Et, grand comment ?

C’est un commentaire de jess qui m’a donné l’idée de faire ce post. Ce qui est amusant, c’est que depuis que je suis ici, j’essaye de me représenter la ville, pour savoir ce qui est faisable à pieds, ce qui l’est moins, etc… Alors dans Google Earth, je traçais des lignes : « tiens, de chez moi aux montagnes, en suivant la Yamatogawa (la rivière qui coule pas très loin d’ici), c’est un coup de 17 km, on peut le faire à vélo… ».

Mais je n’avais jamais pensé à mettre Nantes dans Osaka pour voir comment ça loge. C’est chose faite aujourd’hui, et je remercie Jess pour cette très bonne idée. Alors ça donne, dans l’ordre des clichés (et merci aussi à Google Maps pour ses vues du ciel) : Vue satellite de Nantes puis de Osaka (à un niveau de zoom identique bien sûr), puis vue de Nantes puis de Osaka en couleurs, pour finir avec une superposition des deux fonds de cartes.

Pas trop de surprises, Osaka est plus grand que Nantes (et que Paris aussi), je le savais. Je dois tout de même apporter quelques précisions sur comment j’ai tracé mes zones.

Pour Nantes, j’ai considéré que l’agglomération était comprise dans les zones habitées à l’intérieur du périphérique. Pour tracer la ville, j’y suis allé un peu au pif, et essayant de représenter la seconde couronne de la ville, et le centre ville, bah c’est là où ça bouge un peu quand ça bouge. Le centre ville de Nantes qui se parcours à pieds (d’un pas décidé) de bout en bout en 30 minutes.

30 minutes, c’est ce qu’il faut pour rejoindre à pieds deux stations de métro dans le centre de Osaka.

Pour Osaka, j’ai pris pour l’agglomération les villes attenantes de Kobe34.691380135.195693, Kyoto34.986796135.758678, Nara34.683793135.835669, Sakai34.535771135.467846, parce que pour passer de l’une à l’autre de ces villes, on ne quitte jamais vraiment le tissus urbain (un peu comme pour aller de Nantes à Carquefou, il y a parfois des espaces dans le paysage, mais ça se tient plutôt). Pour la ville, j’ai essayé de ne prendre que Osaka, sans trop déborder sur Kobe34.691380135.195693 ni Sakai34.535771135.467846, La séparation avec Nara34.683793135.835669 se fait naturellement par la montagne, et avec Kyoto34.986796135.758678 c’est un peu plus flou. Pour le centre, j’ai pris ce qui était à l’intérieur de la ligne circulaire JR de Osaka, ça loge les quartiers de Tennoji34.646625135.513095, Namba34.663463135.501959, Umeda34.7025135.49793, Yodoyabashi34.693003135.500950, les alentours du Château Osakajo34.687251135.525670 qui sont les coeurs de la ville (si vous en voyez d’autres que j’aurais oublié, faites un signe).

Ces cartes sont toutes approximatives, et sont basée sur une perception subjective des densités, mais je pense qu’elles donnent une idée des grandeurs. On y constate en particulier que le centre de Osaka peut contenir toute la ville de Nantes, et que la ville de Osaka (qui est composé d’un tissus urbain déjà bien plus dense que le centre de Nantes) englobe largement l’agglomération Nantaise.

Et je vous prépare le même comparatif entre Tokyo35.673718139.697556 et Paris, puis ces quatre villes toutes ensembles.

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Densha matsuri

On avait décidé ce week-end de partir à Kyoto34.986796135.758678 visiter un temple, et d’aller faire un tour à la fête des trains qui se tient dans les quartiers pour le week-end, à proximité du circuit de kyôtei.

Cette nuit c’était ambiance orage torrentiel. Ceux qui ont passé la nuit dehors pour être les premiers à posséder une PS3 n’ont pas du être déçu.

Ce matin, il pleut, la météo nous le confirme à 60%. Demain, la météo est plus incertaine et nous annonce à 20% de la pluie. Alors, changement de programme, on ira plutôt demain à Kyoto34.986796135.758678.

