Goûter Osaka la nuit

Ne croyez pas qu’après un si bon repas on soit rentré se coucher, c’est pas comme ça que ça se passe pendant mes vacances planantes de mai.

On s’est donc séparé du groupe après le repas, pour la première soirée en ville de mon hôte, la descente vers le sud passe par Shinsaibashi34.675142135.501320 et ses enseignes de luxes, on emprunte ensuite ce long shôtengaï qui descend jusqu’à Namba34.663463135.501959, en passant par Ebisubashi34.668987135.501154 et ses illuminations permanentes. En ce moment, le quartier est tout en travaux, mais en se faufilant habillement, on peut en profiter un peu.

On reste quelques temps dans le quartier qui a cette heure pulse un peu quand même. Des garçons, cheveux teints, mèches épaisses, look de héros manga recrutent, abordent les jolies filles, pour leur proposer… leur proposer quoi d’ailleurs ? On entend dire parfois que c’est pour leur proposer l’adresse de bars à hôtes, parfois pour leur offrir une soirée tout frais payé dans d’autres bars fréquentés par des garçons friqués. On entend dire, on n’a jamais trop su en fait ce qui se dit, ce qui se propose à ces instants. Ce qu’on sait, c’est que leur compagnie est bien pénible.

Il y a aussi ici le meilleur restaurant à Râmen d’Osaka, sorte de bouge qui peut faire peur, mais connu pour ses bols de nouilles, je n’y suis encore jamais allé, jamais osé.

Un peu plus à l’ouest, on tombe dans Dotombori34.668743135.498799, et c’est encore plus chaud qu’un peu plus à l’est. La rue aligne les hôtels, love-hotel pour la plupart, des restaurants à fugu aussi. Tout ça clignote, n’est pas toujours du meilleur goût. Un petit temple tente de sauver la mise, et il a du pain sur la planche !

On suivra tout le long une petite poupée, habillé et coiffée comme une princesse, très mignonne, très seule, trop sûrement, ça ne devrait pas durer.

Et puis revenir sur nos pas, repasser devant les Râmen, et filer au sud vers Namba34.663463135.501959. Namba34.663463135.501959, sa gare, grande comme l’hyper-centre de Nantes, sans doutes, mais sur plusieurs étages, et en sous sol aussi.

Depuis Namba34.663463135.501959, on remonte nord-ouest, vers Namba Hatch34.668370135.495800, où on prendra un Umeshu (alcool de prune) dans un bar très design, très vide, 400 yens.

Retour à la maison avec le dernier train, 270 yens.

4170 yens, et pourtant on fait attention.

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6 commentaires :

  1. Kapoue dit :

    putain, ça me rend nostalgique

  2. Aimzon dit :

    moi aussi

  3. paul dit :

    … plus que nostalgique…paulhttp://un-voyage-au-japon.over-blog.fr

  4. lalain dit :

    (soyons original..)ce genre de photos du japon la nuit me rend toujours très nostalgique, un pays où on peut enfin profiter de la nuit sans avoir peur de quoi que ce soit.. snifmais bon tu n’es pas là pour nous faire déprimer alors merci pour ces jolies photos, on pourrait presque s’y croire

  5. akaieric dit :

    Moi ça me rend impatient !)4170? Par personne? Wow!J’aime bien la photo du mickey qui veut nous faire peur. Boo!

  6. Ghismo dit :

    les nostalgiques < vous avez tous vos petits mouchoirs publicitaires, glanés aux coins des rues ?akaieric < oui, le mickey, c'est un club privé pouilleux du quartier, le bâtiment donne pas franchement envie, la déco pas beaucoup plus, et quand la mama descend raccompagner un client, c'est le pompon ! 4000 yens, oui, c’est par personne, transports, resto du midi, quelques cafés, tour de roue, …

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