De bon matin

Et sinon, sur le front des ces vacances au top, on en était où ?

En arrivant la veille à l’hôtel on nous avait informé d’un matsuri qui se tenait le lendemain matin à Asakusa35.711195139.796398. Un des matsuri les plus importants de l’année. Et puis, pour mon anniversaire, je voulais aussi et surtout me rendre à Kamakura35.317867139.549592, où je ne m’étais encore jamais rendu (« Côâ ? Tu n’étais pas encore allé à Kamakura35.317867139.549592 ?? »). On a décidé de faire les deux.

Après un petit déjeuner pris en terrasse à l’hôtel, on se dirige à pieds à Asakusa35.711195139.796398 qui n’est pas si éloigné. Le quartier n’est pas désagréable, loin de là. Les trottoirs sont bordés d’arbres (pourquoi n’a-t-on pas ce genre d’idée à Osaka ?), et les petites maisons qu’on croise donnent parfois l’impression d’avoir traversé les siècles, douloureusement parfois aussi. Il est 10 heures du matin et déjà on fait la queue devant cette petite boutique de tempura, ça doit y être bon.

Dès le premier croisement, on se trouve à suivre un ojisan, les fesses à l’air, plus ou moins couvertes par sa chemise, ne portant qu’une sorte de string noué de coton blanc. Pas du meilleur effet. Et puis, au détour d’une rue, on tombe sur une armée d’hommes ainsi vêtus (Je crois que j’ai peur de me prendre une baffe, je ne sors pas mon appareil… Mais Monsieur Be avait eu plus de tempérament que moi auparavant), rassemblés ici pour transporter un mikoshi. Chaque rue semble avoir le sien, et jusqu’au temple d’Asakusa, l’histoire se répète inlassablement.

Et puis les yatais autant que la foule qui se densifie nous annoncent la proximité du temple. Le petit veut un maïs au barbecue qu’il mangera à l’ombre des arbres. Dans les yatai, beaucoup de poissons grillés, fumés, servis en sucette, poulpes au barbecue, beaucoup de fruits de mer également, servis cuits. Après un petit tour dans la foule du temple, on se décide à rentrer à l’hôtel. On mange sur la route (pour quelques centaines de yens en tout) quelques karaage et autres sucettes à la saucisse, on trouve même un magasin qui propose des bento à des prix absolument incroyables, bento qu’on mangera sur la micro-terrasse de l’hôtel.

technorati tags:,,,,,

Marseillaise, petits fours et grillades

14 juillet oblige, c’est un week-end coincé entre drapeaux, petits fours et grillades que nous avons passé. Le samedi midi, le consul et son épouse nous accueillaient dans un grand hôtel d’Osaka, accueil solennel devant des panneaux dorés, discours, puis ruée sur le fromage.

C’est aussi l’occasion de retrouver des amis par surprise. D’après un habitué de ces réceptions cette année était un bon cru, il faut dire qu’avec le cours actuel du Yen, l’enveloppe de son altesse consulaire devait être épaisse. Le Typhon qui nous fonçait dessus était de toutes les conversations.

Le lendemain, c’était à Kyoto34.986796135.758678 que ça se passait, à l’institut franco-japonais du Kansai, alléchés par la mise en jeux d’un billet d’avion pour la France. Et contrairement aux pronostiques de la veille, le typhon étant allé se perdre en mer aux abords d’Osaka, on a eu droit à un dimanche entre ciel noir et plein soleil, les deux ensemble souvent, mais sans pluie, permettant à la fête de se tenir dehors avec barbecues et déjeuners sur l’herbe.

Ce fut aussi pour moi l’occasion de découvrir Kyodai (l’université de Kyoto34.986796135.758678, deuxième du Japon en terme de réputation), guidé par Thomas qui me proposais de fuir la sélection musicale du lieu en faisant un tour dans le quartier. Le campus est par endroits assez surprenant et on ne s’attend absolument pas à ce genre d’ambiances venant d’un campus universitaire aussi prestigieux. Portes défoncées, baraquements crasseux, ateliers de mécanique pour tuning automobile, cabanes dans les arbres. En fait, c’est autant le bordel qu’aux Olivettes à Nantes du temps où ça y était le bordel !

Kyoto34.986796135.758678 » href= »http://flickr.com/photos/97154410@N00/828097981″>

technorati tags:,,,,,,

C’est arrivé à l’instant

C’est arrivé à l’instant et ça suffit à me mettre en joie… comme quoi, il en faut vraiment peu !