Et la fête des trains, c’est un peu comme la fête des bus. On y croise les mêmes otaku des transports en commun, ainsi que sensiblement les mêmes animations : trains anciens qui exhibent fièrement leur numéro de service et dans lesquels on prend place, photo avec la casquette du chauffeur, stand pitapa et mascotte pitapon, modèles réduits, on a même retrouvé la star du bwoufffa matsuri ici.

Et c’est le petit qui était content !

Ce qui m’a particulièrement plu était le site, endroit industriel, où les trains viennent se faire réviser. Ici, des bâtiments en acier rouillé, là des tunnels de réparation, le sol est parcouru de rails, et des trains sont à l’arrêt ici en attendant de les renvoyer transporter leurs voyageurs.

Il y a aussi le musée. Un hangar dans lequel on peut admirer de vieux tramway d’Osaka. Où on apprend d’ailleurs que les tramways d’Hiroshima sont en fait d’anciens tramways d’Osaka ayant pris leur retraite dans les années 70.

Et aux infos de ce soir, on ne nous annonce pas une météo exceptionnelle pour demain non plus… Kyoto34.986796135.758678, ça sera probablement pour une autre fois.

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A sa mémère

Il faut bien rappeller que la taille du caca n’est pas en rapport avec la taille de la bestiole. Des très petits chiens savent aussi faire des très gros cacas. Si il n’y a pas de caca dans les rues, c’est que les propriétaires se promènent avec des sacs et qu’ils ramassent la production quotidienne de leur toutou. Si on peut le faire ici, ça doit pouvoir se faire ailleurs !

Ici point de caca dans les rues, pourtant, des toutous microscopiques, tremblottant, toilettés à outrance, habillés (à la mode), teint en rose, avec froufrous et noeud-noeuds dans les cheveux, c’est l’accessoire de mode qui vient en complément idéal de la besace estampillée LV. Et cet accessoire de mode peut aussi se promener en poussette et porter des lunettes de soleil… après tout, le ridicule ne tue pas.

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Des tours et détours

J’essaye de changer de route un peu tous les jours en rentrant de la crèche. Déjà, ça me permet petit à petit d’en savoir un peu plus sur le quartier. Ca permet aussi de ne pas trop laisser s’installer la routine du quotidien.

Oh! Pas souvent de gros détour, parfois je change juste d’une parallèle, parfois aussi je pars à l’opposé pour quelques minutes, et parfois je pique à l’est. Il m’est arrivé aussi de planifier un chemin en le regardant du ciel sur google earth. Mais la plupart du temps c’est assez improvisé.

Aujourd’hui alors qu’à la tv on nous annonce un front nuageux qui vient de l’ouest, chargé de pluie et d’électricité, je me suis donné un peu de temps pour partir à l’est direction sumiyoshitaisha. Ce soir, je sais que je baisserai probablement les yeux en rentrant avec le petit. Alors j’ai pris un peu de plaisir par anticipation.

J’aime beaucoup ce quartier constitué de petites baraques vieillissantes, ce n’est pas la première fois que j’en parle (surement pas la dernière non plus, j’ai en stock des photos pour l’hiver). On est souvent surpris ici par tout un tas de petits détails, de la signalétique, de la verdure florissante, des décorations impromptues. J’y ai même croisé aujourd’hui un canard en cage, à l’entrée d’une petite bicoque.

Et puis, il y a le tramway aussi qui porte ici le nom de chinchindensha, ce qui fait bien rigoler les enfants, on s’en doûte (tchintchin, en France c’est pour trinquer, au Japon, ça se traduit par zizi).

Et puis, il y a un passage commerçant couvert (shôtengai). C’est quelque chose de très courant au Japon ce genre de passage. Sur plusieurs centaines de mètres (parfois plusieurs kilomètres), dans une rue commerçante, les deux côtés de la rue sont reliés par un toit. Une sorte d’éco-système (éco au sens économique) très particulier, où les boutiques proposent tout ce que le Japon produit d’original, de la nourriture, de l’artisanat, quelques cafés pour obasan, le tout dans une enfilade sans fin, où les sons ont une résonnance particulière et où la vue et l’odorat sont flattés par tant de nouveautés. Celui ci est très sympa, et il présente même quelques bifurcations qui lui donnent un petit côté labyrinthique.

