Sumiyoshi Taisha Matsuri
Pas très loin de la maison, on trouve Sumiyoshi34.613312135.486767, et c’est un endroit que j’affectionne tout particulièrement.
A Sumiyoshi34.613312135.486767, il y a un phare, en plein milieu d’un carrefour qui indique qu’il y avait la mer avant ici. Pour qui pour quoi la mer a disparu, je n’oserais donner d’explication, mais promis, un jour j’irai chercher les infos (probablement que le sud d’Osaka a été gagné sur la mer, en tout cas à voir les contours géométriques de la côte, on se dit que ce n’est pas une hypothèse improbable).
A Sumiyoshi34.613312135.486767, il y a aussi un jardin, Sumiyoshi34.613312135.486767kôen, avec des vrais arbres qui font de la vraie ombre (et c’est rare à Osaka), et avec des vrais moustiques dessous. Dans le jardin, on peut faire diverses activités dont le shôgi, échecs japonais, pratiqué avec ferveur par quelques vétérans.
Quand on poursuit la promenade, on arrive sur une ligne de métro suspendue avec ses commerces batis dans les piles de la ligne. Ca coupe net le paysage, mais je trouve ça finalement plutôt pas désagréable. Un peu de rigueur dans ces lignes irrégulières vient mettre une petite touche finale au tableau.
Derrière la ligne de métro, il y a une ligne de tramway. Un tramway minuscule. Minuscule et antique. Chaque rame semble être différente des autres, et est couverte de publicités. En empruntant cette ligne on arrive à Tennoji34.646625135.513095. La promenade est agréable et ponctuée de bruits mécaniques et des grincements de l’appareil.
Et Derrière la ligne de tramway, il y a un temple, Sumiyoshitaisha34.612407135.493226. Et c’est là que je voulais vous emmener.
Il y a quelques jours, il y a eu trois jours de fêtes dans ce temple. C’est l’été et pendant l’été les fêtes n’arrêtent jamais, il y a tous les jours une occasion de sortir les yukata et de lacher quelques yens qui pour prier, qui pour manger dehors, qui pour gagner quelques peluches ou autres lots de consolation.
Il y avait ce soir là plusieurs petites scène, dont une très étrange à l’intérieur du temple. Un groupe jouait (très bien) des percussions, pendant que trois danseurs faisaient des gestes très curieux avec les doigts de leurs mains…
Le temple est très beau et très vaste. Dans l’enceinte, on trouve plusieurs batiments, un étang et de nombreux arbres multicentenaires élevés au rang de divinité.
Un peu plus loin dans le temple, les pièces de monnaies volaient par dessus les têtes. Pour faire une prière, on lâche généralement une pièce dans une urne prévue à cet effet. Lors des fêtes, l’urne étant innaccessible, les gens jetent leur pièce en direction du temple. Et prient de là où ils sont.
Et puis, en sortant du temple on a pu voir une autre scène. J’ai été très surpris de voir ici Robert Smith. Mais il était pas très en forme. Pendant les quelques minutes où nous étions présent (on n’est pas resté très longtemps, on avait faim), il n’a pas bougé ni dit un mot ni chanté d’ailleurs.
Typhon en vue
On nous l’annonce à la télé depuis hier, un typhon s’approche du Japon. Du coup, il y a un vent fou (en même temps, en bretagne, on a l’habitude de tels vents), et si pour le moment, le ciel est bleu, ça ne devrait pas durer. Je poste donc une photo prise ce matin, pour conserver un peu de bleu du ciel pour si on venait à en manquer un peu plus tard.
Edit de 16h48 : Les nuages s’installent
Edit de 18h48 : Un typhon font font, un p’tit tour et puis s’en vont, avec le soir, les nuages s’en sont allés, le vent s’est tu.
J’aime beaucoup la vue qu’on a de ce côté du balcon, je vais peut-être y installer une web-cam un jour 🙂
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Enigme fromagère
Petite énigme nippone… où trouve-t-on cette étiquette « Fromage – le choix » ?