Ceux qui reconnaissent l’objet peuvent dire qu’ils savent mais laisseront jouer les autres… Amékessesseyeuh ?

Edit : Alors il s’agit bien d’une tente à lumière et ça me permet de vous présenter Minipapou’ et Minipapoudeu’ les deux favoris de voyage du petit.

technorati tags: ,

Pipelettes

A la nouvelle crèche du petit, il y a deux petites jumelles très mignonnes mais qui surtout ont la langue bien pendue…

Tous les soirs alors que je vais chercher le petit, elles viennent m’accueillir, une à ma gauche, une à ma droite et me posent des milliers de questions, en stéréo. Leur curiosité se porte en particulier sur le fait que ce ne soit pas la maman qui vienne chercher le petit : et elle est où la maman ? elle travaille ? elle travaille où ? un bureau par là bas ? elle est pas à la maison ? Vient ensuite des questions sur le goûter qu’aura le petit à la maison, des explications sur ce qu’elles ont fait pendant la journée, et plein d’autres choses qui me passent à côté, c’est assez… dense.

En fait, ça me fait l’effet d’une sorte de machine (infernale machine) de révision accélérée en japonais, quand je ne répond pas à l’une parce que je répond à l’autre, la question de l’une m’est reformulée à l’infini. Et pas question de répondre d’une ellipse, non, il faut une réponse satisfaisant la curiosité des demoiselles.

Aurais-je mis un pied en enfer ?

technorati tags: , ,

Une nouvelle crèche pour le petit

Depuis hier, le petit a commencé à aller à sa nouvelle crèche. Les sensei (profs) sont prudents et préfèrent y aller progressivement, pour le moment, il n’y va qu’une grosse heure par jour. Je l’y conduis vers 9h et le récupère vers 10h30… là je l’emmène retrouver ses anciens copains. Ca lui fait des matinées un peu bousculées quand même.

D’autant que le petit s’est tout de suite fait à sa nouvelle crèche. Bien sûr il a un peu pleuré hier alors qu’on le laissait dans ce lieu alors presque inconnu, mais ça n’a visiblement pas duré, et une heure après, il jouait dans un coin de la crèche visiblement très content. Ce matin, c’était parti, plus de pleurs et au lieu de ça il a filé directement retrouver ses copains. En allant le rechercher, la sensei me disait qu’il a joué au densha et que visiblement il aimait bien ça. A bon ?? 🙂

Par contre quand il a fallu reprendre le vélo pour se rendre à la crèche d’avant, ça le branchait beaucoup mais beaucoup moins et il a fallu jouer de calins et de jus de fruits pour le convaincre…

Cette nouvelle crèche est conventionnée par la mairie contrairement à celle d’avant. Il s’agit malgré tout d’un établissement privé. Le prix de la crèche est basé sur les revenus, et actuellement ça nous coute rien (quand je vous dis que je suis ichiban bimbo), avec l’ancienne crèche on payait au mois 35000 yens (dont 20% de réduction sur le prix normal, parce qu’on avait reçu un coupon dans la boite aux lettres). Les listes d’attentes aussi sont gérées par la mairie, ce qui fait qu’on y entre pas comme ça en milieu d’année (et l’année scolaire au Japon commence en avril).

Je ne sais pas dans le détail ce que ça change d’être dans une crèche conventionnée, mais, on peut déjà constater que c’est un peu plus organisé. Le lieu est plus grand, il y a moins d’enfants, plus de sensei, et un trousseau complet à acheter avant de rentrer (composé d’une besace aux couleurs de la crèche, d’un petit cahier sur lequel les sensei mettent des tampons les jours où le petit est là, un autre sac pour les vétements, des bouquins…). Le petit fait partit du groupe des poussins (hiyoko). C’est mignon, mais je sais pas ce que ça apporte… peut-être une histoire de sensei référent…

A l’inverse l’ancienne crèche ne demande que peu de paperasseries pour y entrer. Ils font d’ailleurs aussi halte garderie, et on peut y laisser son enfant pour quelques heures ou la journée sans trop prévenir ni être tenu d’y aller régulièrement. Du coup, le nombre d’enfants présents est très variable d’un jour sur l’autre, et la base est déjà plus importante que celle de la nouvelle crèche pour un nombre de sensei et une surface plus petit. Mais cette souplesse nous a bien été utile pendant tout ce temps où on était sur liste d’attente à la mairie. Je suppose d’ailleurs que le nombre d’enfant de cette crèche doit varier à l’année, se remplir jusqu’à ce que l’année scolaire commence et à ce que les enfant trouvent une place dans le système conventionné. Au début il y avait beaucoup moins d’enfant que maintenant. Peut-être qu’après avril elle sera à nouveau désertée…

