Avoir Ikea pour voisin

Ca sera le cas pour nous en 2008… Ikea ouvre un magasin à Osaka, et c’est vraiment tout près de la maison. C’est mon épouse qui va être contente ! Je me demande pour ma part si ils feront leurs petits sandwichs au poulet et aux légumes qui coûtent rien.

En plus on aura droit à Benoît Poelvoorde comme manager, c’est bien lui sur la photo, là, hum ?

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Libérez vos flux !

Dois-je revenir sur ce que sont les flux RSS, Atom ou XML qui permettent de s’abonner au contenu de la plupart des sites web actuels ? Bon, très vite alors. Il y a longtemps, lorsqu’on surfait sur le web et qu’on s’intéressait à un site, on le mettait dans ses favoris pour pouvoir revenir dessus régulièrement. Le problème c’est qu’on n’était jamais averti des mises à jour du site, et qu’on était obligé de venir voir régulièrement si il y avait des nouveautés, souvent pour rien. Avec les flux d’actualisation, il suffit de s’abonner au flux, dans un logiciel ou grâce à un site spécialisé sur le web, et on n’a plus qu’un seul endroit à regarder, toutes les mises à jour y arrivent directement. Sur PC, j’utilise Omea Reader, mais il en existe une flopée, la plupart étant gratuit : Feedreader, Newsreader, par exemple ou même flock. Sur Mac, je laisse à mes lecteurs mac-user le soin de donner en commentaire leurs préférences. Les sites qui font la même choses mais sur le web, moi j’utilise Google Reader, mais visiblement Netvibes serait un des plus utilisé. Et je n’en dirai pas plus sur le sujet.

En fait, il aura fallu un billet sur Urbanbike pour que je me rappelle d’un autre billet qui annonçait le rachat par Google de Feedburner et l’intégration de ses services gratuitement à Blogger, et pour que je m’y essaye enfin. Comme le disait fort justement Jean-Christophe Courte dans son billet, on est d’autant plus accro à un site que son flux d’actualisation est bon et complet.

Depuis toujours, je crois, le flux de mon blog fournit les billets complets avec texte et photo, parce que j’ai tendance à penser que je sois lu ici ou dans un lecteur Rss, m’importe peu, tant que je suis lu*.

Sauf que, quand même, même sans faire de fixette, on aime bien avoir une idée du nombre de ses lecteurs, ça gonfle l’ego et c’est pas une chose si désagréable que d’avoir l’ego qui gonfle ;P Et quand on tient un site, c’est toujours un peu embêtant que ces lecteurs de l’ombre qui ne rentrent pas dans les stats. D’où ces réactions protectionnistes constatées ici ou là : « je vous donne 200 mots dans mon flux, le reste, venez le chercher chez moi ».

C’est là que Feedreader répond à tous les freins qui donnent parfois envie à ces webmestres frileux de donner leurs infos avec parcimonie : Feedburner offre des statistiques très détaillées, non seulement concernant vos flux, mais aussi concernant votre site, et les passerelles entre les deux (combien de lecteurs sur ce billet, parmi eux, combien ont cliqué pour lire sur le site, …). En plus, les stats sont vraiment compréhensibles du premier coup d’oeil, et ce n’est pas toujours le cas des stats sur les sites web. Et quand bien même vous vendriez de la pub, vous pourriez encore le faire dans vos flux. Et ce n’est qu’un aperçu des services offerts par Feedburner… J’étais très sceptique à l’origine, je suis en fait complètement bluffé par l’étendue et la pertinence des services**.

Du coup tout le monde s’y retrouve : les lecteurs sont contents d’avoir un système pratique pour vous lire, et les webmestres, découvrent tout d’un coup qu’ils peuvent multiplier leurs stats par deux, et que ces lecteurs de l’ombre sont presque plus importants en nombre que ceux que vous voyiez passer auparavant. Et ça, c’est motivant.

Changez d’ère, libérez les flux !

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* même si pour poster un commentaire, avoir les photos alignées au cordeau, avoir les cartes géographiques sur les billets, voir ce qu’on voit depuis mon balcon en temps réel, il n’y a que sur le blog que vous pouvez le faire.

** et pour ceux qui sont chez blogger, passer de l’ancien système à feedburner se fait de façon totalement transparente, vos anciens inscrits sont transférés automatiquement sur feedburner. Ouvrez un compte feedburner, configurez le sur votre flux actuel, et dans les paramètres des flux d’actualisation, saisissez l’adresse du flux feedburner. C’est tout.