Petit indice : fumez tout ce que vous avez sous la main, sans ça, vous n’avez aucune, mais aucune chance de trouver la bonne réponse…
J’attend vos – nombreuses j’espère – suggestions en commentaire…
Edit du 04/08 : Félicitations à Likwid, cette étiquette « Fromage le choix » se trouve bel et bien sur un vélo. Apparemment, ce vélo n’est pas un cas isolé car on en a vu depuis d’autres de cette marque. Nous avons finalement cédé à la tentation et acheté deux mamachari (biclou de mémé) d’occasion pour un prix tout raisonnable (un peu plus de 6000 yen par vélo, tout équipement compris : panier, béquille, antivol, tout, sauf le siège bébé).
Et ce pour palier à ma psychose. J’ai décidé de passer de l’autre coté de la barrière et de devenir à mon tour un de ces prédateur à vélo. Je peux désormais à loisir terroriser les piétons, rouler à toute berzingue sur le trottoir, sur la route, rouler à contre-sens, faire fi des panneaux de signalisation, passer au feu rouge, changer brusquement de direction, ne jamais prévenir de ces changements, ne faire attention à rien, passer des emails sur mon téléphone pendant que de l’autre main je tiens le guidon, tenir un parapluie ouvert en roulant (même en plein soleil), garer mon engin où je veux, transporter des objets volumineux, porter des sacs de course à la main, actionner ma sonnette, faire crisser les freins, râler contre les piétons (ou les autres vélos), je suis le roi, je suis à vélo. Et depuis, ça va beaucoup mieux.
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Kyoto Kinkakuji (le pavillon d’or)
Il y a quelques jours (semaines) je me promenais à Kyoto34.986796135.758678, dans le jardin du pavillon d’or (je n’ai pas eu la chance de m’approcher plus près). C’était du temps où il pleuvait à Kyoto34.986796135.758678. Par contre, à Osaka le même jour, il faisait un soleil de plomb. Nous étions partis sans parapluie, et on a évité la furie de l’averse le temps du trajet en bus depuis la gare jusqu’au pavillon. Il y a des jours où on a de la chance.
Petite promenade en photo, sans plus de commentaires.
PS : J’attends toujours vos suggestions concernant l’énigme du post précédent
Eh va donc eh !…
Quand je vous disais que les cyclistes manquaient de courtoisie, je ne pensais tout de même pas un jour me faire insulter ainsi !
Toi même…
Yukatas et mégaphones
Comme prévu, nous sommes allés à la fête de Tenjin Matsuri cette semaine (entre Yodoyabashi34.693003135.500950 et Nakanoshima34.691979135.509018). Nous n’étions pas les premiers arrivés et beaucoup attendaient patiemment le feu d’artifice.
Le principe de cette fête est relativement simple : un monde de folie, des boutiques temporaires (yatai) en nombre suffisant pour satisfaire tout ce monde, des feux d’artifices en permanence pour qu’il y ait encore plus de monde, et des rangées de mégaphones pour prévenir les débordements et orienter les flux. Certains plus malins, ont trouvés des points de vue moins mouvementés.
La petite particularité de l’évènement tient au fait qu’il se passe aussi des choses sur l’eau.
Je vous mets ici quelques photos de piètre qualité, mais allez vous arréter pour prendre une photo en nocturne (avec mon petit appareil, le temps de pause est plutôt long) quand derrière vous le japon tout entier poursuit sa marche ! A défaut d’être nettes, elles montrent au moins le mouvement ! 🙂 Malgrès tout, j’aime assez celle qui suit…
Tenjin Matsuri
Ce soir et demain soir, se tient le probablement plus gros festival de l’été d’Osaka : Tenjin matsuri. Si le temps est clément, nous y irons peut-être demain. De ce que j’en ai vu à la télé et sur le web, il y a plein de bateaux et un grand feu d’artifice.