Il y a le temple aussi, et visiblement il devait y avoir hier un matsuri ici, quelques yatai attendaient d’être démontés. Une obasan priait au pied de chacun des arbres portant les couleurs de l’automne. Clap, clap, deux claquements de mains, et on voyait très clairement à son expression, que les feuilles qui tombaient sur elle à ce même moment était porteuses d’un présage heureux.

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De Bon Good

La pâtisserie d’en bas de chez nous a le bon goût de s’appeller « bon good ». Comme dans toutes les pâtisseries au Japon, on y trouve toutes sortes de pâtisseries, allant du classique « Anpanman Pan », au pain « saucisse-œuf-bacon », en passant par le « melon pan » (avec ou sans crème) et la baguette viennoise fourrée à la margarine aromatisée.

On trouve aussi assez régulièrement au Japon (et pas seulement chez Bon-Good) du Kouign’amann, dont voici l’interprétation de bon good. C’est plutôt réussi, assez fidèle au modèle breton, bien qu’un peu léger en beurre pour un presque-breton* en exil.

* Personnellement je pense que l’éternel débat « Nantes est-elle en Bretagne ? » est bien mal posé. Nantes est incontestablement en Bretagne, peut-on en dire cependant autant de La Baule ? La Baule qui devrait administrativement se situer dans le 75 plutôt que dans le 44.

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De mon balcon ! (en version béta)

Voilà à quoi on occupe ses jours fériés lorsqu’on est développeur et qu’on est seul à la maison avec une vieille grippe qui s’éternise.

L’idée remonte à cet été, où le ciel certains soirs était vraiment magnifique. L’idée à fait son petit bonhomme de chemin, entre temps, j’ai photographié le ciel très souvent.

Je n’étais pas prêt à faire les frais d’une webcam réseau pour ça quand même, mais tout s’est accéléré alors que j’ai du changer de routeur pour mon boulot, et que cet équipement avait en option une petite webcam permettant de mettre à exécution ce plan. Je vous passe les détails, la webcam en question était en fin de série, impossible à trouver nulle part, et j’ai réussi in-extremis à en dégoter une sur yahoo auction japan et à l’acheter avec un profil zéro et un vendeur frileux.

Il se peut que ça ne fonctionne pas toujours (normalement, la webcam est visible en marge droite, dans le profil), j’en suis encore à traquer les bugs. Le projet était intéressant, et je pourrai mettre les sources en ligne s’il y avait des intéressés… (On sait jamais, j’ai peut-être des lecteurs développeurs)…

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En manque de yaourt ?

Pour le moment, je ne me sens pas particulièrement en manque de gastronomie française. J’apprécie énormément la cuisine japonaise, et de temps en temps, on fait un tour à la petite fromagerie du passage de Nakakagaya34.616071135.480276 pour se remettre en tête quelques goûts bien de chez nous.

Mais s’il y a bien quelque chose qui me manque ici, ce sont les yaourts. Le rayon produit laitier des supermarchés est tout rikiki, les prix des yaourts plutôt très élevé (de l’ordre de 200yens les 4 pots pour les premiers prix), sachant en plus que la taille des pots donne aussi dans le mini (de l’ordre de 70g, là où en France, on est plutôt dans le pot de 125g).

Si bien que les yaourts, ça a toujours un goût de pas assez.

Hier soir, alors qu’on avait la tête comme une citrouille (on n’en sort pas décidément), m’est venu une envie de faire un gâteau. Mais sans fouet, encore moins électrique, je me voyais pas monter mes blancs en neige à la fourchette. Hop, tout le monde en bicycle, direction Yamada Denki pour acheter un « food-processor ». Sur place, on ne s’accorde pas sur le modèle et on décide de se donner du temps pour y réfléchir.

Par contre, on est revenu avec une cafetière électrique (7980yens) et une Machine à Yaourt (980yens) dans le panier ; faire ses courses en étant fatigué, c’est jamais une trop bonne idée ! Le tout quand même sans sortir un yen de ma poche, car j’avais quelques points sur ma carte de fidélité.

