Quand 2006 perd ses couleurs…

Tout a commencé avec cette photo, prise le jour de Noël, et pour laquelle je m’étais dit en la prenant : « en noir et blanc, ça pourrait donner quelque chose d’intéressant »… J’ai essayé en rentrant à la maison, et j’ai trouvé ça plutôt sympa en effet.

M’est venu alors l’idée de fouiller dans mes répertoires pour en ressortir des photos pour lesquelles j’aurais pu me faire la même remarque en les prenant… et de me dire que ça ferait un joli post pour conclure cette année que de la regarder perdre ses couleurs, tout en évitant un inévitable bilan argumenté.

Et ça donne 30 photos passées de la couleur au noir et blanc (je n’ai mis sur ce post que mes favorites), les résultats sont très inégaux, tantôt je préfère la version couleur, tantôt le monochrome charge la photo d’une plus grande intensité, tantôt l’histoire racontée n’est plus tout à fait la même… Et en tous les cas, c’est une expérience intéressante à faire sur ses photos, et que je réitèrerai à coup sur !

Et je vous laisse sur ces quelques notes contrastées, en vous souhaitant de passer un très bon réveillon !

A l’année prochaine !

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C’est énoooorme !

Noël n’est déjà plus qu’un lointain souvenir, dès le soir du 25, on démontait les décos un peu partout… C’est vrai, à quoi bon maintenir une animation pour une fête qui ne rapportera plus d’argent après tout, au Japon, on sait être pragmatique !… On est maintenant passé dans l’ambiance « Shôgatsu« , le nouvel an japonais. Maintenant, partout les kagamimochi ont remplacé dans les magasins les chocolats et sapins miniature.

A l’occasion des fêtes, et j’en arrive au sujet de mon post, Meiji, un boite d’agroalimentaire japonaise avait sorti une sorte de Curly (Karu), en version énoooorme (« deka », c’est écrit sur le sachet). Et quand je dis, énoooorme, ce n’est pas un effet de style, il faut imaginer dans les rayons des sacs de biscuits soufflés de la taille d’un sac poubelle de cuisine, gonflés comme un oreiller… ça ne se rate pas !

Et là où ça m’a bien fait rigoler – et on objectera à juste titre qu’on se demande bien ce qui ne me fait pas marrer -, c’est qu’il y avait une raison rigoureusement logique à l’augmentation de la taille du sac : si le contenant était plus grand, c’est que le contenu l’était également devenu ! Les Karu de fête étaient exactement 3 fois plus gros que les Karu de tous les jours (et ça aussi c’est écrit dessus, dans une démonstration en image absolument irréfutable)… Et le concept est poussé jusqu’au bout puisque le gros paquet contient 3 paquets de taille normale, histoire de bien enfoncer le clou sur le facteur 3.

Et à manger, il vous faut imaginer des Curly de la taille d’une petite éponge, ça rentre à peine dans la bouche et pourtant, des concours de Chamalow, j’en ai gagné !

Karu, ça signifie en japonais, prononcé avec un truc dans la bouche, « grenouille », l’occasion pour moi d’apprendre un nouveau mot très utile à mon fils…

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Rabu-Rabu Kurisumasu (deuxième partie)

Suite et fin de mon Noël parmi les rabu rabu kappuru

Je me suis aussi aventuré dans des quartiers ou le hea nudo n’est visiblement pas interdit… (Un peu derrière le Tsutenkaku de Tennoji34.646625135.513095 pour ceux que ça interesserait :). Avec des cinémas dont je n’ai pas bien compris si ils projetaient du porno ou du gore ou les deux.

Je ne me suis jamais senti en danger au Japon, même quand je me baladais dans des quartiers réputés chauds de Tokyo35.673718139.697556 et qu’en rentrant mes amis japonais me disaient « Quoi !! Tu es allé là ?? Tout seul ?! Abunai ! »… Parce que le Japon n’apparait pas comme étant un pays dangereux, et peut-être aussi parce qu’en tant que gaijin on ne perçoit pas le signes qui caractérisent l’agressivité ou annoncent le danger…

Aujourd’hui par contre un peu après être passé devant ce cinéma, j’ai quand même hésité avant de m’engager dans une rue ou un groupe d’individus en smocking noir, au gabarit imposant, se tenaient autour d’un personnage comme on imagine les mafieux dans les films, long imperméable de cuir noir, barbe blanche impécablement taillée, discutaient avec le plus grand des sérieux… Pas de cri, pas de voix qui s’élève, juste de la tension, palpable. J’ai tracé mon chemin… Et je suis visiblement en vie car j’ai réussi a m’authentifier sur blogger ce matin encore !