Il y a une dizaine de jours nous étions en balade sur les lieux où se tiennent le festival et on a pu assister aux préparatifs de la fête, et c’est peut-être encore plus étonnant que ce qui va se dérouler pendant.
Nous sommes partis avec le bateau pour les touristes depuis Osaka Business Park34.692315135.532010 direction Yodoyabashi34.693003135.500950 (que j’ai longtemps confondu avec Yodobashi, je suis même descendu plusieurs fois à cet arrêt de métro pensant trouver le fameux magasin d’électronique ici). La balade est agréable, le bateau climatisé, et ça a un peu changé ma vision grise de la ville de la voir depuis l’eau.
En route, on croise un bateau dont on me dit qu’il est là spécialement pour la fête. Sur réservation, on peut manger à l’interieur pendant le festival. Et puis, un peu plus loin, une langue de terre minuscule pointe au milieu de l’eau et porte le nom de Nakanoshima34.691979135.509018 (l’île du milieu). Sur cette île un petit jardin qui a l’air vraiment très cool. Et puis, un temple en cours de construction, il n’y a pas de toit, mais des dizaines d’ouvrier s’affairent autour. Un peu plus loin, ce sont les lampions qu’on prépare.
La promenade fluviale est d’assez courte durée, le bateau va vite (c’en est même difficile de prendre des photos) et on descend au premier arrêt (on a aussi payé le prix le moins cher : 800 yens par adulte 🙂
Je ne connaissais pas beaucoup ce coin d’Osaka, et c’est dommage, car il y a ici de l’air, des arbres, de l’eau, des bâtiments rutillants, c’est loin d’être un endroit désagréable, et on flâne un peu pour faire durer la visite.
On marche le long de la rivière, et on fini par arriver aux abords de l’île qui m’avait tant attiré depuis le bâteau.
On retrouve ici les brochettes de lampions. Dans des camionettes, des arbres attendent de trouver un coin plus glorieux.
On arrive ensuite sur les lieux où le temple est en train d’être construit, et c’est une énorme surprise, le toit est maintenant quasiment posé, une dizaine d’ouvriers finiront le montage de ce temple en kit le temps pour nous de prendre quelques photos et de poursuivre notre route tranquillement.
C’est un vrai jeu de constructions, les éléments sont sur le côté, prets à être posés, quelques ouvriers présentent les éléments, quelques autres les assemblent. Tout s’encastre à la perfection et sans peine… Moi qui ai passé mon enfance à jouer aux lego, j’en reste encore maintenant totalement pantois. Vraiment, ces japonais…
Nous avons terminé cette promenade tout au bout du bout de la petite ile de Nakanoshima34.691979135.509018 qui est peuplé d’une communauté – impressionnante par le nombre – de SDF qui seront aux premières loges pour ce troisième plus grand festival japonais
Nous-on-va-a-la-fêt-e !
Comme prévu, nous sommes allés ce matin à la fête de quartier de célébration de l’été. Et ça a enchanté notre petit qui y est allé en courant !
Et on n’était pas arrivé sur les lieux depuis plus de 30 secondes qu’une dame inconnue est venu nous apporter 3 bouteilles d’eau et de jus de fruit, pour revenir 15 secondes après avec deux canettes de bière, et encore 30 secondes après avec un sac plastique pour mettre tout ça dedans comme on n’avait rien ouvert… Après explications, c’était simplement un omiyage (cadeau) comme on n’était pas tout à fait du quartier.
Il y avait pour la fête une camionette pour transporter le Taiko, un temple miniature, et un autre Taiko sur lequel notre petit s’est timidement essayé à la percussion nippone.
Et puis il a eu le droit de tenir la main de sa cousine, à l’origine pour une photo, ça lui a fait tellement d’effet qu’il ne l’a pas lachée ensuite. Cousine qui porte des chaussures qui font pouet pouet ; tout ça n’a rien à voir avec l’histoire, mais ça m’a beaucoup amusé…
Le convoi s’est ensuite mis en branle pour parcourir les rues du quartier. Nous l’avons suivi pour une toute petite boucle, car 4 heures après il se déplaçait toujours – j’imagine en prenant quelques pauses.