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Le grand retour des drag icons dans Flock

Houra !

Ah ! Je l’attendais avec tant et tant d’impatience, que je n’y croyais même plus. Et je m’imaginais réinstaller la version 0.7 par dessus la 0.9.

La version 0.9.1 de flock est disponible en pre-release pour les impatients et corrige un certain nombre de bugs et de feature requests. J’avoue m’être arrêté dans la lecture de ce billet à l’énoncé du premier correctif, c’est tout ce que j’attendais !

Ces petites icônes sur la barre de médias qui permettent de faire des glisser-déposer de ses photos en petite et en grande taille sont donc de nouveau là, sous mes yeux qui en pleurent de joie (j’en ferais un peu trop ?). Je peux de nouveau créer mes billets sans passer par le code HTML, ce qui est quand même à la fois plus smart et plus rapide.

Il faut activer la fonctionnalité qui ne vient pas par défaut, en allant dans les settings de la Media Bar. Et la preuve que ça marche bien :

Merci !

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La montagne aux orages

Des vacances rayonnantes, il en reste encore un peu ?

Oui, treizième et avant dernier vrai jour de vacances, et aujourd’hui, c’est Kyoto34.986796135.758678. Depuis la maison, 270 yens vers Umeda34.7025135.49793 puis 390 yens avec Hankyu jusqu’à Kawaramachi. Cette fois ci, on a bien retenu la leçon de notre dernière virée à Kyoto34.986796135.758678 et on prend notre carte de bus à la journée, 550 yens, dans une petite boutique à la sortie du métro. La vendeuse nous tend les tickets, ainsi qu’un plan de Kyoto34.986796135.758678, en japonais. Je commence à déchiffrer autant que je peux le plan, quand, quelques secondes à peine après l’avoir déplié, un petit pépé nous aborde pour nous demander, en anglais, où on allait. Bonne question, on a des endroit où aller mais pas vraiment d’itinéraire précis. Je lui répond Kinkakuji35.039536135.728423 au hasard, c’est par là, suivez moi. En marchant, vite, on discute un peu, s’enquiert de où on vient et depuis combien de temps on est là, pour combien de temps encore, il nous déposera devant les abris bus, rebroussant alors chemin pour reprendre le cours normal de sa vie. Merci, beaucoup.

Changement de programme, de nombreux bus passent, jamais le nôtre, on finit par prendre le premier qui passe et qui finit sa course à Arashiyama35.013021135.680122. Ce trajet est vachement long et je me dis qu’on aurait mieux fait de prendre le train. Le bus est plein, et, pour la première fois que je suis au Japon, les gens sont courtois, les jeunes cèdent leur place aux vieux, qui s’assoient sans se confondre en excuses incessantes, ça a l’air normal ici. Kyoto34.986796135.758678 c’est vraiment autre chose qu’Osaka ! Les plus jeunes descendent par grappes, sans doute aux abords de leurs écoles, la moyenne d’age doit approcher les 84 ans au moment de descendre. De jeune, il ne restait plus que nous.

Aujourd’hui encore, je n’ai qu’un objectif à Arashiyama35.013021135.680122 : la forêt de bambous, pas trouvée la dernière fois.

On arrive enfin à proximité de la rivière et de ses montagnes bossues. On prend tout notre temps, le lieux est reposant, et on décide de partir à pieds par les petits chemins qui bordent la montagne avant de s’y enfoncer. Je lorgne sur les petites barques qui nous permettraient de rejoindre l’autre rive, mais ne sachant pas trop comment expliquer que je veux la louer sur la rive droite pour la laisser sur la rive gauche, je m’abstiens.

On suit le chemin quand un panneau nous indique au bout une vue breathtaking, en anglais, dans le texte. On sent le coup venir, mais on ne le verra peut-être qu’un fois, alors, beh, allons y ! 400 yens la vue breathtaking pour prendre en charge les réparations du minuscule temple en presque ruines qui est posé en haut de la colline. Les malins, ont trouvés un truc très con pour faire raquer tout le monde : le coup de cloche « gratuit », c’est écrit dessus là encore en anglais, et ce, jusqu’à trois coup par personne (faudrait pas non plus abuser). On va se priver, tiens, gon, gon, gon ! 🙂 Ainsi alertés, les moines ne vous laisseront aucune chance de repartir sans laisser votre monnaie !

