en un seul point de vue. Des jardins, des petits collectifs, des industries grandes et moins grandes, des tours d’habitations, des practice de golf, de petites maisons, du béton, du végétal, de l’eau, du métal, de l’air, des gaz. Le tout présent dans un même regard, sans se déplacer ou en se déplaçant à peine.

Il y a aussi cette usine de lait aux couleurs très vives, même si un peu défraîchies, où même en plein week-end de 3 jours l’activité est identique à celle d’un jour de semaine.

En poursuivant un peu, on trouve même un quartier, qui me fait penser – un peu – à Trentemoult près de Nantes, un village de pécheur très cosy, où on se rend pour se promener ou gincher dans les bars. Ici, c’est un peu moins cosy, mais, il y a des plantes à toutes les maisons, pas une voiture, beaucoup de chats, des mouettes et le fleuve au bout de la rue.

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Abiko

Il ne fait pas bon avoir 32 ans pour une femme au Japon, ni 42 ans pour un homme. C’est d’après mon beau-frère un fait statistique avéré, ces années réservent de bien mauvaises surprises à ceux qui les traversent.

A l’occasion de Setsubun (le jour qui marque le passage au printemps), on peut fort heureusement acheter au temple un peu de sérénité pour l’année en cours.

C’est pour cela que nous sommes allés en famille hier dans un temple d’Osaka : Abiko34.599527135.510150.

Abiko, c’est assez près de la maison, mais pour s’y rendre en métro, on doit un peu faire le tour de la ville, passer par daikokucho, ça prend donc un certain temps. Ce qui n’est pas pour déplaire au petit dont la passion pour les densha (trains) ne va que croissante.

A Abiko34.599527135.510150, il y a foule presque comme pour le jour de nouvel an, bien entendu, comme toute fête japonaise, les yatai (stand de forains) sont là en grand nombre, et le principe est de lâcher un peu (ou beaucoup) d’argent aux yatai, un peu (ou beaucoup) d’argent au temple, faire une prière et revenir à la maison avec sa cargaison d’artefacts religieux (dont l’efficacité elle aussi avérée finirait bien un jour par infléchir les statistiques susnommées), puis de lâcher un peu (ou beaucoup) d’argent aux yatai sur le chemin du retour :).

Le principe est simple, et j’aime bien les choses qui sont simples à comprendre !

A Abiko34.599527135.510150, on vient rapporter les objets qu’on y a acheté l’an passé, pour qu’ils soient brûlés. On retrouve de fait le feu un peu partout dans le temple. En particulier dans le pavillon principal, où le feu brûle à l’intérieur même du temple de bois, dans un bucher savamment organisé par des moines très costauds, qui reçoivent leur enseignement sur les pentes du Mont Koya, où ils passent leurs journées à la dure.

On y vient aussi pour recevoir le sacre libérateur du mauvais esprit, à la manière dont on sacrait les chevaliers au moyen-âge : un prêtre avec un chapeau (beaucoup) trop petit, appose une épée en plastique (qu’on retrouve un peu plus loin en vente dans les yatai, avec les figurines d’ultraman) sur chacune des épaules, puis sur le front, après lecture d’un texte saint pendant lequel un autre prêtre souffle comme un boeuf joue du coquillage à ses côtés. Bouuuuh.

Et pendant ce temps là, le petit faisait des tas d’expériences avec la terre sabloneuse du temple !

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Sumiyoshitaisha (encore et toujours)

La semaine dernière, j’ai fait un petit crochet par le temple de Sumiyoshitaisha34.612407135.493226, ce même temple que je vous ai déjà présenté maintes fois sur ce blog. Je voulais y rapporter l’Omikuji de mauvais augure tiré le premier de l’an, et que j’avais conservé jusque là pour prendre le temps de le déchiffrer !… Quelques photos du temple et de ses environs sans commentaires.

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Mochi Tsuki

Le mochi, c’est une pâte faite à partir de riz pilé. Je vous en parlais déjà ailleurs il y a un an, puis lors de notre promenade à la campagne, où on distribuait des mochi lors du matsuri célébrant la fin des récoltes, et plus récemment, vous pouviez en voir au kuromon ichiba.

A l’occasion du shôgatsu (nouvel an), on décore les maisons de petits mochi empilés et décorés appelés kagamimochi. Une semaine après le nouvel an, on sert généralement ces mochi dans une soupe.

Le mochi, ça n’a pas vraiment de goût, ça a une consistance un peu farineuse, grumeleuse, c’est extrêmement compact, aussi solide que du chewing gum, presque impossible à couper avec les dents, et quand ça sort du bouillon, c’est aussi brûlant que de la raclette tout juste sortie du caquelon, aussi mou aussi, une vraie partie de patience pour sortir le plus dignement possible le morceau avec les baguettes. Je n’en suis pas un grand fan (sauf en truffe, entouré de chocolat), mais c’est une expérience intéressante…

Ce qui m’amène à vous parler d’une petite fête de quartier organisée un peu avant Noël pour la fabrication du mochi : mochi tsuki. Ca se passait en bas de chez Jiji-Baba, près de Higashikôen34.606720135.469708, et c’était très animé. Pour préparer le mochi, on martèle le riz avec une masse de bois (éventuellement à plusieurs, chacun son tour), pendant qu’une autre personne – forcement plus courageuse – vient mettre les mains pour replier la pâte. Les jeunes s’y essayent guidés par les anciens, et les hommes exhibent leur force à grand renfort de cris primaires.

C’est aussi l’occasion de boire du sake en mangeant de l’oden (sorte de pot au feu japonais, sans viande). Et comme lors de la fête de l’été, on n’était pas arrivé sur place depuis plus de 30 secondes, que trois gaillards m’ont abordé pour me mettre entre les mains (de force 🙂 un gobelet plastique rempli à ras bord de sake et dont on m’a expliqué en gestes qu’il fallait le descendre cul sec. Il était 10h du matin, et je bois peu habituellement… Sitôt le verre descendu, il fut aussitôt rempli à nouveau à ras-bord et on m’offrit en même temps un bon gros bol d’excellent oden.

Quelques minutes après, c’est un autre gars, qui me faisait beaucoup penser à Wooden Allen avec ses lunettes cul de bouteille, qui m’a abordé, pour savoir d’où je venais, ce que je faisais, et me dire qu’il était allé en Espagne. J’aime toujours autant ces rencontres impromptues avec des gens simplement curieux…

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Kuromon Ichiba

Pour préparer notre réveillon, nous nous sommes rendus dans un marché couvert d’Osaka connu pour la qualité de ses boutiques : Kuromon Ichiba34.666331135.507017. Petite promenade en photo dans un marché japonais à la veille du shôgatsu.

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