Et puis Noel c’est également la journée du Christmas Cake en promotion ! Il s’en vend a tous les coins de rue, et on ne lésine pas sur les moyens : chez Haagen Dasz, quatre des plus jolies vendeuses, faisaient l’article au micro, distribuaient prospectus, et brandissaient des pancartes en habit très sexy de mère noël ou en combinaison de Rudolph ! Rudolph qu’on a également retrouvé le soir, en chair et en os cette fois çi en allant manger à l’Asian Trade Center…

Un noël en grande partie solitaire donc, mais plutôt un très bon moment !

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Rabu-Rabu Kurisumasu (première partie)

Première partie de mon Noël parmi les rabu rabu kappuru

Aujourd’hui (en fait hier, mais je n’ai mis en ligne mes notes que ce matin), j’ai eu droit à ma première journée de vraies vacances depuis que je suis au Japon. Noël n’est pas ici une journée de congé, aussi le petit était à la crèche, sa maman au travail, et moi a papillonner à gauche à droite, appareil photo autour du cou. En plus, il ne faisait même pas froid !

Et soit dit en passant, je me félicite d’avoir franchi une étape dans la connaissance de ma ville : après avoir pris conscience des quartiers, appris à les nommer, je sais aussi maintenant les rallier à pieds, comprenant où l’un se situe par rapport à l’autre, et je trouve ça assez chouette !

Le jour de Noël est ici très différent de ce qu’on connait en France. C’est LA journée du couple, et c’est peu de le dire ! A se demander ou vont les rabu rabu kappuru le reste de l’année… (Avec un peu d’imagination et beaucoup de souplesse d’esprit, vous finirez vous aussi à vous faire à l’idée que rabu est la prononciation japonaise de love*). Les couples love love qui se promènent bras dessus bras dessous dans les quartiers chauds de la ville à la recherche d’une ambiance romantique avant de se rendre au rabu hoteru.

Et puis il y a ceux qui tentent leur chance avec l’élue de leur cœur, tel ce garçon avec cette fille et sa petite valise a roulette suggérant qu’elle avait pris le train voir celui qui l’aime. Couple croisé au pied d’un love hotel de dotombori, ce qui visiblement allait trop vite pour elle : « eh !!! et un restaurant plus normal ?… » Et moi de passer, feignant de ne rien comprendre au japonais, et de me passionner quelques mètres plus loin devant des fugus en aquarium !

Quelques cent mètres après, je les ai retrouvés, silencieux, elle tirant sa petite valise colorée, lui, penaud, dans son écran de keitai à chercher une alternative honorable à son plan en or…

Et à demain pour l’après midi de ma journée de Noël en solo !…

* En n’oubliant pas que les « R » se confondent avec les « L », les « B » avec les « V » et que les « U » se prononcent « OU » et qu’en fin de mots ils s’estompent jusqu’à presque ne plus se faire entendre…

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Kobe Luminarie

J’avais entendu parler du Luminarie de Kobe34.691380135.195693 avant même que de venir au Japon la première fois, c’est que l’évènement doit avoir une certaine portée… Samedi dernier, et après Piccator, nous avions décidé de nous y rendre. En fait, c’est la première fois que je me rends à Kobe34.691380135.195693, et c’est au premier contact une ville plutôt sympathique.

Le Luminarie c’est comme les illuminations des Galeries Lafayette du Boulevard Haussmann, mais à l’échelle d’un quartier. Sauf que le Luminarie de Kobe34.691380135.195693 ne célèbre pas les retombées mercantiles de Noël mais la mémoire des disparus du séisme de 95.

Ca commence par 2 heures à piétiner en rangs serrés dans un circuit en ville savamment organisé pour gérer les flux humains venus d’on ne sait où pour admirer ces coûteuses décorations.

On marche en accordéon, 2 minutes sur place, 37,5 secondes de marche. Il y a en effet des passages piétons sur la route, et on nous brandit régulièrement des panneaux « Tomare !!! (Stop) » pour laisser traverser la dame et son petit chien. Quand on est dedans ça parait assez long, surtout avec un petit dans les bras qui préférerait être dans un densha.

Et puis au tournant d’une rue, on entend des cris, des « Suge-« , des « Kire-« , des « Sugoi Kire- » !… On est en face ! En face d’une marée humaine d’où dépassent une forêt de téléphones en mode photo. En face du début des illuminations aussi : une rue complètement jalonnée de panneaux de lumière. La perspective est saisissante. On regrette malgré tout la signalétique urbaine, ces panneaux, ces feux qui viennent un peu en trouble fête sur les photos.