Sur le retour, les barques sont toutes louées pour des groupes de collégiens qui cherchent à se couler, et arroser le plus possible le corset des copines. Bon, on a tous fait ça aussi, non…

On commence à avoir les crocs, pour nous ce midi, c’est zarusoba setto, très bon, et très léger, un peu plus de 1000 yens. En sortant du restaurant, je consulte les plans… Ah ! La forêt de bambous, c’est par là…

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On ne dira plus jamais "J’ai mes billets !!!!"

L’IATA dans un communiqué annonce avoir passé commande des quelques 16,5 millions de billets d’avion papiers nécessaires pour couvrir les besoins jusque fin mai 2008. A partir du 1er juin, tous les billets d’avion émis seront électroniques. Non, pas électroniques, nucléaires.

Bien entendu, il est question de coût dans cette décision, 7 euros d’économisé par billet avec en bonus une conséquence écologique de 50’000 arbres sauvés de l’abattage (c’est facile de se donner bonne conscience écologique, quand on sait ce qu’un avion génère comme pollution…).

Tant pis pour les albums photos, l’excitation préalable aux grands départs et les souvenirs, tant mieux pour les arbres 🙂

via Art du service

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Tourner autour du pont

De retour de la plage, le pont Akashikaikyoohashi34.618375135.022830 projette son ombre dans la brume, créant une nouvelle route hypothétique, bretelle vaporeuse rejoignant la côte de l’autre côté. En changeant d’angle, c’est le soleil qui prend l’eau comme miroir pour se refléter sur les croisillons métalliques qui soutiennent le tablier du pont. Les photographes se sont donnés le mot, et sont là nombreux, attendant le moment pour déclencher, shootant quelques fleurs ou quelques portraits des enfants qui jouent sur l’herbe pour patienter. De la patience ils en ont à revendre.

Le pont se visite, et je n’aurais raté celle ci sous aucun prétexte. L’accès se fait par un accès situé dans une des piles, massive, du pont. Au rez de chaussée, des vidéos montrant des ponts qui s’écroulent, et des essais en soufflerie d’une maquette démontrent assez maladroitement la solidité de l’ouvrage. Et puis, quelques étages plus haut, une sorte de sas avec un sol métallique zébré de jaune et de noir se donne des petits airs de sortie de navire spatial. Derrière, le chemin est ouvert aux vents, balisé de solides grillages, la vue est grandiose, comme espérée.

Au bout de cette passerelle, un espace vitré, feutré, moquetté, climatisé, musique de chambre à volonté, avec caméras sur écran géant dirigeables par joystick, en panne, jumelles à 200 yens la minute, dessins commentés de la côte sur les baies vitrées, café à peine aimable, on ferme.

Le soleil se couche, mais on ne va pas se quitter aussi rapidement, alors que la côte cache deux pavillons 4×4 dessinés par Tadao Ando. En plus, le pont, toujours lui, se pare de mille couleurs une fois la nuit tombée.

Sur les plages quelques fusées de feu d’artifice jaillissent, même en septembre, il reste encore un peu d’été. On mangera dans un kaitenzushi après avoir pris une bière, dans un café pour chien.

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Goûter Osaka la nuit

Ne croyez pas qu’après un si bon repas on soit rentré se coucher, c’est pas comme ça que ça se passe pendant mes vacances planantes de mai.

On s’est donc séparé du groupe après le repas, pour la première soirée en ville de mon hôte, la descente vers le sud passe par Shinsaibashi34.675142135.501320 et ses enseignes de luxes, on emprunte ensuite ce long shôtengaï qui descend jusqu’à Namba34.663463135.501959, en passant par Ebisubashi34.668987135.501154 et ses illuminations permanentes. En ce moment, le quartier est tout en travaux, mais en se faufilant habillement, on peut en profiter un peu.

On reste quelques temps dans le quartier qui a cette heure pulse un peu quand même. Des garçons, cheveux teints, mèches épaisses, look de héros manga recrutent, abordent les jolies filles, pour leur proposer… leur proposer quoi d’ailleurs ? On entend dire parfois que c’est pour leur proposer l’adresse de bars à hôtes, parfois pour leur offrir une soirée tout frais payé dans d’autres bars fréquentés par des garçons friqués. On entend dire, on n’a jamais trop su en fait ce qui se dit, ce qui se propose à ces instants. Ce qu’on sait, c’est que leur compagnie est bien pénible.

Il y a aussi ici le meilleur restaurant à Râmen d’Osaka, sorte de bouge qui peut faire peur, mais connu pour ses bols de nouilles, je n’y suis encore jamais allé, jamais osé.