J’ai tout de même attendu un petit moment le début du feu d’artifice, le moment ou l’homme monté sur le toit éphémère de la camionnette toucherait les fils électriques avec sa tapette à mouches géantes (il parait qu’il y a au japon des insectes appellés abeille-oiseau, à cause de leur taille, il doit bien y avoir un petit rapport). Franchement à certains moment, il ne devait pas être à plus de 50 cm des fils, et agitait son ustensile avec tant d’amplitude que j’ai craint le pire pour lui et ceux qui feraient masse au dessous de lui.
Après cette promenade musicale, nous avions prévu d’aller à une foire du commerce équitable a l’International House de Osaka. En fait, il s’agissait d’une partie d’une manifestation plus générale dont j’ai déjà oublié le nom (ca ressemblait à fête internationale mais résumé en un seul kanji).
Il y avait dans cet endroit une ambiance proche des rendez-vous de l’Erdre Nantais, où quelques stands tenus visiblement par des associations d’étrangers, font découvrir leurs spécialités culinaires .Avec malgrès tout une forte connotation japonaise dans les plats proposés : on pouvait ainsi manger des Tako-Yaki à l’italienne, des Korokke brésiliens, des Yaki-soba à l’indonésienne, de la pizza au feu de bois…
Et puis question animation, il y avait de la danse, des concerts, on est arrivé alors qu’une vingtaine de petites filles autour des 5 ans se préparaient à un spectacle de samba dans des tenus très amusantes. Il y eu ensuite les adultes dont la chorégraphie tenait grandement de l’improvisation, puis du balafon africano-japonais.
La foire au commerce équitable se tenait dans une salle à l’étage et était assez décevante finalement, il y avait beaucoup d’artisanat et assez peu des produits alimentaires. Et autant en France, il est aisé de trouver des produits labelisés à des prix tout raisonnables, ici, les 700 yens mini pour un paquet de café font tout de même reflechir. Même si le café est excellent.
Voilà en tout cas qui répond à une question que je me posais, le commerce équitable est encore grandement méconnu ici.
Pour finir notre dimanche comme il se doit nous sommes allés chez Yamada Denki pour y acheter trois fois rien, nous sommes passés au Samy (la superette en bas de chez nous) pour y acheter notre repas du soir, et on peut manger tard si on le souhaite, le Samy est ouvert jusqu’à minuit même le dimanche (et si on est à la bourre, il y a le combini, pas beaucoup plus loin, qui ne ferme jamais).
Et bon dimanche… sous vos applaudissements !
Après la pluie
les cigales se remettent au boulot.
Vous avez peut-être vu ça aux infos, le Japon a été touché depuis quelques jours par des pluies diluviennes. Ces manifestations météorologiques se répètent tous les ans au Japon, mais elles ont quand même fait près de 20 morts cette année, c’est quand même pas anodin.
A Osaka aussi on a été touché un petit peu. Bon, mais rien d’impressionnant, pas de torrent de boue dans les rues, pas de collines qui s’affaissent, pas de voitures déchiquetées, mais des bonnes averses et une pluie continuelle pendant 3 jours quand même.Du coup, pendant ce temps, la température a bien chuté, nous laissant respirer, et les cigales ont arrété de chanter.
Depuis hier, les cigales se sont reveillées pour de bon et le soleil est revenu à leur appel. On semble être rentré de plein pied dans l’été, et comme tout est bien planifié au Japon, ce soir il y avait dans le quartier une fête pour célébrer l’été, justement. Une matsuri avec char à porteurs, taikos, magasins de rue, et visite au temple.
Demain matin, on remet ça avec les enfants, notre petit y participera en petit kimono (on lui en a loué un) et il pourra aller taper sur le Taiko aussi fort qu’il le voudra. En passant à l’endroit de la fête de demain, on a pu assister aux préparatifs et à la mise en place du char pour les enfants.
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