Et après un premier test fort réussi, je suis aux anges : ce midi, un mug entier d’un yaourt fait maison, délicieux et sans sucre (un luxe). Je rattrape le retard, et je pense que j’y retournerai à 4h !

Je me souviens que petit, mes parents faisaient aussi leurs yaourts, mais je n’imaginais pas celà si simple : du lait, une cuillère de yaourt dedans, hop, dans la machine pendant la nuit, au petit déjeuner on a un litre de yaourt à faire refroidir.

Petit détail amusant : les machines à yaourt sont conçues ici pour mettre dedans directement la brique de 1l ou 1/2l de lait. Trop fort !

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Sur le chemin du retour

Suite et fin de la petite série consacrée à notre week-end à la campagne.

Le lendemain matin, après avoir été réveillé une fois dans la nuit par le petit qui tapait sur la porte, il y avait comme attendu de la buée plein la vitre, et nos affaires étaient froides et imbibées d’humidité (j’adore).

On rentre sur Osaka en début d’après midi, et j’aimerai, avant de quitter la campagne, revoir le Temple (magnifique temple) Taikodani Inari Jinja de Tsuwano34.479392131.759033, perché à flanc de montagne et accessible par une ascension qui nous fait passer par plus d’un millier de portes rouge vermillon. On n’aura pas le temps d’y monter à pieds, aussi c’est en 4×4 Terrano Nissan qu’on s’y dirige. C’est la première fois que j’en vois le parking, et petite surprise, le parking bétonné du temple se situe en partie sous ce dernier et donne à l’édifice vu de ce côté un aspect un peu « supermarché ».

Visite éclair, on va dire un petit bonjour aux renards du fond, on prend quelques photos, et on passe à la caisse avec un Omikuji chacun. Le petit a un beau Daikichi, et nous, nous avons chacun un Shyukichi.

Puis nous descendons dans le village, où je voulais me rendre au Musée Anno. On se gare à l’entrée du village, et après avoir cherché le petit, parti on ne sait où voir les carpes (innombrables ici) avec la tante, on parcourt rapidement les rues en direction du musée. Le festival de la veille se poursuit, il y a toujours des représentations de Kagura, et aujourd’hui, la restauration gratuite a fait place aux traditionnels Yatai payants.

Anno est un artiste issu de ce village. Il a en particulier travaillé avec une technique traditionnelle japonaise (enseignée à l’école primaire) : le Kirie. Il s’agit de dessins, réalisés en découpe dans une feuille de papier (à la manière dont on ferait un pochoir). Et Anno (1927~) a illustré des contes et légendes japonaises de cette façon. Des livres ont été publiés à partir de cette série, et j’en achète un à chacune de mes venues à Tsuwano34.479392131.759033. J’en suis donc à mon troisième livre, et il y en a au moins un autre que je n’ai pas encore.

Tout ça s’est fait à un rythme soutenu, et à peine entré dans le village, qu’on le quitte déjà direction Shiniwakuni34.171654132.225565. Jiji est tendu au volant, les lacets s’enfilent, et moi je bleuis. Même chemin qu’à l’aller, petit tour en Shinkansen, et nous voici finalement de retour dans nos foyers.

Et quand nous sommes arrivés, ça sentait la mer. Si elle est très proche de chez nous (moins d’un kilomètre à vol d’oiseau), on ne la devine jamais (pas plus qu’on n’a l’occasion de la voir), sauf ce soir avec cette odeur iodée qui traînait dans l’air.

Et voilà, de retour à la vraie vie.

Aglagla, ou l’habitat rural Nippon

Suite de la petite série consacrée à notre week-end à la campagne.
Note : quelques photos ont été repéchées de mes précédents voyages pour illustrer ce post.

Et encore, à cette saison, ce n’est rien ! En Janvier, quand j’ai découvert avec effarement que les maisons japonaises n’étaient pas isolées, n’avaient pas de chauffage ailleurs que sous la table basse du salon, et qu’après avoir grelotté toute la journée, on foule nu le sol givré d’une salle de bain glacée et qu’en quelques seconde on passe de -3, temperature de l’air, à +43, température de l’eau, on reste définitivement choqué.