Ce que j’aimais beaucoup avec l’ancienne crèche c’est que tous les jours, les sensei écrivaient quelques mots sur la journée du petit. On savait ce qu’il avait mangé, l’heure des siestes, et un petit blabla auquel mon épouse répondait quotidiennement. Et à chaque jour, un petit tampon qui indiquait le temps général de la journée. Une goutte d’eau les jours de pluie, un petit nuage pour les ciels voilés, et un gros soleil la plupart du temps. Et ça c’est un indicateur irréfutable qu’à Osaka, il fait, vraiment, mais alors vraiment beaucoup plus beau qu’à Nantes !! 😛

Bon, mais on retournera surement de temps en temps à l’ancienne crèche, ouverte tous les jours y compris le week-end, visiblement il y a plus de jours de fermetures dans la nouvelle.

technorati tags:,,,

Abiko

Il ne fait pas bon avoir 32 ans pour une femme au Japon, ni 42 ans pour un homme. C’est d’après mon beau-frère un fait statistique avéré, ces années réservent de bien mauvaises surprises à ceux qui les traversent.

A l’occasion de Setsubun (le jour qui marque le passage au printemps), on peut fort heureusement acheter au temple un peu de sérénité pour l’année en cours.

C’est pour cela que nous sommes allés en famille hier dans un temple d’Osaka : Abiko34.599527135.510150.

Abiko, c’est assez près de la maison, mais pour s’y rendre en métro, on doit un peu faire le tour de la ville, passer par daikokucho, ça prend donc un certain temps. Ce qui n’est pas pour déplaire au petit dont la passion pour les densha (trains) ne va que croissante.

A Abiko34.599527135.510150, il y a foule presque comme pour le jour de nouvel an, bien entendu, comme toute fête japonaise, les yatai (stand de forains) sont là en grand nombre, et le principe est de lâcher un peu (ou beaucoup) d’argent aux yatai, un peu (ou beaucoup) d’argent au temple, faire une prière et revenir à la maison avec sa cargaison d’artefacts religieux (dont l’efficacité elle aussi avérée finirait bien un jour par infléchir les statistiques susnommées), puis de lâcher un peu (ou beaucoup) d’argent aux yatai sur le chemin du retour :).

Le principe est simple, et j’aime bien les choses qui sont simples à comprendre !

A Abiko34.599527135.510150, on vient rapporter les objets qu’on y a acheté l’an passé, pour qu’ils soient brûlés. On retrouve de fait le feu un peu partout dans le temple. En particulier dans le pavillon principal, où le feu brûle à l’intérieur même du temple de bois, dans un bucher savamment organisé par des moines très costauds, qui reçoivent leur enseignement sur les pentes du Mont Koya, où ils passent leurs journées à la dure.

On y vient aussi pour recevoir le sacre libérateur du mauvais esprit, à la manière dont on sacrait les chevaliers au moyen-âge : un prêtre avec un chapeau (beaucoup) trop petit, appose une épée en plastique (qu’on retrouve un peu plus loin en vente dans les yatai, avec les figurines d’ultraman) sur chacune des épaules, puis sur le front, après lecture d’un texte saint pendant lequel un autre prêtre souffle comme un boeuf joue du coquillage à ses côtés. Bouuuuh.

Et pendant ce temps là, le petit faisait des tas d’expériences avec la terre sabloneuse du temple !

technorati tags: , , ,

Shûûû !…

Ou comment le petit a maintenant un toboggan dans sa chambre…

Sachant qu’on ne restera pas indéfiniment au Japon, on hésite toujours à faire des achats d’équipements coûteux ou volumineux… et ça vaut aussi pour le petit, qui n’est pas malheureux pour autant !