Passé cette rue, on arrive sur une sorte de chapelle de lumière gigantesque. On sonne la cloche à gauche. A droite, on n’a pas osé s’aventurer, mais il y a du monde ! Il est également possible de voir la scène d’en haut depuis les salons de l’hôtel de ville, mais là encore il faut être patient pour accéder à l’ascenseur.

Nous nous sommes contentés, avant de rentrer, d’acheter un paquet de « Dorachan », gâteaux de type Castela en forme de Doraemon, mais n’ayant visiblement pas acquitté leur licence pour pouvoir utiliser le nom du célèbre personnage. Dorachan que le petit a boulotté dans le train le temps du retour alors que deux jeunes et très mignonnes japonaises assises en face lui faisaient de l’oeil et des signes de la main en veux-tu en voilà… Y’en a qu’ont de la chance !

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Et le jeudi, c’est Nihongo !

Depuis que je suis arrivé ici en juin dernier, tous les jeudis, je vais dans une école du quartier pour suivre un cours de japonais. Les enseignants (sensei) sont bénévoles, les cours sont gratuits et bien qu’ils se déroulent dans une salle de classe, ils sont individuels. A chacun son sensei, donc. En ce qui me concerne ça fait quelques semaines que j’y travaille seul mes kanji, mon sensei n’a pas une disponibilité débordante.

Mais c’est assez amusant de venir dans une vraie salle de classe d’une école japonaise. Ici, on se déchausse en entrant et on passe des petits chaussons en plastoc vert, les mêmes pour tout le monde. Au fond de la salle de classe sont affichés aux murs ce que j’imagine être les portraits des proviseurs. Il y a également dans les armoires une flopée de trophées et médailles ainsi qu’un tas de manuels scolaires empoussiérés.

Dernièrement, on a vu apparaître dans la salle un, éventuellement deux chauffages au gaz. Et ce qui me sidère assez, ce sont ces tuyaux de gaz qui parcourent librement la salle de classe, et cette jointure au milieu pour alimenter les deux appareils… Il parait que ce sont les élèves qui installent eux-même les chauffages…

Je sais pas vous, mais moi, ça ne m’inspire guère confiance…

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Les chaussures wafwaf

La sensei de la crèche du petit (celle qu’est moins bien que celle d’avant) a récemment insisté pour que le petit ne porte plus de chaussures avec lacets. Si je peux comprendre que ça soit pénible, voire impossible, d’avoir à lacer seule les chaussures de la quinzaine de gamins qui fréquentent le lieu au moment des sorties au parc, si je peux également comprendre que des lacets défaits ça fait des gamins qui se gamellent, ça fait quand même mal au coeur de mettre au placard ses petites chaussures Geox, achetées en France, introuvables au Japon, et tellement smart.

Voilà pourquoi on s’est mis en quête de chaussures à scratch, et qu’on a trouvé dans le shôtengai de Kohama (à côté de sumiyoshitaisha) ces petites chaussures à tête de chien, très marrantes, ce que les japonais qualifient instantanément de chaussures wanwan (puisque les chiens chics nippons, ne font pas un vulgaire wafwaf comme en france, mais un wanwan tellement plus select). Chaussures, que Mofu-Mofu, le préféré du petit a eu le privilège d’essayer en tout premier. Et vous remarquerez le système original de fermeture par l’arrière.

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Automne au palais impérial de Kyoto

Suite de la rencontre avec David et Thomas

Comme promis, quelques couleurs automnales dérobées dans le parc du palais impérial de Kyoto34.986796135.758678 pour clore la naration notre petite promenade dominicale. Et dimanche, il y avait du soleil, et c’est quand même autre chose qu’avec un temps gris !

Photos sans commentaires ou presque.

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Tous à Kyoto !

Suite de la rencontre avec David et Thomas

Une chose est sure, si un jour vous prévoyez de passer la journée à Kyoto34.986796135.758678, essayez de trouver le moyen de vous faire guider par Thomas ! Il connait tout et tout le monde ici, saura vous mener dans des endroits introuvables autant qu’interessants et non référencés par les guides touristiques, empruntant pour relier ces lieux, passages commerçants secondaires chics ou populaires, ruelles aux batisses d’architectes et aux grosses berlines allemandes, restaurants Lyonnais !

Bref, il a une connaissance de sa ville que je lui envie, construite au fil du temps par les conseils de ses amis qu’on imagine innombrables ici !

Au programme de cette journée rondement menée : passages commerçants couverts, temples, bâtisses anciennes, restaurant, fabrique de sake, parc et palais impérial, café bon bon, et encore un peu plus pour ceux qui n’étaient pas invités chez les beaux parents le soir…

Et quelques autres photos de l’après midi.

Et demain, post spécial couleurs d’automne, avec la traversée du jardin du palais impérial de Kyoto34.986796135.758678.

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