Le temps dure longtemps
Et puis, on a pris la ligne Nankai qui s’arrête pas très loin de la maison et se poursuit plus au sud. Sauf qu’au moment où le conducteur du train annonçait notre station, le petit pris d’une grosse fatigue peinait à émerger. Après avoir hésité à faire un aller-retour jusqu’au terminus en bord de mer, le petit s’est finalement reveillé à la station suivante, et nous de décider de rentrer par le sud à la maison.
Au sortir de la gare, on débouche alors sur la cheminée farceuse les jours de feu d’artifice, celle aussi qui m’offrait une première bougie pour ce blog… et vue de ce côté là en fait, rien ne la différencie notoirement de sa face nord.
Un taxi, une pseudo rivière, un petit quartier sans bruit où on ne croisera que quelques rares vieux et vieilles. Les maisons sont d’époque, de tôle rouillée et de bois lazuré détrempé. A la sortie de la gare on nous indiquait une forge militaire, devenue propriété privée et donc invisitable ; pourquoi l’indiquer alors ?
On finira bouche-bée devant une petite boutique d’encens qu’on pourrait penser abandonnée depuis des siecles, mais quand on tire sur les battants de portes, les vitres dans des boiseries mal certies carillonnent et une obasan nous accueille avec le sourire. L’intérieur du magasin sent la rose et mille autres parfums, et alors que la patronne nous emballait nos cadeaux pour la France, on sût que la maison avait 150 ans d’âge…
La route nous fait ensuite passer devant un barbier, une boutique de sake et ses distributeurs déglingués, pour se terminer sur un passage à niveau. Ce qui nous sera d’une grande aide, le petit a désormais un but : rejoindre, et vite, l’endroit d’où des chinchin-densha se font voir. Et moi, de loin déjà je l’avais repérée, et en s’en rapprochant, elle est vraiment magnifique.
L’avez vous vue aussi ?
technorati tags:en famille,en photo,japon