Mais quand il s’agit d’imaginer lui installer un énorme et coûteux toboggan dans sa petite chambre dont les jouets débordent jusque sur le balcon, et même dans les arbustes en bas de l’immeuble (un jour il a essayé de voir ce qui se passait quand on balance des petites voitures par dessus le balcon…), là on n’y songe même pas !…

Sauf que quand un toboggan little tike, comme neuf – neuf peut-être même – vous tend les bras depuis les encombrants de l’immeuble, qu’il suffit de le remonter par l’ascenseur, le débat entre mon épouse pas trop favorable (c’est trop gros), et moi avec des étoiles dans les yeux (regarde comme IL a l’air content), tourne à mon avantage.

La dernière fois qu’on avait remonté un truc des poubelles, on avait fait une petite erreur qu’on n’a bien sur pas reproduite cette fois ci… et on a remonté le toboggan en trois parties de nuit et cagoulé, en rentrant de chez Jijibaba le soir du réveillon. Certes l’heure (la coupure publicitaire de Kohaku) n’était pas non plus idéale, beaucoup de gens sortaient de chez eux à ce moment là, mais c’était toujours mieux que l’autre jour (j’entends encore les moqueries des gamins 🙂 !

Mais quand même, ça ne finira pas de m’étonner… le toboggan est nickel, sans aucune tache ni rayure, on le croirait sorti du carton… pourquoi a-t-il atterri aux poubelles ? On ne connait pas les petites annonces ici ? Et les enchères sur le web ?

Incroyable !

technorati tags: , , , , ,

Les chaussures wafwaf

La sensei de la crèche du petit (celle qu’est moins bien que celle d’avant) a récemment insisté pour que le petit ne porte plus de chaussures avec lacets. Si je peux comprendre que ça soit pénible, voire impossible, d’avoir à lacer seule les chaussures de la quinzaine de gamins qui fréquentent le lieu au moment des sorties au parc, si je peux également comprendre que des lacets défaits ça fait des gamins qui se gamellent, ça fait quand même mal au coeur de mettre au placard ses petites chaussures Geox, achetées en France, introuvables au Japon, et tellement smart.

Voilà pourquoi on s’est mis en quête de chaussures à scratch, et qu’on a trouvé dans le shôtengai de Kohama (à côté de sumiyoshitaisha) ces petites chaussures à tête de chien, très marrantes, ce que les japonais qualifient instantanément de chaussures wanwan (puisque les chiens chics nippons, ne font pas un vulgaire wafwaf comme en france, mais un wanwan tellement plus select). Chaussures, que Mofu-Mofu, le préféré du petit a eu le privilège d’essayer en tout premier. Et vous remarquerez le système original de fermeture par l’arrière.

technorati tags: ,

Les emissions du petit : Algorithm Taiso

Depuis que je suis au Japon, je regarde un peu plus la télé que lorsque j’étais en France. Non que les programmes soient grandement meilleurs, mais j’ai deux très bonnes raisons de regarder la télé :

  1. J’ai ici une télé qui marche, et ça aide (le petit avait pété mon 82cm)
  2. Je n’ai pas besoin de l’allumer, le petit sait très bien le faire tout seul.

Et donc, tous les matins, entre un peu avant 8h jusqu’au départ pour la crèche, on voit se succéder à la télé

  • 7h40 : Eigo de asobo,
  • 7h55 : You gotta quintet (puchi),
  • 8h00 : Nihongo de asobo,
  • 8h10 : Pitagora suichi,
  • 8h15 : Inai inai bah !
  • 8h35 : Okaasan to isho

Et je commence avec ce billet une série pour vous présenter les programmes pour la jeunesse ici au Japon.

Le rythme est rapide, et les programmes courts, ce qui n’est pas étonnant pour des enfants qui se lassent très vite. Les émissions sont elles même composées de programmes plus courts.

Plus surprenant (qu’on me le dise si c’est la même chose en France) : les émissions sont reprogrammées la plupart du temps à l’identique tous les jours de la semaine, et au bout de 3-4 semaines, on revient au programme du mois passé, on revoit donc à loisir les même scènes traitant des même sujets, … Economique.

Pédagogique peut-être aussi un peu.

Et parmi ces émissions, la « number one » pour le petit est incontestablement « Pitagora suichi » et en particulier une de ses composantes « Algorithm Taiso / Algorithm Kôshin ».