Un peu plus à l’ouest, on tombe dans Dotombori34.668743135.498799, et c’est encore plus chaud qu’un peu plus à l’est. La rue aligne les hôtels, love-hotel pour la plupart, des restaurants à fugu aussi. Tout ça clignote, n’est pas toujours du meilleur goût. Un petit temple tente de sauver la mise, et il a du pain sur la planche !

On suivra tout le long une petite poupée, habillé et coiffée comme une princesse, très mignonne, très seule, trop sûrement, ça ne devrait pas durer.

Et puis revenir sur nos pas, repasser devant les Râmen, et filer au sud vers Namba34.663463135.501959. Namba34.663463135.501959, sa gare, grande comme l’hyper-centre de Nantes, sans doutes, mais sur plusieurs étages, et en sous sol aussi.

Depuis Namba34.663463135.501959, on remonte nord-ouest, vers Namba Hatch34.668370135.495800, où on prendra un Umeshu (alcool de prune) dans un bar très design, très vide, 400 yens.

Retour à la maison avec le dernier train, 270 yens.

4170 yens, et pourtant on fait attention.

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Pas bon, pas bon du tout

Il ne le faut pas, je le sais, je le fais quand même.

Il ne faut pas aller dans un magasin d’instruments de musique, le midi, alors qu’on a faim. Quand bien même on y irait, il ne faut pas toucher aux instruments. Surtout pas à cette contrebasse électrique, ça donne… des envies. Le soir venu, on se rue sur le web et on cherche tout ce qu’on peut sur l’instrument, on en sait vite plus que n’importe qui dessus, et on a envie, envie, envie. Ca ne s’arrête jamais.

Quand en plus un modèle d’occasion comme neuf vous tend les bras sur un site d’enchères… à plus de trois fois moins cher qu’un modèle neuf en France, à plus que deux fois moins cher qu’un modèle neuf ici… heureusement, l’enchère vient de s’achever*.

Et c’est qui qui va pas dormir cette nuit…

* Sauf que le vendeur l’a remise en vente pour une nouvelle journée… yaaargh, c’est foutu pour cette nuit.

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Les adresses de Jiji

On en était resté à Tempozan de tes vacances planantes de mai, mais, et après ?

Le soir approche rapidement, et le rendez vous d’avec Jiji aussi. On arrive à Honmachi34.684816135.509834 avec une belle avance, qu’on meuble avec un café, 300 yens, puis avec un tour dans le quartier, petit shôtengai animé, le temps de laisser attendre un peu Jiji quand même au pied de l’immeuble.

Ce soir, la spécialité du restaurant est le tofu ; tofu sous toutes ses formes, chaud, froid, solide ou presque liquide, accompagné de mille manières. Le restaurant est incroyable et situé à quelques dizaines d’étages au dessus du sol. On mange dans de petites pièces privatives, la porte pour y entrer doit faire 1m30, pour forcer les invités à se courber en signe d’humilité en pénétrant dans la pièce. Pièce privative, mais avec ici une vue sur la ville superbe, on est en plein centre.

Pendant le repas, Jiji prendra une photo de moi qu’il m’offrira très satisfait de lui, le surlendemain. Je suis sûr qu’il l’a photoshopée, en me grossissant le pif et en me faisant une mine rougeaude du plus bel effet.

Et, non, vous la verrez pas. Je l’ai brûlée :).

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A la plage

A Maiko34.627116135.041692, il y a une plage, mais on y reviendra.

Avant de parvenir à la plage, il y a la petite gare très mignonne, et puis ce pont magnifique, qui relie indirectement l’île de Honshu à celle de Shikoku, il y a aussi ce très bel ensemble architectural bar-hôtel-restaurant-salle de mariage avec vue sur la mer, vue sur le pont.

Le pont, quel pont ! (mais là aussi, on y reviendra)

Très vite, la plage se profile, une plage pour de vrai, artificielle comme il se doit, mais, une plage avec des vagues, de l’eau sal(é)e, des bateaux pneumatiques, des enfants qui crient (même un qui vomit à côté de vous, dans l’eau), des couples qui flottent, des méduses sans doute. Le petit n’a plus peur des vagues, au contraire. Il y a ensuite le sable, une langue de sable au contour profilé, en forme d’epsilon double, taillée au bulldozer comme dans un jardin zen. Il y a même des pins devant le sable et un love hotel devant les pins. Du soleil aussi. Les douches sont démontées, on est le 2 septembre, la saison est finie. Pour ne pas se sentir trop perdu, il y a un centre commercial à côté. La radio des voisins aussi. Sur la plage, des rodas de capoeira ont commencé.

Maiko de Janeiro.

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