Le matin en se réveillant, il y a de la buée quand on parle. La buée envahit l’intérieur de la fenêtre et givre sur place.

Pourtant elles ne manquent pas de cachet ces maisons japonaises avec leurs toits aux pans multiples et incurvés, aux tuiles vernissées qui se transforment en miroir quand le soleil donne dessus. Seulement les murs font dans le meilleur des cas 5 cm d’épaisseur. Et bien entendu, le double vitrage est réservé aux tours de Tokyo35.673718139.697556.

Voilà une nouvelle nuit passée à la campagne. Certes, en octobre, c’est un peu mieux, il fait moins froid dehors, moins froid dedans, mais quand même heureusement que ça ne dure qu’une nuit ! 🙂

Et demain on rentre à Osaka.

Il y en avait quatre !

Suite de la petite série consacrée à notre week-end à la campagne.

Le soir suivant se tenait à Tsuwano34.479392131.759033 un festival qui s’étalait sur le week-end. Au programme : Illuminations, Kagura, et dégustations (gratuites !!) de sake et de choses qui se mangent. Après une fin d’après midi trèèèèès calme, je piaffait d’impatience de m’y rendre.

En fait d’illuminations, la ville avait sorti ses lampions pour baliser le chemin, et à quelques endroits, des commerçants avait fait l’effort de sortir la lampe du salon dehors avec quelques compositions florales pour rendre la chose plus inhabituelle. Et malgré le côté rudimentaire de ces décorations, ça marchait assez bien, et le petit a beaucoup joué tout le long du chemin à regarder les bougies par le dessus en poussant de grands cris émerveillés.

Ci et là des tables sont sorties dans la rue, et on nous propose à boire et à manger. Tout est gratuit, il faut dire qu’à cette période de l’année, on est entre soi à Tsuwano34.479392131.759033. Certains se promènent en geta dans le peignoir de l’onsen du coin. Pourtant, même en veste, il faisait froid à la campagne, on est loin de la chaleur persistante d’Osaka.

Et nous arrivons devant la scène du Kagura (il s’agit d’un art originaire de la région de Tsuwano34.479392131.759033, entre danse, théatre et rites religieux shintoistes). Ca fait déjà plusieurs centaines de mètres qu’on entend les musiciens : quelques percussions, une flute folle, une narration chantée, et en s’approchant, on peut voir deux acteurs vêtus de splendides costumes et portant des masques et perruques absolument incroyables. C’est le premier spectacle, j’entends quelques commentaires à côté de moi qui disent qu’un homme s’affronte avec un kamisama. Comme beaucoup d’arts traditionnels japonais, c’est très codifié, et on passe à côté de beaucoup de chose, on n’en perçoit que la forme.

Petite pause, on apprend que les acteurs (et les musiciens) sont des lycéens qui se préparent à concourir dans je ne sais quel festival de Kagura. On entend aussi dire au micro le nom de chacun des bienfaiteurs (ceux qui ont laissés une petite enveloppe ou un (gros) billet dans un bol devant la scène), et on nous annonce le clou de la soirée : la représentation de « Yamata no Orochi« , et la venue des serpents sur la scène. Dans la légende, le serpent a 8 têtes, mais il est rare que 8 viennent sur scène, un ou deux c’est déjà très bien (aussi, la première question de ceux qui ne s’étaient pas déplacés dans la famille c’était : Combien de serpent ?).

Et chose impensable pour une si petite ville : ce sont 4 serpents qui ont envahi la scène sous des applaudissements de plus en plus nourris. Et ils ont tout pour impressionner : leur taille démesurée, les yeux injectés de sang qui s’allument, des mouvements rapides en direction d’un public très réactif, et même ils crachent le feu (enfin, comme les gateaux d’anniversaire savent aussi le faire) !

Le petit n’a pas bougé d’un cil lorsqu’un des serpents lui a foncé dessus – même pas peur, et on a tous salué son courage. Mais dans la nuit, il s’est réveillé en criant et en tapant sur la porte de la chambre « Baba ! Baba ! Baba ! »…

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