La première fois qu’on voit ce programme ça ressemble à ça (pour bien comprendre, faut regarder les 2 premières vidéos, moins d’une minute chacunes) :

… et on comprend pas forcément trop le principe, surtout pour des enfants, on peut par contre apprécier les images comme une performance artistique abstraite. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’on comprend un peu mieux en voyant ça :

Et puis, cette émission semble aussi avoir ses fans, l’été dernier j’étais allé à une rencontre d’utilisateurs de mixi (une communauté japonaise en ligne), fans de l’émission, dans un parc d’Osaka. Et ça donne ça :

Il faut aussi préciser que le Taiso (la gymnastique) est quelque chose d’omniprésent ici. Le matin dans certaines entreprises, les employés avant de commencer le travail font quelques minutes de gymnastique collective (lors de mes détours matinaux, il m’est arrivé souvent d’entendre la musique caractéristique au piano ponctuée de « Ich’ Ni’ San’ Shi’ »). Dans les parcs l’été, les enfants se réunissent sous la surveillance d’un adulte porteur du magnétophone à cassette. Dans l’avion qui vous emmène au Japon, revient régulièrement un court programme d’étirements musculaire qui a beaucoup de succès auprès des Japonais.

Cette émission aussi est assez répétitive, depuis 6 mois, on a vu passer : qrio (le robot humanoïde Sony), les guides de Tokyo35.673718139.697556, les pompiers de je-ne-sais-plus-où, les ninja de Kyoto34.986796135.758678, les champions de catch, les sumotori, les scientifiques de l’antarctique, les présentateurs de la météo, les marins de je-ne-sais-plus-quel-voilier ; sous les variantes : marche algorithmique, gymnastique algorithmique, exercice seul ou à plusieurs, ce qui fait peu de combinaisons pour 6 mois de programme quotidien (4 fois par jour).

Probablement grâce à cette réunion mixi, le petit est un grand fan de cette émission, et saute de joie dès le générique et nous indique en pointant la télé du doigt que ça va commencer. Il fait maintenant aussi les mouvements, bon, pas tous, seulement ceux qui l’intéressent, et en connais parfaitement l’enchainement.

Quand le programme se termine, il applaudit et retourne jouer avec son densha.

technorati tags: , , ,

Et blablabla…

C’est maintenant un fait acquis, le petit parle maintenant pour de bon.

Ca fait longtemps qu’il s’y prépare, il fait maintenant de vraies phrases, qui plus est rattachées au contexte.

Au début il babillait, prononçait à loisir des sons qu’il devait bien aimer « tikot tikot tikot ».

Et puis il a attaché des sons à des objets qu’il nommait par onomatopées : « crrr » c’était la brosse à dent, « papou » les voitures de police et les ambulances, « boubou » l’aspirateur. A peu près en même temps il a retenu le nom des personnes importantes : « Baba », « Jiji », « Fwafwa » (mofmof sa peluche favorite)

Il a ensuite repéré le nom des choses d’importance : « Bwouffa » (bus), « Densha » (train), « woire » (boire), « eau » (en français dans le texte), « nyunyu » (son lait), « nen ne » (dormir), « chure » (voiture, là encore en français).

Et depuis quelques jours, on sent la machine en marche :

  • « densha kita ! » (le train est arrivé ; suivi en général d’une forte excitation),
  • « are ? densha ? nai ha ! » (hum ? le train ? ça y’en a pas !),
  • « iya » (je veux pas / j’aime pas),
  • « akan » (je veux pas),
  • « oishii ! » (c’est bon !),
  • « ookii na ! » (c’est énorme !),
  • « nn ! » (oui, accompagné d’un hochement de tête très volontaire).

Et il tient toujours de longues discussions passionnées avant de dormir, où entre temps on entend émerger quelques mots connus « tikotikotikot Baba munyomunyomunyo densha ! »

Tout ça pour dire que de notre côté on ne s’ennuie pas et qu’on commence à châtier notre langage, les « Tiens, le petit à une nouvelle prof à la crèche, mais qu’est-ce qu’elle est moche, c’était mieux avant ! », si on le dit encore par mégarde, on essaye de corriger pour pas que le petit ailles le souffler à répétition là où il ne faudrait pas…

Mots clés en nuage pour ce blog :

appartement du mois au quotidien aux infos bicyclopédie blogger party #2 #3 #4 blogging boutique chinden cuisine démarches administratives déménagement electro en famille en photo expatriation flock fêtes et traditions génial j'aime-j'aime pas japon kobe kyoto langue japonaise la photo du vendredi la toute petite le petit logement lundi-de-paques mou si mou météo nara osaka pano plaît-il? projets santé sayonara-sale souvenirs tokyo transporteur tsuwano vacances vu de l'appart week-end à tsuwano